Rumonge, le 7 septembre 2021 (Net Press). Quatre présumés bandits armés de fusils ont échangé des tirs avec les militaires de la marine dans la localité de Minago, de la province de Rumonge, au Sud-ouest du pays. Ces affrontements jugés violents par les populations de la place ont eu lieu vers 2 heures du matin.
Selon nos informations, ils ne cessaient de semer la désolation dans cette circonscription ces derniers jours, notamment en volant des outils des pêcheurs et de l’argent. C’est la raison qui a fait que les pêcheurs ont fait parvenir de telles informations aux autorités administratives pour réaction.
Celle-ci n’a pas tardé car les militaires de la marine sont aussitôt saisis, sont vite intervenus et sont partis à la traque de ces voleurs. Ils affirment avoir saisi le bateau à moteur à bord duquel se trouvaient ces bandits, il y avait également du carburant et des bidons qui ont été également saisis.
N’ayant pas de choix, deux bandits ont plongé dans les eaux du lac Tanganyika au moment où deux autres ont été tués comme le précisent les sources de la marine dans la province de Rumonge. D’autres informations indiquent cependant que tous les quatre ont péri dans les affrontements. Les présumés bandits n’ont pas encore été identifiés mais la police de la marine dans la région affirme que des enquêtes se poursuivent. N.B.
Burundi - Sécurité
Une irruption qui inquiète !
Bujumbura, le 7 septembre 2021 (Net Press). Il était vers 23 hoo de ce lundi 6 septembre, une cinquantaine des membres de la ligue des jeunes du parti au pouvoir, les Imbonerakure, armés de gourdins, ont fait irruption au site de Kiyange, dans la zone Burerere, de la commune urbaine de Ntahangwa, au Nord de la capitale économique.
Selon des informations sur place, ils étaient à la traque des ex-fab et des acolytes de l’ancien putschiste, le général Godefroid Niyombare. Il semble qu’ils ont violenté tout passant et ont affiché un comportement qui inquiète les habitants de cette localité.
Selon des témoins qui ont requis l’anonymat, ces Imbonerakure en provenance de Buterere 1 et de la localité de Mubone, ont d’abord violenté le fils et les employés du pasteur Sophonie et ont tenté de l’enlever. N’eût été l’intervention musclée du voisinage, il allait être porté disparu. En route vers ce site, ils ont violenté tout passant, arguant toujours qu’ils étaient à la traque des rebelles qui travaillent de mèche avec le putschiste général Godefroid Niyombare.
D’autres sources évoquent qu’il y’aurait des arrestations des éléments des ex forces armées burundaises, qui ont été relâchés dans la matinée de ce mardi. La population du site de Kiyange demande la sécurisation de cette localité, ciblée par les attaques des Imbonerakure qui font la pluie et le bon temps.
Un Imbonerakure qui a requis l’anonymat s’inscrit en faux contre toutes ces accusations et avance que les rondes nocturnes opérées par les Imbonerakure rentrent dans le cadre de la sécurisation de la zone Buterere, dans la commune urbaine de Ntahangwa, une localité située non loin du parc national de la Rukoko, qui pourrait être, selon lui, la cible d’une attaque armée. N.R.
Burundi - Justice
Rumonge : Un mandat d’élargissement remis en cause par la population de Burambi !
Rumonge, le 7 septembre 2021 (Net Press) . Il s’appelle Evariste Nijimbere, il est accusé d’assassinat de son frère. Il a été arrêté en date 17 juin 2021 sur la colline Gitsinda, de la zone Muzenga, dans la commune Burambi, en province de Rumonge, au Sud-ouest du pays.
Il a été emprisonné à la prison centrale de Murembwe, dans cette entité provinciale et a bénéficié de la liberté provisoire en date du 1er septembre 2021. Vers 3hoo du matin, il a été arrêté de nouveau par la population de cette localité, renforcée par la présence des Imbonerakure qui le taxaient de danger public.
Comme l’on peut lire sur son mandat d’élargissement émis par l’officier du ministère public près du tribunal de grande instance de Rumonge, Célestin Irambona s’appuie sur l’article 405 du code de procédure pénal pour tranquilliser qu’il n’y a pas lieu de craindre sa fuite et que sa mise en liberté n’entrave en rien la poursuite d’instruction.
Nous apprenons que dans la matinée de ce lundi, l’on a procédé à sa nouvelle arrestation et a été remis au cachot du commissariat communal de Burambi pour épargner cette localité d’un danger public.
Selon la population de cette localité, il est impensable que le criminel qui a assassiné son frère au su et vu de tout le monde soit relâché par le parquet de la République près du tribunal de grande instance de Rumonge. Qu’il ne soit pas une entrave pour la sécurité de la colline Gitsinga, l’idée n’ pas convaincu car la population qui a aidé à son arrestation pourrait être la cible de toutes formes d’agression et de vengeance. N.R.
Burundi - Agriculture
Validation du plan national d’investissement agricole
Bujumbura, le 7 septembre 2021 (Net Press) . Cette activité a été organisée ce lundi 6 septembre 2021 par le ministère de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage, où son secrétaire permanent, Emmanuel Ndorimana, a fait savoir que ce rapport va servir de guide dans l’actualisation des documents pour l’élaboration de la politique nationale d’investissement agricole, Pnia, 2021-2027.
Il a ajouté que même si le Pnia 2016-2020 a eu la note de 88%, les défis n’ont pas manqué suite à la crise de 2015, mais également à la pandémie du covid-19 au niveau mondial, d’où le manque de ressources financières pour la mise en œuvre des activités du plan national d’investissement agricole.
Le secrétaire permanent a fait savoir que le ministre attend de cette évaluation un travail de qualité qui améliorera le fond et la forme et que le Pnia 2021-2027 sera bâti sur ce rapport. Signalons que le rapport final d’évaluation du plan national d’investissement agricole 2016-2020 a été validé après quelques corrections et recommandations qui seront inclues dans le nouveau Pnia, troisième génération. N.B.
Bururi –Transport
Lancement des activités de contrôle technique pour les véhicules et motos à Bururi.
Bururi, le 7 septembre 2021 (Net Press) . La ministre du commerce, des transports, industrie et tourisme, Capitoline Niyonizigiye, a procédé ce lundi 6 septembre au chef-lieu de la province de Bururi, au Sud du pays, au lancement des activités de contrôle technique pour les véhicules et motos. Les propriétaires des engins s’en réjouissent.
Dans son mot d’accueil, le colonel Léonidas Bandenzamaso, gouverneur de la province de Bururi, a indiqué qu’avant, les propriétaires des véhicules dépensaient beaucoup d’argent et beaucoup de temps pour se rendre à Bujumbura pour faire le contrôle technique de leurs véhicules ou motos car ils devaient se rendre sur place.
Capitoline Niyonizigiye, la ministre en charge du commerce, du transport, des industries et du tourisme, qui a procédé au lancement officiel des activités de contrôle technique, a demandé au personnel de agence de l’Otraco de Bururi de mieux servir ceux qui vont se confier à eux et leur a demandé d’éviter de demander des pots de vins.
Il a lancé un appel aux propriétaires des véhicules ou motos des provinces du sud du Burundi à se confier à cette agence de l’Otraco de Bururi pour le contrôle technique de leurs véhicules. Elle a indiqué que la décentralisation de cette activité à travers les régions du Burundi contribuera à la réduction du nombre d’accidents routiers et préservera la vie des populations qui périssaient dans des accidents de la circulation routière suite au mauvais état des véhicules.
La population détentrice des véhicules et motos des provinces du sud se réjouissent de l’implantation d’une agence de l’Otraco qui va offrir des services de contrôle technique. Signalons que l’agence de l’Otraco est la troisième ouverte à l’intérieur du pays après celle de Gitega et de Ngozi par le ministère ayant le transport dans ses attributions. J.M.
Burundi – Education
70% est la note exigée pour accéder à l’école d’excellence
Bujumbura, le 7 septembre 2021 (Net Press) . Cela est sorti d’une déclaration du ministre de l’éducation et de la recherche scientifique, François Havyarimana, ce lundi 6 septembre 2021, où il a fait savoir que l’effectif total des élèves qui fréquenteront les 5 écoles d’excellence qui se trouvent dans tout le pays est de 240.
François Havyarimana dit que pour sauvegarder un enseignement de qualité, l’on a exigé que pour être orienté à l’école d’excellence, on doit absolument avoir une note de 70% et l’orientation tiendra compte de sa situation géographique au moment où ces cinq écoles sont éparpillées dans tout le pays.
Le ministre a indiqué qu’il y a des provinces où les élèves n’ont pas cette note, comme ceux de Kayanza, de Kirundo et de Cankuzo. Dans ces conditions, même s’ils sont premiers de classe, a poursuivi le ministre, ils ne bénéficieront de ce privilège. Ils seront dans l’obligation de choisir parmi les autres élèves qui ont obtenu cette note, selon la proximité de ces écoles.
Le ministre Havyarimana a terminé en rappelant que les notes de concours, que ce soit ceux de la 9ème où d’accès à l’école d’excellence, sont affichées devant le bureau de l’enseignement au niveau communal. N.B.