Bururi, le 12 août 2021 (Net Press). Selon des informations en provenance de la province de Bururi, au Sud du pays, un veilleur âgé de plus de 60 ans, a été tué vers 1 heure du matin dans la nuit de mercredi à jeudi. Selon des sources à notre disposition, les auteurs de ce crime seraient des bandits qui voulaient voler dans un magasin gardé par cet homme.
Il faut mentionner ici que le veilleur défunt a été tué au moyen d’une grosse pierre et les bandits avaient commencé à creuser pour qu’ils puissent accéder à l’intérieur, mais soudain, ils en ont été empêchés par la lumière des phares d’un véhicule qui venait approvisionner ce magasin en marchandises. N.B.
Burundi – Sécurité
Kayanza : Onze personnes arrêtées !
Kayanza, le 12 août 2021 (Net Press) . Onze personnes ont été arrêtées dans la petite matinée de ce dimanche le 8 août sur les collines Munini et Kibenga, dans la zone Mbirizi, commune Gatara, en province de Kayanza, au Nord du pays. Elles sont toutes accusées de s’interposer aux arrestations de deux rapatriés venus de l’Ouganda.
Des informations à notre disposition indiquent que deux personnes, à savoir un prénommé Eric et Miburo, fraichement rapatriés de l’Ouganda, ont été accueillis chaleureusement par les habitants de la colline Munini avec qui ils ont partagé un verre, ce qui aurait été à l’origine des grincements de dents.
Dans la petite matinée de dimanche, Julien Manirakiza, conseiller de l’administrateur de la commune Gatara, en compagnie de quelques éléments de la police, ont procédé à l’arrestation de ces deux rapatriés. Onze personnes issues desdites collines Munini et Kibenga se sont interposées face à ces arrestations, arguant que ce comportement décourage le rapatriement volontaire prôné par les hautes autorités du pays.
Dans la même foulée, les deux rapatriés et ces onze personnes ont été arrêtées et transmis manu militari au commissariat provincial de la police de Kayanza. Le colonel Rémy Cishahayo, gouverneur de province, a donné la lumière sur ces arrestations. Les deux rapatriés avaient des documents de voyages expirés et ont été relâchés lundi dernier. Les onze autres personnes sont toujours détenues pour cause " la désobéissance face à une autorité ", tout en garantissant que celui qui n’est pas impliqué sera libéré automatiquement. N.R.
Burundi – Politique
Des grognes autour du marché de Kamenge !
Bujumbura, le 12 août 2021 (Net Press) . Les travaux de finissage du marché de Kamenge, au Nord de la capitale économique, vont bon train. Les anciens locataires de ce marché qui est parti en fumée, émettent des doutes sur leur retour au bercail.
Des commerçants qui ont été relocalisés au marché de Kinama saluent les travaux de finissage relatifs à la reconstruction qui vont bon train, mais doutent sur leur éventuel retour pour reprendre leurs activités commerciales dans ce marché.
Selon eux, des rumeurs circulent un peu partout que de nouveaux locataires des places de ce marché seront recrutés à partir des principaux favoris qui ont financé la reconstruction de ce marché.
Cependant, d’autres commerçants trouvent que les travaux de la reconstruction de ce marché qui ont été rehaussés par le président de la République du Burundi, Evariste Ndayishimiye, dont le régime se dit responsable et laborieux, ne peut pas permettre qu’il y ait une politique de deux poids deux mesures sur la redistribution des stands de ce marché. N.R.
Burundi - Agriculture
Satisfaction dans les milieux des théiculteurs
Bujumbura, le 12 août 2021 (Net Press) . Le ministre de l’agriculture, de l’élevage et de l’environnement, Déo Guide Rurema, a animé une conférence de presse ce matin où il a annoncé que le prix du kilo de feuilles vertes passe de 250 à 280 Fbu.
Deo Guide Rurema a fait savoir que dans le but d’augmenter la production de qualité, le ministère ayant l’agriculture dans ses attributions n’a pas oublié les cultures d’exportation et que l’Etat compte redynamiser ce secteur pour une augmentation de la production, en injectant beaucoup de moyens financiers. Tous les efforts ne serviraient à rien si les théiculteurs n’entretiennent pas convenablement leurs champs. Il interpelle tous les théiculteurs de bien entretenir leurs plantations et d’adhérer dans des coopératives, sources de développement durable. Il a demandé à ceux qui arrachent leurs plantations d’abandonner cette mauvaise pratique et d’utiliser des engrais chimiques pour une augmentation de la production.
Deo Guide Rurema dit que pour soutenir les théiculteurs dans leurs efforts d’augmenter la production, l’Etat responsable et laborieux, au cours de cette campagne 2020-2021, malgré la pandémie du covid-19 qui a perturbé les coûts mondiaux, vient de prendre la mesure d’augmenter le prix aux producteurs où le prix de kilo de feuilles vertes est passé de 250 Fbu à 280 Fbu. Il a ajouté que l’Etat prévoit d’autres avantages une fois que les conditions s’améliorent. N.B.
Burundi - Santé
La pandémie du covid-19 se propage davantage dans notre pays
Bujumbura, le 12 août 2021 (Net Press) . C’est ce que révèlent les effectifs du ministère de la santé publique et de lutte contre le sida. Selon ces derniers, 330 nouveaux cas de coronavirus ont été confirmés ce 11 août, soit le chiffre le plus élevé depuis l’apparition de la pandémie de covid-19 dans notre pays, en mars 2020.
Malgré cette situation, il y a un relâchement généralisé en ce qui concerne le strict respect des mesures barrières mises en place par le ministère de tutelle. C’est notamment le port du masque dans des milieux publics, le lavage des mains au savon dont le prix abordable a été fixé par le gouvernement.
Il faut également éviter de se saluer les mains ou de s’embrasser, en plus de la distanciation sociale entre deux personnes. Cependant, les autorités ne mobilisent plus les populations même si le maire de la ville de Bujumbura envisage des sanctions sévères contre les contrevenants à ces mesures.
Nous apprenons que depuis ce matin, tous les bus allant dans les différentes zones de la ville de Bujumbura, la capitale économique, ne peuvent pas démarrer avant de vérifier que tous les passagers portent des masques. Ceux qui sont réticents sont laissés de côté et ils finissent par les acheter au niveau des parkings. J.M.
Burundi - Education
Passation d’examen pour les écoles d’excellence
Bujumbura, le 12 août 2021 (Net Press). Au moment où le concours d’entrée dans une école d’excellence est organisé dans tout le pays ce jeudi 12 août 2021, l’examen se déroule à la normale en commune Mukaza, où notre rédaction a pu se rendre. L’un des enseignants a indiqué à la rédaction que tout se passe normalement à l’exception de quelques absences.
Pour ceux de Muha, ils ont répondu massivement et dit que uniquement les trois premiers de la classe sont concernés par cet examen. N.B.
Burundi - Afrique du sud – Politique
Le président sud-africain devant une commission d’enquêtes
Pretoria, le 12 août 2021 (Net Press) . Le président sud-africain Cyril Ramaphosa, se trouvait ce 11 août devant une commission qui enquête sur le pillage des caisses de l’Etat sous la présidence de Jacob Zuma (2009-2018). Il a reconnu une corruption endémique sous la présidence de ce dernier.
Si le président Ramaphosa, alors vice-président sous le régime Zuma, n’a pas démissionné, c’est qu’il voulait tenter de résister à ce fléau et a affirmé qu’un réseau d’individus était apparemment de connivence avec de hauts fonctionnaires pour occuper des postes et s’emparer d’institutions-clés.
Il a raconté avoir eu « cinq options possibles » : « démissionner, dénoncer, acquiescer et encourager, rester et garder le silence, ou rester et résister », a-t-il énuméré. Et s’il avait démissionné, cela « aurait considérablement réduit sa capacité à contribuer » à limiter la corruption au plus haut niveau, a-t-il plaidé. Il a donc décidé de rester « pour résister à certains des abus de pouvoir les plus flagrants ».
Lors de ce deuxième témoignage devant la commission, M. Ramaphosa a ainsi répondu implicitement aux nombreuses critiques lui reprochant d’être lent ou impuissant face à ce fléau qu’il avait promis de combattre en arrivant au pouvoir. A quelques mois d’élections locales test pour le Congrès national africain (Anc), parti historique qu’il préside aussi, il marque, par son attitude conciliante envers cette commission, sa différence avec M. Zuma. Ce dernier, pour avoir obstinément refusé d’y comparaître, a été condamné à quinze mois de prison ferme, où il dort depuis un mois.
« Mieux vaut tard que jamais »
Paradoxalement, c’est l’exaspération généralisée contre la corruption, comme la pauvreté et les inégalités qui en découlent, qui ont alimenté les violences et les pillages qui ont secoué le pays mi-juillet, initialement déclenchés par son incarcération. Le rapport dit du « Guptagate », en 2016, détaillait comment une fratrie d’hommes d’affaires d’origine indienne, les Gupta, avaient remporté de lucratifs contrats publics et imposé la nomination de certains ministres pour favoriser leurs intérêts.
M. Ramaphosa a justifié d’avoir évité le conflit avec M. Zuma pour ne pas être limogé ou voir son influence, sa « capacité à apporter du changement », considérablement limitée, voire anéantie. Lors de sa première comparution devant la commission, en avril, il avait reconnu que la corruption avait pris racine au sein de l’Anc. Mais, interrogé sur le moment précis où il s’était rendu compte de l’ampleur de ce monstre tentaculaire, il avait botté en touche, affirmant avoir besoin de réfléchir.
Mercredi 11 août, ayant répondu à cette question, il a promis de faire mieux. « Après avoir tracé une ligne dans le sable, et dit déterminer de s’attaquer sérieusement à la corruption, et s’adresse à la commission qu’il pourrait demander de pourquoi il ne l’avait pas fait pendant tant d’années, il répond : "mieux vaux tard que jamais’. A l’issue de ces travaux, fin septembre, la commission pourra transmettre ses conclusions au parquet pour d’éventuelles poursuites. N.R.