Bujumbura, le 8 avril 2021 (Net Press) . Une personne non encore identifiée a été retrouvée morte dans la matinée de ce jeudi à la 12ème avenue du quartier Kinanira, dans la zone Musaga, en commune urbaine de Muha, au Sud de la capitale économique Bujumbura. L’administration privilégie qu’il serait tombé dans un caniveau et aurait été emporté par les pluies diluviennes qui se sont abattues hier dans ce quartier.
Selon un domestique qui a découvert le corps le premier, la victime était non identifiable car couvert de boues et des blessures fraiches étaient perceptibles sur sa tête. Cette déclaration rejoint celle d’Eric Uwitonze, le chef de quartier de la zone Kinanira. Cependant, jusqu’à présent, aucune famille n’a signalé la perte d’un homme dans ce quartier, d’où il ne serait pas du quartier.
Dans la même rubrique sécuritaire, Pierre Nkurikiye, le porte-parole du ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique, affirme qu’un enfant de 7 ans a été retrouvé mort noyé dans la rivière Ndurumu, dans la province de Karuzi, au Centre-est du pays.
Selon cette source, tout a commencé lorsque cinq enfants qui venaient de chercher du bois de chauffage sur la colline Gashanga, de la commune Bugenyuzi, de la même entité provinciale, ont été foudroyés. Dans la peur-panique, ils se sont jetés dans la rivière Ndurumu où l’un de ces enfants a été repêché sans vie ce matin.
Pierre Nkurikiye affirme que trois enfants ont été repêchés immédiatement par les passants et ont été transférés à l’hôpital de Buhiga, une commune voisine de la même province, pour les premiers soins. Un enfant de huit ans reste introuvable, sa famille biologique craint qu’il soit mort lui aussi. N.R.
Burundi - Sécurité
Des cas de morts répétitifs ou anathème à Cibitoke ?
Cibitoke, le 8 avril 2021 (Net Press) . Selon nos sources, une sexagénaire du nom de Spéciose Ntamarerero a été tuée par son fils, Emmanuel Ngendanzi, à l’aube de ce mercredi 7 avril vers 2h du matin. C’était sur la colline de Rugeregere, en commune de Rugombo dans la province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays.
Selon nos informations, son fils âgé de 35 ans est l’auteur de ce crime. Nos sources rapportent que Ngendanzi s’est introduit dans la maison de sa mère et l’a tuée à coups de machettes, en visant essentiellement sa tête, ce qui a laissé très peu de chances à la victime, sa mère de survivre car elle est morte sur le champ dans sa chambre à coucher.
Les mêmes sources disent qu’Emmanuel Ngendanzi n’a pas nié les faits devant l’officier de police judiciaire, Opj, chez qui il a avoué s’être vengé car sa mère a refusé de lui morceler une partie des terres comme en guise de succession de son père.
La famille et les voisins demandent que Ngendanzi soit puni de façon exemplaire pour qu’il réponde de ses actes. La police informe qu’elle s’est saisie l’affaire et qu’elle attend le présenter au tribunal dans un procès de flagrance. N.B.
Burundi - Canada –Sécurité
La police canadienne interpelle un Burundais accusé d’un meurtre par attaque armée
Toronto, le 8 avril 2021 (Net Press) . Il s’appelle Lee-Davis Rurimirije, âgé de 20 ans, fils de Feli-Ildefonse Rurimirije, qui a été appréhendé ce mercredi 7 avril par la police de Toronto, au Canada, accusé de participer aux fusillades ayant occasionné un mort et une dame de 27 ans blessée.
Selon le porte-parole de la police à Toronto, ce crime a été commis en date du 29 janvier 2021 dans un endroit appelé communément Mathersfield, dans la ville de Toronto, à l’Est du Canada, sur la rive Ouest du lac Ontario. Un certain SiracTesfay, âgé de 23 ans, a trouvé la mort sur place et une jeune femme de 27 ans a été grièvement blessée.
Et dans la même foulée, Henok Mesgena, âgé de 20 ans, un résident de la ville de Toronto accusé d’être impliqué dans cette fusillade, a été arrêté le même jour du crime. Le Burundais Lee-Davis Rurimirije était longtemps recherché par la police de Toronto et il a été arrêté en date du 6 avril 2021.
Un message du service de communication de la police de Toronto annonce au public de cette ville que toute personne qui aurait une information en rapport de cette fusillade d’informer la police de cette ville de Toronto. N.R.
Burundi - Droits de l’Homme
"Une étude doit être faite pour éradiquer le phénomène « enfant de la rue »", dixit Cnidh
Bujumbura, le 8 avril 2021 (Net Press) . Cette recommandation est de Sixte Vigny Nimuraba, président de la commission nationale indépendante des droits de l’homme, Cnidh, dans une réunion de ce jeudi 8 avril 2021avec les représentant des églises, où il a fait remarquer que le gouvernement et tous les intervenants dans le secteur des enfants doivent d’abord mener une étude pour savoir pourquoi ces enfants se trouvent dans la rue.
Il a indiqué que le fait que le gouvernement prend une décision d’embarquer ces enfants dans des véhicules, les déposent au chef-lieu de la province, prétextant leur réinsertion et qu’après quelques temps, ils retournent dans les rues de la capitale économique ou politique, explique qu’il y a des raisons que le gouvernement doit d’abord saisir.
A la question de savoir si la Cnidh a déjà tenté une telle initiative, le président a répondu par la négative car pour lui, la commission est encore préoccupée par autre chose. Il a néanmoins demandé au ministère de tutelle, aux organisations œuvrant dans ce secteur ainsi qu’aux différentes églises de s’assoir ensemble pour faire une étude et organiser une réinsertion durable de ces enfants. N.B.
Burundi - Justice
Détention préventive maintenue d’un homme qui a des troubles mentaux à Gitega
Gitega, le 8 avril 2021 (Net Press) . Après qu’Emmanuel Ntakiyiruta eut comparu au début de ce mois devant la chambre de conseil du tribunal de grande instance de Gitega, la capitale politique située au Centre du pays, sa détention préventive a été confirmée hier dans l’après-midi.
Rappelons qu’il avait été interpellé le 4 mars dernier devant l’entrée de la prison centrale de Gitega, en train de demander la libération des putschistes. Cet homme aux troubles mentaux connus de tous n’hésitaient même pas à dénoncer les atrocités du Cndd-Fdd quand il était encore au maquis.
Son avocat et sa famille trouvent que cette décision est surprenante car lors de l’audience, la défense avait démontré par A + B que l’homme est malade et qu’un centre spécialisé l’atteste. En outre, elle avait fait savoir que son dossier est vide et qu’Emmanuel Ntakiyiruta devrait être libéré pour qu’il poursuive son traitement.
Au Nord-est du pays et sur la même page judiciaire, la rédaction avait mentionné le cas d’un assassinat à Mukoni, commune et province de Muyinga, d’un civil par un militaire du camp de Mukoni vers 22h30 dans la nuit du 6 avril. Le tribunal de Muyinga, siégeant en flagrance, vient de condamner le caporal Eric Nzobakenga à une prison à vie.
En outre, il devrait payer à la veuve des frais de dédommagement de 20 millions de nos francs. Le tribunal l’a reconnu coupable d’avoir tué Mussa Ntikazokura avec préméditation. Au cours de ce jugement intervenu aujourd’hui, il lui a été accordé 5 jours pour qu’il puisse interjeter appel. J.M.
Burundi - Santé
Un pédiatre s’engage de soigner gratuitement des enfants indigents
Bujumbura, le 8 avril 2021 (Net Press) . Il s’appelle Dr Pie Nibirantije, pédiatre à l’hôpital privé New Hospital, appelé communément "Chez Binagana", qui s’est confié aux confrères de la radio Isanganiro qu’il entend soigner gratuitement les enfants indigents les weekends dans l’optique de les aider.
Selon sa vision des choses, ces enfants sont généralement soignés dans les hôpitaux publics. Or, pendant les weekends, ces derniers ne travaillent pas, ce qui oblige cet enfant à attendre le début de semaine pour se faire soigner car leurs parents n’ont pas de moyens pour les faire administrer dans les hôpitaux privés. Une autre raison qui lui a poussé à entreprendre cette bonne initiative est que lui aussi a fait ses études sur les frais de l’Etat et que ces enfants sont les filles et fils du pays.
A la question de savoir les exigences pour bénéficier les soins à cette hôpital, Dr Nibirantije a répondu que l’enfant va présenter un papier d’indigence qu’il va présenter au réceptionniste qui sera toujours disponible le week-end pour faire un enregistrement. On doit ensuite téléphoner un conseiller sur le numéro71.584.286 où lui écrire un message téléphonique sur le même numéro. C’est lui qui va fixer le rendez-vous pour éviter la perte de temps chez le malade. N.B.
Burundi - Rwanda - Génocide
27ème anniversaire du génocide des Tutsi au Rwanda, Ac-Génocide Canada s’exprime...
Toronto, le 8 avril 2021 (Net Press) . A l’occasion du 27ème anniversaire du génocide des Tutsi au Rwanda, l’association Ac-Génocide Canada a rendu public un communiqué où elle se joint au reste de l’humanité pour saluer la mémoire des victimes et exprime sa compassion aux survivants et à ceux qui ont perdu les leurs.
Cette association déplore qu’un nombre de Burundais, 679 au total, qui sont recherchés par la justice pour leur participation dans le génocide des Tutsi au Rwanda en 1994, ne sont toujours pas arrêtés malgré la demande officielle de ce pays qui date de l’année 2008. Elle craint que cette situation ne perdure car cette requête du Rwanda a été faite auprès du parti politique qui est toujours au pouvoir. Ch.N.
Burundi - Usa - Justice
"Procès Derek Chauvin : la défense veut prouver une mort par overdose pour George Floyd", dixit Rfi
Minneapolis, le 8 avril 2021 (Net Press). Au huitième jour du procès de Derek Chauvin pour le meurtre de George Floyd à Minneapolis, la défense tente de prouver aux jurés que ce n’est pas l’ex-policier mais la drogue qui a tué l’Afro-Américain. Ce mercredi 7 avril, l’avocat de Derek Chauvin pense avoir marqué des points.
Comment interpréter l’une des dernières suppliques de George Floyd alors qu’il est menotté face contre terre ? L’Afro-Américain dit-il aux policiers qu’il a pris trop de drogues ? Eric Nelson, l’avocat de Derek Chauvin, passe et repasse un extrait vidéo quasiment inaudible et pose cette question au témoin numéro 27.
À la seconde écoute, l’agent spécial Reyerson, en charge de l’enquête, finit par répondre que oui, il entend bien George Floyd dire qu’il a pris trop de drogue.
Une petite victoire pour la défense, qui fait tout dans ce procès pour convaincre le jury que George Floyd est mort d’une overdose et non pas asphyxié par Derek Chauvin. Mais une victoire de courte durée. Contre-interrogé par l’accusation quelques minutes plus tard, le témoin numéro 27 se ravise. Non, finalement, il entend en fait George Floyd dire exactement l’inverse.
Séquence déterminante pour le verdict
« Après avoir vu l’extrait complet, que dit George Floyd, selon vous ? », demande l’accusation. « Oui, je crois que M. Floyd dit : "Je ne me drogue pas" », répond le témoin 27. L’accusation enchaîne : « C’est donc assez différent de ce que vous avez compris en voyant juste un bref extrait ? » « Oui, Monsieur », confirme le témoin.
Loin d’être anecdotique, la séquence pourrait en fait déterminer le verdict. Car il suffit, pour la défense, de convaincre un seul juré pour que Derek Chauvin soit acquitté. D.N.