Muramvya, le 28 septembre 2021 (Net Press). Dans la nuit de ce lundi à mardi 28 septembre, un homme armé a tendu un piège à 4 personnes qui rentraient chez elles dans la commune de Shombo, de la province de Muramvya, au Centre du pays. Elles venaient du marché de bétail de Buye et le bandit a tiré sur elles et une d’entre elles, Pierre Claver Ntiranyibagira, est décédée suite à ses blessures.
Le voleur a ensuite pillé les biens des autres qui étaient terrorisés par son forfait. Il a pu leur soutirer de l’argent dont le montant n’est pas encore connu ainsi que des téléphones portables avant de se disperser dans la nature. La police et l’administration locales confirment l’information et indiquent que les enquêtes sont déjà en cours pour identifier le malfaiteur.
Au Sud de la capitale économique Bujumbura, un enfant a été tué par une grenade. C’était dans la soirée de ce lundi 27 septembre 2021 lorsqu’une grenade a été lancée à Ruziba, en zone Kanyosha, chez un certain Gaparata. Les sources sur place disent qu’il s’agissait des personnes qui étaient en train de prendre un verre et subitement, l’un d’eux a commencé une dispute qui a dégénéré puis il est sorti et a amené une grenade qu’il a larguée et qui a emporté l’enfant et blessant deux personnes, dont une bonne d’enfant et un autre passant. Ces derniers ont été évacués vers l’hôpital.
Les mêmes sources disent que le présumé auteur a été arrêté par la police pour question d’enquêtes. Signalons que la prolifération d’armes en mairie de Bujumbura est devenue une réalité au moment où le même jour, à Carama, en commune Ntahangwa, un fusil a tué une femme et le détenteur de cette arme s’est volatilisé en laissant le fusil sur place. D.N./N.B.
Burundi - Sécurité
Un cadre du ministère ayant l’intérieur dans ses activités succombe à ses blessures
Bujumbura, le 28 septembre 2021 (Net Press) . Elle s’appelle Chantal Hatungimana, elle était la directrice de rapatriement au ministère burundais de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique, nommée par décret présidentiel en date du 28 avril 2021. Elle a succombé à ses blessures dans l’après-midi de ce lundi, après avoir été atteinte par des balles réelles dans le ventre hier vers 9hoo au quartier Carama, de la zone Kinama, dans la commune urbaine de Ntahangwa, au nord de la capitale économique.
Pour rappel, la victime s’apprêtait à se rendre au service lorsqu’elle a été la cible d’une attaque meurtrière avec un fusil de type Kalashnkov que l’auteur non encore identifié avait caché dans un bidon. Ce dernier a pris le large au moyen d’une moto. De son côté, la victime avait été évacuée à l’hôpital roi Khaled pour les premiers soins.
Dans la même rubrique sécuritaire, un directeur de l’école fondamentale de Karonge, en province de Makamba, au Sud du pays, est entre la vie et la mort à l’hôpital de Makamba. Selon des sources sur place, il a été sérieusement tabassé dans la nuit de ce lundi 27 septembre, attrapé en flagrant délit en pleines relations intimes avec son ancienne élève.
Tout a commencé lorsque cette élève à l’école fondamentale, vers 22hoo de ce lundi, échangeait des texto avec son ancien éducateur et sous l’œil vigilant de ses frères. Dans la même foulée, la jeune fille s’est précipitée pour sortir et coucher avec cet éducateur.
En pleine action, tous les membres de la famille ont sérieusement passé à tabac ce directeur de l’Ecofo Karonge, il a été transporté manu militari à bord d’une ambulance à l’hôpital de Makamba où il serait dans un état critique.
Cependant, d’autres sources indiquent que le parquet de la République de Makamba l’attend de pied ferme pour un procès de fragrance. L’on se souviendra que de tels comportements avaient été combattus et annihilés sous le régime de Jean-Baptiste Bagaza, 1976 – 1987.
En effet, un responsable scolaire attrapé en pleine adultère avec une élève était puni d’une peine de prison ferme de 25 ans. C’est ainsi que les enseignants ont abandonné la manie de courtiser les élèves ou toute autre personne encore mineure. N.R.
Burundi - Justice
Récupération de 150 ha de terres appartenant à l’Etat en commune Bugabira
Kirundo, le 28 septembre 2021 (Net Press). La commission nationale terre et autres biens a récupéré plus de 150 ha appartenant à l’Etat. L’administrateur de la commune Bugabira de la province Kirundo, (Nord du pays, Eric Twizeyimana, a fait savoir que ces terres avaient été accordées aux réfugiés rwandais basés au Burundi en 1959 et de retour dans leur pays, ils ont donné ces terres soit gratuitement soit par vente à la population.
Eric Twizeyimana dit que cette commission a pu récupérer 158 ha qui appartenaient à l’Etat et dit que les terres de l’Etat, même si on l’occupait pendant une longue période, il reste le patrimoine de l’Etat et tôt ou tard, cette terre doit être restituée à l’Etat. N.B.
Burundi – Politique
“Et au-delà de l’intolérance politique”, clame un opposant
Ngozi, le 28 septembre 2021 (Net Press) . Un responsable local du parti Cnl, le principal parti politique de l’opposition, en commune Ruhororo, dans la province de Ngozi, au Nord, parle de l’au–delà de l’intolérance politique qui sévit dans cette entité communale.
Selon les témoins, la maison du responsable du principal parti d’opposition Cnl sur la colline de Gitaramuka, dans la commune de Ruhororo, a été entachée d’excréments le soir de ce dimanche et parlent des actes d’intimidation à l’endroit des opposants politiques suivis des différentes humiliations qui prennent une allure inquiétante.
La représentation locale du parti Cnl parle de résurgence des cas d’intolérance politique et affirme que les excréments humains ont été déposés devant sa maison. « Ils ont même été placés sur la serrure de sa porte d’entrée pour l’empêcher d’ouvrir », raconte son voisin.
Selon la même source, des jeunes Imbonerakure du parti au pouvoir sont soupçonnés d’avoir déposé ces matières fécales devant l’entrée du domicile de ce militant du parti de l’opposition. Ce représentant local du Cnl affirme qu’un geste similaire avait été posé un peu avant les élections de 2020.
Jonas Nahimana, ce responsable du parti Cnl clame que l’intolérance politique prend une allure inquiétante dans cette localité, d’autant plus que la semaine passée, la permanence communale a été détruite, les portes et fenêtres ont été enlevées et les chaises trouées.
Des actes d’intolérance politique continuent de se manifester dans le pays, estiment des responsables du Cnl. Ils donnent pour exemples les récentes destructions des locaux de ce parti à Buyenzi et à Gitaza. C’est en commune de Muhuta dans la province de Rumonge (sud-ouest du Burundi). N.R.
Burundi - Administration
L’assemblée nationale déclare indésirable un des siens
Bujumbura, le 28 septembre 2021 (Net Press) . Ceci figure dans une correspondance signée par le président de l’assemblée nationale, Daniel Gélase Ndabirabe, le 23 septembre 2021 où il a informé les responsables de « Tax Justice net work Africa », qu’Apollinaire Nishirimbere est déclaré indésirable au sein de l’assemblée nationale et que toutes les actions contraires à la présente n’engagent pas l’institution.
Cela a eu lieu au moment où Apollinaire Nishirimbere a eu une audience du vice-président de l’assemblée nationale pour lui annoncer qu’il avait gagné la bourse de 18 mois pour le master en France à partir du mois de septembre.
Le président de l’assemblée nationale a fait savoir qu’à partir du mois de septembre, cet homme a arrêté son travail à l’assemblée nationale, d’où il a conclu qu’il n’est plus membre du personnel de l’assemblée nationale et il n’est plus membre de la commission « Tax justice network Africa » de l’assemblée nationale du Burundi.
Le président de l’assemblée nationale a ajouté que Nishirimbere ne peut plus agir au nom de cette institution car elle ne l’a pas mandaté. La même correspondance continue en disant que le comportement indigne de consiste à organiser une activité qui impliquait les honorables députés burundais qui devraient se rendre à Dakar suivre une activité de Tax justice network Africa.
Cela fait que l’assemblée nationale informe les responsables de Tax justice network Africa qu’Apollinaire Nishirimbere est déclaré indésirable au sein de l’assemblée nationale et que toutes les actions contraires à la présente n’engagent pas l’institution. N.B.
Burundi – Santé
L’Olucome pour la vaccination de la population burundaise
Bujumbura, le 28 septembre 2021 (Net Press). A travers un communiqué de presse rendu public ce 27 septembre, l’observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques, Olucome, estime que le droit à la santé est un droit reconnu par la constitution du pays et des mécanismes internationaux relatifs aux droits sociaux et économiques.
Il se dit donc très préoccupé par des conséquences néfastes que subit le peuple burundais sur les plans économique, social et sur la circulation des Burundais à l’étranger suite au discours peu clair du gouvernement par rapport à la vaccination de la population contre le covid-19. Il en va aussi du manque de données fiables relatives aux effectifs des contaminés, des malades, des décès et des guéris qui sont régulièrement publiés.
L’Olucome regrette que les mesures barrières ne soient pas scrupuleusement respectées, surtout par les autorités et demande de les renforcer et de les élargir. Pour cet observatoire, la seule arme aujourd’hui reconnue comme efficace dans la lutte contre la pandémie de covid-19 est le vaccin.
Il déplore le fait que certains mettent en doute les bienfaits du vaccin alors que dans leur jeune âge, ils ont été vaccinés contre certaines maladies. Par ailleurs, ils font vacciner leurs enfants sans se soucier de leurs effets secondaires. L’observatoire est convaincu que ce ne sont pas les Burundais qui soient mieux outillés que la Chine, les Etats-Unis, le Japon, etc, en matière des effets secondaires sur le vaccin du covid-19.
Pourtant, ces pays ont choisi de vacciner leurs populations car cela ne servirait à rien de planifier le développement des populations avant de protéger leur santé. Cela est d’autant plus dangereux que les professeurs, infirmiers, médecins, fonctionnaires et commerçants, bref les élites, sont les plus exposés car ils sont en contact avec beaucoup de gens.
Le Burundi, Erythrée, Haïti et la Corée du Nord sont les seuls pays qui n’ont pas encore commencé la vaccination de leurs populations contre le covid-19, prévient l’Olucome. Il demande au gouvernement de respecter le droit à la santé de ses citoyens en donnant un message clair de vaccination en masse, à commencer les plus hauts serviteurs du peuple. Ch.N.