Bururi, le 19 avril 2021 (Net Press) . Il se prénommait Thierry, ce jeune homme berger qui a été tué poignardé dans l’après-midi de ce dimanche au niveau du coup sur la colline Bitezi, de la commune Matana, en province de Bururi, au Sud du pays, par des éléments non encore identifiés. L’administration dit qu’une personne a été interpellée pour une enquête y relative.
Selon nos sources, le jeune homme gardait un troupeau de chèvres et 4 d’entre elles ont été volées. Il a trouvé la mort sur le champ avant que son corps soit jeté dans l’une des vallées de la place, selon des sources concordantes. Son corps a été trouvé par quelqu’un de ce ménage qui est allé à sa recherche car il s’inquiétait du fait que le jeune ne rentre pas les bêtes.
L’administrateur de la commune Matana, Dieudonné Nkunzimana, dit qu’une personne suspecte est entre les mains de la police de Matana pour une enquête y relative et demande à la population de rester sereine et calme et de renforcer la quadrilogie sécuritaire pour la paix et la tranquillité de la commune Matana.
Pour rappel, il y a 3 semaines, deux hommes qui ont volé 2 moutons ont été interpellés en train de les abattre sur la colline Ntega, commune Matana en province de Bururi. Ils sont pour le moment sont sous interrogatoire au parquet de la République près du tribunal de grande instance de Bururi. N.R.
Burundi - Environnement - Sécurité
La rivière Muha : une menace des habitants de Gasekebuye en zone Musaga
Bujumbura, le 19 avril 2021 (Net Press) . Une équipe de journalistes de la rubrique "Environnement" s’est rendue ce lundi 19 avril 2021 au quartier Gasekebuye, en zone Musaga, de la commune urbaine de Muha au Sud de la capitale économique. La population voisine de la rivière Muha s’inquiète que cette rivière, suite aux pluies diluviennes enregistrées, est devenue une menace pour les maisons et la route macadamisée menant vers ce quartier.
Maitre Pascal Runyange, dont une partie de sa maison a été détruite, parle d’une catastrophe qui s’est abattue sur sa famille et son entourage dont les ménage risquent de s’effondrer dans les eaux de la rivière Muha si rien n’est fait en toute urgence. Un effectif non négligeable de maisons ainsi que la route goudronnée de ce quartier risquent de s’abîmer.
Pascal Runyange demande au gouvernement burundais et aux principaux partenaires tant techniques que financiers de voler au secours aux habitants riverains de la rivière Muha qui sont en danger. La capitale économique Bujumbura risque de devenir invivable car pratiquement tous les quartiers neufs sont menacés par les eaux de pluies.
De son côté, le chef de zone de la commune Musaga, Magnus Niyokindi, évoque une situation alarmante suite aux forte pluies diluviennes qui se sont abattues dans la zone. Les rivières Nyakivumba et Muha ont dévié de leurs lits et ont occasionné des dégâts matériels et humains.
Il a demandé à la population voisine de ces rivières de planter des arbres dans les alentours de ces rivières et au gouvernement burundais de mobiliser les partenaires techniques et financiers pour réhabiliter les rives de ces rivières afin d’épargner les familles et les infrastructures publiques contre tous les dangers découlant d’éventuels glissements de terrain.
Le directeur général de la protection civile et président de la plateforme de prévention des risques et catastrophes, Anicet Nibaruta, au cours d’une descente sur terrain à la rivière Mutimbuzi, a indiqué que la population regroupée dans les différentes associations en charge de la protection de l’environnement est appelée à protéger les berges de cette rivière.
En effet, l’exploitation des sables et la plantation des arbres sur les rives de ce point d’eau stabilisent la rivière, ce qui empêche les eaux de cette rivière ou alors des pluies d’envahir l’aéroport international Melchior Ndadaye et la protection des cultures vivrières plantées dans cette localité.
S’exprimant sur la question de la montée inquiétante des eaux du lac Tanganyika, Anicet Nibaruta a répondu que c’est un phénomène cyclique qui vient tous les 60 ans et a expliqué qu’en 1964, les eaux du lac Tanganyika sont montées jusqu’à 4 mètres. Cela n’exclut pas, a-t-il prévenu, que le changement climatique observé ces derniers jours aient occasionné la montée du lac Tanganyika jusqu’à 2 mètres.
Anicet Nibaruta lance un appel aux habitants riverains et menacés de la montée du lac Tanganyika de quitter le lieu car, selon lui, ces habitants peuvent être des proies faciles face aux hippopotames et les crocodiles que regorge le lac Tanganyika. N.R.
Burundi - Agriculture
Etat des lieux de la campagne café 2020-2021 et les préparatifs de la campagne café 2021-2022
Bujumbura, le 19 avril 2021 (Net Press) . La campagne café 2020-2021 a débuté dans le contexte de mise en œuvre de la nouvelle stratégie de redressement, de redynamisation et de la pérennisation de la filière café qui a été adoptée par le gouvernement et qui a été matérialisée par le décret N° 100/001 du 7 janvier 2020.
Celui-ci portant mission, fonctionnement et organisation de l’office pour le développement du café du Burundi « Odeca », d’après le ministre de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage, Déo Guide Rurema, dans un point de presse qu’il a animé aujourd’hui à l’intention des journalistes.
Il a ajouté qu’au cours de la campagne café 2020-2021, 270 stations de dépulpage - lavage appartenant à 57sociétés ont fonctionné. Tous les caféiculteurs qui ont écoulé leur café aux stations de dépulpage - lavage de l’Odeca, des coopératives des caféiculteurs et des sociétés privées, ont été tous payés dans les délais prévus à 550F/Kg de café cerise A et à 275F/Kg de café cerise B.
Le ministre a ajouté que le commerce dans les centres de collecte du café cerise dans les zones couvertes par les stations de lavage est strictement interdit. Il ajoute qu’en cas de besoin de réduire la distance parcourue par le caféiculteur, seul l’Odeca a les prérogatives de donner l’autorisation d’installer un centre de transit et définir l’occupant sur base de la cartographie des sociétés œuvrant dans la filière café. Celui qui passera outre ou qui sera attrapé en train de payer cash sera sanctionné et peut même se voir retirer le droit d’opérer dans la filière café. N.B.
Burundi - Education
Manque criant de bancs pupitres dans certaines écoles du pays
Cankuzo, le 19 avril 2021 (Net Press) . C’est un constat amer dans certaines écoles de la province de Cankuzo, à l’Est du pays, plus précisément dans la commune de Mishiha, où des écoliers poursuivent des études assis à même le sol. Le premier ministre du gouvernement burundais, Alain Guillaume Bunyoni, l’a reconnu vers la fin de la semaine dernière devant les deux chambres réunies lors de la présentation des réalisations de son gouvernement ces six derniers mois. D.N.
Burundi - Commerce
Une mésentente au sein des commerçants du sucre et des dirigeants à Kayanza
Kayanza, le 19 avril 2021 (Net Press) . L’administrateur de la commune Kayanza, de la province du même nom située au Nord du pays, demande aux populations de dénoncer ceux qui vendent le sucre à un prix supérieur à celui fixé par l’Etat.
Un commerçant grossiste qui vend le sucre du nom de Sylvestre Nduwimana a déclaré qu’il n’ y a pas de carence du sucre à Kayanza, ce qui a étonné les commerçants détaillants qui ont rétorqué qu’outre la petite qui n’ pas été écoulé avant la pénurie, le sucre qu’ils vendent provient des autres provinces.
Dans ces conditions, un sac qui s’achetait à 118.000F coûte actuellement 130000F, d’où ils sont obligés de vendre à 3000F le Kg pour ne pas travailler à perte. La population craint que les spéculations peuvent porter le prix du kilo à 5000F comme cela s’est produit l’année passée suite à la pénurie de ce produit.
L’administrateur de la commune Kayanza, Gilbert Nyandwi, tranquillise la population et ajoute qu’il va suivre de près cette question. Il demande à la population de dénoncer ceux qui vendront le sucre à un plus supérieur à 2450F/Kg qui est la somme fixée par l’Etat. Mais une opinion estime que la surveillance de la population pourrait être à l’origine de la pénurie artificielle dans cette province. N.B.
Burundi - Changement Climatique
Gitega prévoit une enveloppe de deux milliards pour protéger le port de Bujumbura
Bujumbura, le 19 avril 2021 (Net Press) . En marge de la visite au port de Bujumbura, la ministre du commerce, de l’industrie et du tourisme, Immaculée Ndabaneze, dans un point de presse tenu à cet effet, a indique que son ministère envisage une enveloppe de 2 milliards de nos francs pour la protection du port de Bujumbura menacé par la montée des eaux du lac Tanganyika.
La ministre a informé qu’en attendant sa réhabilitation, le port de Bujumbura doit être protégé contre les eaux du lac Tanganyika qui pénètrent aisément. Certains endroits ont été endommagés. Pour elle, des travaux d’urgence doivent mener pour que le port de Bujumbura ne soient pas complètement détruit. N.R.
Burundi - Russie - Politique
"Les autorités carcérales russes ont décidé de transférer Alexeï Navalny à l’hôpital", dixit Rfi
Moscou, le 19 avril 2021 (Net Press). Les services carcéraux russes ont décidé ce lundi 19 avril de transférer vers un hôpital pour prisonniers l’opposant russe Alexeï Navalny, en grève de la faim depuis environ trois semaines, tout en jugeant son état de santé « satisfaisant ». « Une commission de médecins (...) a décidé du transfert d’A. Navalny vers une unité hospitalière pour les condamnés qui se trouve sur le territoire de la colonie pénitentiaire n°3 de la région de Vladimir », a indiqué le service carcéral de cette région dans un communiqué.
Dimanche 18 avril, les ministres des Affaires étrangères de l’UE avaient décidé de se pencher aujourd’hui sur le cas Alexeï Navalny, une mesure annoncée par le gouvernement allemand, qui avec la France, avait exhorté les autorités russes à prendre soin du principal détracteur du Kremlin. De son côté, Washington avait mis en garde Moscou qui tentait de rassurer sur la santé de l’opposant. J.M.