Bujumbura, le 23 mars 2021 (Net Press) . Dans la soirée d’hier, vers 18 h 30’, un jeune homme de la catégorie des gens de la rue a tenté de monter sur un camion immatriculé D9705A, qui se déplaçait vers la zone de Kanyosha, au Sud de la mairie de Bujumbura. La scène macabre s’est passée au niveau de l’immeuble abritant le bureau du fonds de promotion pour l’habitat urbain, (Fphu).
Il n’a pas eu la gentillesse du convoyeur de ce camion car ce dernier a pris un bâton et a frappé violemment le jeune qui tentait de monter le véhicule, probablement pour protéger les biens qui se trouvaient à bord. Il est brutalement tombé par terre et il s’est évanoui. Le chauffeur de l’engin, qui n’a rien vu de ce qui se passait en ce moment précis, a poursuivi son chemin comme si de rien n’était.
Après avoir remarqué que le corps du garçon devenait immobile, il a tout fait pour surveiller s’il n’y a pas de poursuite, des témoins ou de la police. Il a eu la chance car au niveau de l’école belge, à l’Avenue du Japon, un feu vert s’est allumé, permettant au véhicule de continuer son chemin sans devoir s’arrêter.
Ayant dépassé cet endroit, il a eu le réflexe de couvrir l’arrière du camion par une tente noire qui était perchée au-dessus du véhicule. De cette manière, il s’est assuré qu’il est hors du danger du fait qu’il devenait caché, mais ceux qui l’ont vu après l’incident, il avait l’air d’un homme pris de panique, qui ne savait pas quoi faire de ce qui venait de lui arriver. J.M.
Burundi - Sécurité
Certains quartiers de la commune de Mukaza lancent un cri d’alarme !
Bujumbura, le 23 mars 2021 (Net Press) . Trois poteaux électriques de la régie de distribution d’eau et d’électricité (Regideso) sis au quartier de Jabe, zone de Bwiza, tout près de l’université Ntare Rugamba et trois autres au quartier Nyakabiga 3 dans les circonscriptions du point de vente des produits Brarudi sont en mauvaise état. Les populations de ces contrées administratives demandent à la Regideso de procéder à leur remplacement car leurs vies sont en danger.
Une opinion se demande pourquoi cette entreprise de distribution d’eau et d’électricité ne procède pas au remplacement des poteaux électriques, d’autant plus qu’ils causent des dégâts humains et matériels et ce, sous le silence coupable de cette entreprise qui ne cesse de récolter beaucoup d’argent grâce à la vente de ses produits.
Seraient-ils des moyens financiers qui manquent pour embaucher le personnel suffisant pour effectuer cette tâche, seraient des poteaux qui manquent ? S’interroge un interlocuteur de la rédaction qui estime qu’il y a beaucoup plus mauvaise gestion dans cette entreprise.
Dans ses colonnes d’hier, la rédaction faisait savoir qu’ une jeune fille connue sous le nom de Chandiella Kaneza, étudiante en 4ème de la faculté de médecine, a été électrocutée dans l’après-midi de ce dimanche en zone Kanyosha, commune urbaine de Muha. La route était glissante suite aux pluies diluviennes qui s’abattaient dans cette localité et la fille a tombée. En essayant de se relever, elle s’est appuyée sur un fil électrique dénudé de la Regideso, elle a été électrocutée et elle est morte sur le champs. N.R.
Burundi - Egypte - Politique
Le président de la République attendue au Caire
Bujumbura, le 23 mars 2021 (Net Press) . Le président de la République, Evariste Ndayishimiye, en compagnie de son épouse, de 4 membres du gouvernement et d’une dizaine d’hommes d’affaires, a pris l’avion ce matin à destination du Caire en Egypte, sur invitation de son homologue égyptien ; Abdel Fattah al-Sissi.
Cette information a été rendue publique aujourd’hui par le chef de bureau chargé de l’information et de communication à la présidence, Willy Nyamitwe. Nous apprenons que cette visite officielle durera 4 jours, du 23 au 26 mars. Cette visite est dans le cadre de renforcer les relations d’amitié et de coopération qui lient les peuples et les Etats d’Egypte et du Burundi.
Au cours de cette visite, le chef de l’Etat burundais s’entretiendra avec son homologue d’Egypte et saisira cette occasion pour inviter les investisseurs égyptiens à tirer profit des opportunités et du bon climat des affaires qu’offre notre pays le Burundi. C’est la quatrième sortie présidentielle depuis la prise de ses fonctions après la Tanzanie, la Guinée équatoriale et le Gabon. N.B.
Burundi - Tanzanie - Politique
Le premier ministre à l’ambassade de la Tanzanie pour signer dans le livre des condoléances
Bujumbura, le 23 mars 2021 (Net Press) . Le premier ministre burundais, Alain Guillaume Bunyoni, s’est présenté aujourd’hui à l’ambassade de la Tanzanie, sise à l’Avenue du Large. L’objectif était de signer dans le livre des condoléances mis à disposition du public après le décès de l’ancien président tanzanien, feu John Pombe Magufuli.
Le premier ministre a fait savoir qu’il estimait le président tanzanien car il pensait toujours au développement de son pays et de son peuple. Pour le premier ministre Alain Guillaume Bunyoni, il part pour l’Eternité après avoir retiré son pays des pays sous développés.
Rappelons que ce lundi 22 mars 2021, le chef de l’Etat, Evariste Ndayishimiye, avait lui aussi fait le déplacement de l’ambassade de la Tanzanie pour apposer sa signature dans le livre des condoléances dans le cadre du soutien avec le peuple tanzanien suite à la mort du président tanzanien. Après l’annonce de sa mort en date du 17 mars 2021, le président Ndayishimiye avait décrété un deuil national de 7 jours.
Il a ensuite dépêché son vice-président, Prosper Bazombanza, afin de prendre part aux cérémonies préliminaires d’adieu à feu président John Pombe Magufuli. Les cérémonies d’inhumation du président tanzanien sont prévues dans le district de Chato, sa ville natale, le 26 mars 2021. Cette information émane de l’ambassade de la Tanzanie à Bujumbura. N.B.
Burundi - Politique
Le ministre de la santé publique et de la lutte contre le Sida sort de son silence !
Bujumbura, le 23 mars 2021 (Net Press) . Lors d’une conférence de presse tenue ce lundi 22 mars, le ministre de la santé publique et de la lutte contre le Sida, Dr. Thaddée Ndikumana, s’est exprimé sur les différentes allégations des syndicats Synapa et Cnts centrées sur certains manquements de ce haut gradé de ce ministère.
S’exprimant sur le détournement des fonds destinés à lutter contre le covid-19, le ministre Thaddée Ndikumana s’en lave les mains, arguant que ces fonds ne sont pas gérés par son ministère, qu’ils sont domiciliés au trésor public et utilisés pour l’achat des réactifs et d’autres besoins connexes .
Le ministre Ndikumana donne la lumière sur le recrutement opaque au sein de son ministère qui fait partie des allégations des syndicats synapa et Cnts. Ce haut gradé du ministère affirme que le recrutement se fait par le comité national de recrutement, couplé par le passage des tests et ce, en toute transparence.
S’exprimant sur la tentative de privatisation des morgues publiques du pays à travers la convention qu’il a signée avec Agemof–Burundi, le ministre s’insurge contre cette allégation et souligne que les structures sanitaires burundaises éprouvent un manque criant de morgues publiques capables d’accueillir des personnes mortes à domicile.
Il souligne que son ministère, en collaboration avec des partenaires financiers, envisage à construire des morgues publiques et encourage les opérateurs économiques de s’investir dans la construction des morgues privées.
Le ministre Ndikumana donne la lumière sur les accusations des syndicats Synapa et Cnts relatives à l’implantation opaque et irrégulière des pharmacies sur toute l’étendue du pays. Ce dernier rétorque que celui qui veut implanter une pharmacie suit le processus normal qui est le payement d’un montant de 400.000 Fbu.
Cette étape franchie, il se présente avec des documents de paiement à l’appui au ministère de la santé publique et de la lutte contre le sida pour agrément. Le ministre dit que la distanciation n’est pas interdite dans la loi régissant l’implantation des pharmacies au Burundi. Il fait savoir que les burundais devraient se réjouir des pharmacies de proximité pour répondre aux besoins sanitaires de la population.
Quid de la demande de réintégration des personnels soignants acquittés par la justice !
Pour les syndicats Synapa et Cnts, le recrutement est effectué sans tenir compte des demandes de ceux qui ont été acquittés par la justice qui, jusqu’ici, n’ont pas encore réintégrer le service. Le ministre Thaddée Ndikumana dit que son ministère peut réintégrer de tels cas moyennant payement de l’argent détourné par ces personnels soignants.
Une opinion se pose la question de savoir la compétence qu’a le ministère de la santé publique et de lutte contre le sida de faire payer de l’argent à une personne qui a été acquittée par la justice, d’autant plus que l’acquittement veut dire absence d’infractions. N.R.
Burundi - Energie
Les vieux poteaux électriques peuvent être remplacés avant qu’ils ne causent de dégâts
Bururi, le 23 mars 2021 (Net Press) . Ceci a été demandé par la population de Rumeza, en commune Songa, de la province Bururi, au Sud du pays, suite à des pluies mélangées de vents violents de l’après-midi de ce lundi 22 mars 2021 qui ont fait que deux poteaux électriques se sont renversés, dont l’un est le transformateur qui est tombé sur le réfectoire du lycée de Rumeza. Il n’y a pas eu des dégâts humains heureusement, comme le dit l’économe de ladite école.
Ce dernier a ajouté que les conséquences vont être énormes suite au manque d’électricité alors que les élèves qui sont sur le point de terminer le cycle sont en train de préparer un examen d’Etat. En outre, il y aura manque d’eau car celle qui alimente cette école y arrive sous l’effet d’une pompe qui consomme de l’électricité car l’école est situé à un niveau élevé.
La population de Rumeza demande à la Regideso de remplacer les poteaux électriques usés avant qu’ils ne causent de dégâts car, dit-elle, ces poteaux datent de longtemps et il y a ceux qui commencent à se détériorer.
Le représentant de la Régideso à Songa dit que le personnel de la société est à l’œuvre pour réparer les dégâts et que les vieux poteaux seront remplacés dans les meilleurs délais. A moyen terme, les transformateurs seront installés sur des poteaux métalliques pour limiter les dégâts. N.B.
Burundi - Santé
Le ministre de la santé publique donne l’Etat des lieux de covid 19
Bujumbura, le 23 mars 2021 (Net Press) . En marge d’une réunion du comité interministériel pour le riposte contre le covid-19 tenue ce lundi 22 mars, le ministre de la santé publique et de la lutte contre le sida annoncé que la propagation de la pandémie Covid-19 a diminué sensiblement où 192 cas sont sous traitement contre la maladie .
Le Ministre Thaddée Ndikumana, lors de cette sortie médiatique, a dit depuis le mois de mars 2020, 2618 ont été testés positifs au covid-19, 2420 ont été guéris, 196 sont encore sous traitement et 6 décès ont été enregistrés. Il a invité la population burundaise de se faire dépister à temps car selon lui, 95 % des cas sont hors du danger dans ces conditions.
Le ministre Thaddée fait savoir que les centres de dépistage volontaires de Kanyosha a vu ses tentes emportées par de fortes pluies. Le comité interministériel pour la riposte contre la pandémie covid-19 a relocalisé ce centre dans l’espace "Bon Accueil" de Bwiza et ce, à partir de ce mardi 23 mars.
Le ministre Thaddée Ndikumana souligne que dorénavant, sur certaines irrégularités relatifs à l’octroi des certificats de dépistage de covid19, le ministère va procéder à l’informatisation du système de demande de certificat de dépistage à l’institut national de la santé publique pour les avoir sur son appareil téléphonique. N.R.
Burundi - Education
Des cas de vols d’examens signalés dans la commune urbaine de Ntahangwa
Bujumbura, le 23 mars 2021 (Net Press) . Au moment où il y a passage des examens du deuxième trimestre de l’année scolaire 2020/2021, nous apprenons que des échos de vols d’examens arrivent dans des oreilles des curieux, une information d’ailleurs confirmée par la direction provinciale de l’enseignement.
Ces détournements sont signalés dans la commune urbaine de Ntahangwa, au Nord de la capitale économique Bujumbura, aussi bien au primaire qu’au secondaire. Les autorités habilitées indiquent que les enquêtes sont en cours et qu’au cas où l’information serait avérée, il y aurait d’abord identification des établissements responsables de ces vols et puis, la reprise des examens volés. Ch.N.