Bururi, le 2 novembre 2021 (Net Press). Il s’appelle Fréderic Ndagijimana, son corps sans vie a été retrouvé dans la vallée de Banda, sur la colline de Bihanga, en commune de Matana de la province de Bururi, au Sud du pays. C’était ce dimanche 31 octobre dans les heures de l’avant-midi.
Des sources administratives indiquent que la victime qui résidait sur cette colline a été tuée par des éléments non encore identifiés et le cadavre présentait des blessures sur son corps. La police indique avoir arrêté deux personnes suspectes pour une enquête y relative afin d’identifier les auteurs et les mobiles du crime.
Et quand quelques coins du pays n’arrêtent de compter ses morts !
Pour rappel, le dimanche dernier n’a pas été tendre en province de Cibitoke, où trois corps sans vie d’hommes et une femme ont été découverts par des bergers non loin de la rivière Ruzizi, à la transversale 3 de la colline de Mparambo, en commune de Rugombo, dans la province de Cibitoke, au Nord–ouest du pays.
Une opinion dit que la rivière de la Rusizi est devenue le dépotoir des cadavres tués généralement ailleurs comme le disent souvent les autorités locales. Les habitants de la localité craignent pour leur santé d’autant plus que certains cadavres sont retrouvés en état d’extrême décomposition au moment où d’autres sont repêchés flottant sur les eaux de cette rivière. N.R.
Burundi – Sécurité - Administration
Recrutement des candidats policiers de la 1ère classe et des sous-officiers policier
Bujumbura, le 2 novembre 2021 (Net Press) . Cette information a été annoncée dans un communiqué du ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique, qui a été lu par l’Opc1 Didace Mazoya, chargé du recrutement de ces deux catégories de policiers ce mardi 2 novembre 2021.
Il a fait savoir que les inscriptions débuteront le 4 novembre 2021 pour terminer le 17 du mois en cours. Didace Mazoya demande aux administratifs chargés de livrer les documents de leur faciliter la tâche pour que ces candidats constituent leurs dossiers dans les meilleurs délais.
Il a demandé à ceux qui envisagent de se faire inscrire de ne pas déclarer de fausses informations relatives notamment à l’âge, à l’ethnie, à l’état-civil, avant d’ajouter que ceux qui seront reconnus coupables seront poursuivis, de même que celui qui aura facilité de telles tricheries.
Il a enfin annoncé que ce travail se fera dans toutes les communes du pays à partir du 4 novembre 2021, chaque fois à partir de 8h à 12h et de 14h à 17h jusqu’au 17 novembre 2021. N.B.
Burundi - Politique
Quand les membres du parti au pouvoir se substituent aux forces de l’ordre pour traquer les irréguliers !
Karusi, le 2 novembre 2021 (Net Press) . Nous sommes sur la colline Rusi, de la commune de Shombo, en province de Karusi, au Centre-est du pays. Des informations en provenance de cette contrée rapportent que les membres de la ligue des jeunes du parti aux affaires, « les Imbonerakure », ont arrêté 13 membres de l’opposition (conseil national pour la liberté).
Selon les mêmes sources, ils sont tous accusés de tenir une réunion illégale, un argumentaire que contestent les habitants de Shombo, qui affirment par ailleurs sans tergiverser que le parti au pouvoir, Cndd-Fdd, se substitue à la police pour traquer les irréguliers. La même opinion indique que les Imbonerakure devraient savoir qu’ils n’ont pas la qualité de désigner qui est irrégulier, qui ne l’est pas.
Le secrétaire communal du Cndd-Fdd, Désiré Ndahabonimana, confirme la détention des 13 opposants. Le parti Cnl s’est arrogé le droit d’organiser une rencontre de plusieurs militants au sein de la permanence collinaire alors que la loi sur les partis politiques autorise de telles réunions pour les organes dirigeants seulement. C’est la raison pour laquelle ils ont été arrêtés.
Cependant, la même opinion se demande pourquoi ces membres du parti aux affaires Imbonerakure, commandités par le secrétaire communal du parti de l’Aigle dans la contrée, s’arrogent le droit d’arrêter des membres de l’opposition, prétextant qu’ils tiennent une réunion illégale. En cas pareils, poursuit l’opinion, les récalcitrants de la loi sur les partis politiques devraient être interpellés par la police, de concert avec l’administration.
Et dans la même foulée, nous apprenons qu’Abdoul Ndayishimiye surnommé Sheikh a été kidnappé ce lundi 1er novembre vers 17h30 sur la sous-colline de Rubuye. C’est sur la colline de Mparambo 1, dans la commune de Rugombo (province de Cibitoke, Nord-ouest du Burundi). Ses ravisseurs seraient venus à bord du véhicule à vitres teintées. Ses proches demandent d’être informés sur des raisons de son enlèvement et de l’endroit où il a été emmené.
Les voisins affirment que les ravisseurs de M. Ndayishimiye ont profité d’une forte précipitation pour l’enlever. Et un véhicule à vitres teintées s’est garé chez Ndayishimiye, des hommes à bord du véhicule sont entrés immédiatement dans sa maison avant de le ligoter et de repartir à toute allure. N.R.
Burundi – Energie - Politique
Plusieurs milliards de nos francs dépensés par le gouvernement éviter de revoir à la hausse le prix du carburant
Bujumbura, le 2 novembre 2021 (Net Press) . Alors que la question du carburant reste une problématique depuis 3 mois, certaines personnes demandent de revoir à la hausse le prix du carburant au lieu de s’embourber dans des spéculations généralisées. La population dit que le manque de devises serait la cause de cette pénurie.
Abraham Uwizeye, ministre ayant l’hydraulique dans ses attributions, alors qu’il répondait aux questions orales des parlementaires ce 28 octobre dernier, a fait savoir que les autres pays ont revu à la hausse le prix du carburant mais que notre pays ne l’a pas fait, de peur que cela n’entraîne la flambée des autres produits.
Le ministre Uwizeye a déclaré que l’Etat supporte les frais supplémentaires en payant 3 milliards chaque année. Il a fait savoir qu’en ce qui concerne le stock stratégique, il est pour le moment presque épuisé mais que le gouvernement entend le reconstituer prochainement.
Dans le même ordre d’idées, la population de la province de Makamba dit qu’elle est désœuvrée suite au manque de carburant car même si les stations parviennent à avoir ce produit, il leur est demandé d’amener le véhicule alors que la plupart des clients l’achètent pour leurs moulins ou alors pour les bateaux.
La population demande à l’Etat de trouver une solution urbi et orbi à ce problème qui n’a que trop duré pour qu’elle ne meure pas de faim. Selon des informations dignes de foi, la banque mondiale aurait accordé des devises à tous les pays du monde pour lutter contre le covid-19 et relancer de ce fait l’économie mondiale paralysée par la pandémie.
Selon les mêmes informations, le Burundi va également bénéficier de cette manne en provenance de l’institution mondiale malgré son isolement sur le plan international, ce qui va donner une bouffée d’oxygène à son économie presqu’en agonie. Cependant, l’on ne précise pas le montant qui reviendra à notre pays ni à quelle période il sera décaissé. N.B.
Burundi - Politique
Réalisation trimestrielle du ministère ayant l’Eac dans ses attributions
Bujumbura, le 2 novembre 2021 (Net Press). Elle a été présentée par Ezéchiel Nibigira, ministre des affaires de la communauté est-africaine, de la jeunesse, du sport et de la culture. Il a fait savoir que les réalisations ont eu lieu dans quatre domaines, à savoir l’intégration du Burundi au sein de la communauté est-africaine, la jeunesse, le sport et la culture.
Le ministre a fait savoir que dans le secteur de l’intégration du Burundi au sein de la communauté est-africaine, parmi les réalisations, figure celle du suivi de la mise en œuvre des décisions et des directives du sommet, du conseil des ministres et de tous les conseils sectoriels de la communauté est-africaine et de la mise en œuvre des projets et programmes régionaux et nationaux, y compris l’harmonisation institutionnelle.
Quant au secteur de la culture, il a parlé de l’organisation d’un festival qui a vu la participation de son excellence le président de la République qui avait comme thème « Twubake uburundi bwakaka dushingiye kumico yacu » (Construisons un Burundi prospère sur base de la culture burundaise, Ndrl). L’événement a vu la participation de 540 festivaliers en provenance des 18provinces qui ont échangé leurs expériences. Il y a eu enfin des réflexions sur les voies et moyens de sauvegarder et de promouvoir la culture burundaise. N.B.
Burundi - Administration
Les passants menacés de paiement de taxes pour avoir traversé le boulevard de l’Uprona par voie routière
Bujumbura, le 2 novembre 2021 (Net Press). A la jonction entre le Boulevard de l’Uprona et la route dite « Avenue de la Mission », une sorte de pont aérien a été construit pour que les piétons l’empruntent, afin d’éviter de traverser par la route. Ces activités avaient été financées par la Bancobu qui estimait qu’une circulation routière à cet endroit gênait à la fois les passants et les automobilistes.
Mais ce don n’a pas été accueilli par des populations, surtout celles qui avancent en âge, qui estiment que c’est trop leur demander de gravir les escaliers d’un côté et d’en redescendre de l’autre. D’autres indiquent qu’il est inconfortable de passer à cet endroit pour des piétons qui sont malades. Non content de ce comportement des populations, le gouvernement prévoit une amende de 10.000 Fbu pour les récalcitrants.
C’est une surprise désagréable pour les piétons car il y en a qui disent qu’ils n’étaient pas au courant qu’il est interdit de traverser cette route. Ils demandent à ce gouvernement de faire une large diffusion de cette information pour éviter des amendes inutiles liées à l’ignorance de cette mesure.
L’administrateur de la commune urbaine de Mukaza, Rénovât Sindayihebura, dit qu’il ne met pas en avant les sanctions, mais que la population doit comprendre que c’est pour prévenir les accidents. Quant aux malades et aux vieillards, la police qui opère dans les environs va s’en occuper et les aider à traverser.
Burundi - Humanitaire
Le Hcr remet une assistance en non vivres à environ 400 victimes de la montée des eaux du lac Tanganyika
Rumonge, le 2 novembre 2021 (Net Press) . Environ 400 personnes victimes de la montée des eaux du lac de Tanganyika ont reçu une assistance en non vivres de la part du Hcr dans la province de Rumonge, au Sud-ouest du pays.
Le chef de la zone urbaine de Rumonge indiqué que ce vendredi le 29 octobre 2021, le Hcr, le bureau de terrain de Makamba, a remis une assistance des non vivres composés de couverture, de seaux, des nattes et des savons. Il a précisé que chaque victime a reçu une assistance composée d’une couverture, d’un seau, de trois nattes et de cinq savons.
Ces personnes qui ont bénéficié de cette assistance proviennent des quartiers de Kanyenkoko, du quartier Iteba, du quartier urbain et du quartier Nkayamba, évaluées à 400 individus, a-t-il indiqué. Ces personnes sont sans logement car leurs maisons ont été submergées parles eaux du lac Tanganyika.
Un des bénéficiaires a remercié beaucoup ce geste posé par le Hcr, mais a demandé des solutions durables à leur situation. Il a sollicité aux autorités administratives de rendre disponible un nouveau site plus sûr où seront construites leurs maisons afin d’avoir accès au droit de logement comme d’autres Burundais. F.N.
Burundi – Trafic Lacustre
Les petits pêcheurs dit"Abatondezi" en langue nationale demandent la réduction de taxe sur leurs pirogues.
Rumonge, le 2 novembre 2021 (Net Press) . Les petits pêcheurs demandent la réduction de la taxe sur leurs pirogues.
Ces petits pêcheurs indiquent que la taxe sur leurs petites pirogues est fixée à 200.000fbu, ce qui est une somme très exorbitante. Ils indiquent qu’ils travaillent en solo dans une petite barque avec un petit chiffre d’affaires. Ils demandent que cette taxe de deux cents mille francs burundais (200.000fbu) soit revue à la baisse.
Ils ont introduit cette demande à la veille de l’opération d’immatriculation des pirogues. Le nombre de ces petits pêcheurs ne cesse d’augmenter, selon le président de la fédération des pêcheurs du Burundi. Ces derniers demandent une réunion avec le responsable du département de la pêche pour lui exposer leurs doléances et leurs désidératas.
Ces pêcheurs pratiquent la pêche pendant la journée. Ils pêchent essentiellement le poisson Mukeke. Une certaine opinion demande que cette nouvelle sorte de pêche soit développée car elle occupe beaucoup de jeunes gens. Cette nouvelle sorte de pêche contribue également à augmenter le poisson sur le marché, selon certains consommateurs. D.N.
Burundi – Onu – Communication
L’Onu s’exprime à l’occasion de la journée internationale de fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes
New York, le 2 novembre 2021 (Net Press). Il y a 8 ans jour pour jour, le 2 novembre 2013, la journaliste Ghislaine Dupont et le technicien Claude Verlon étaient assassinés à Kidal, dans le nord du Mali. En leur mémoire, RFI a créé la bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon. De Son côté, l’Onu a fait du 2 novembre de chaque année une journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes.
A cette occasion, le secrétaire général de l’Onu a livré un message que la rédaction livre entièrement aux lecteurs de Net Press. Signalons enfin que Ghislaine Dupont est très connue ici au Burundi pour y avoir exercé pendant plusieurs années, toujours pour le compte de la radio mondiale, Rfi.
« L’an dernier, d’après l’UNESCO, 62 journalistes dans le monde ont été tués à raison de leur travail.
« Si beaucoup ont perdu la vie en couvrant un conflit, le nombre de professionnels des médias tués en dehors des zones de conflit a augmenté ces dernières années. Dans de nombreux pays, le simple fait d’enquêter sur la corruption, les trafics, les violations des droits humains ou les questions environnementales met la vie des journalistes en danger.
« L’impunité pour les meurtres de journalistes est extrêmement élevée. Selon l’UNESCO, près de 9 cas sur 10 restent impunis. Les journalistes font en outre face à une multitude d’autres périls : enlèvement, torture, détention arbitraire, campagne de désinformation, harcèlement, notamment dans la sphère numérique. Les femmes journalistes sont tout particulièrement exposées à la violence en ligne.
« Les crimes contre les journalistes ont une influence énorme sur la société tout entière. De tels faits empêchent en effet les citoyens de prendre des décisions éclairées. La pandémie de COVID-19 et la pandémie parallèle de désinformation ont montré que l’accès aux faits et aux informations scientifiques était une véritable question de vie ou de mort. Lorsque l’accès à l’information est menacé, c’est la démocratie et l’état de droit qui sont ébranlés.
« En cette Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes, nous rendons hommage au travail des journalistes tués dans l’exercice de leur métier et demandons que justice soit faite pour les crimes commis à leur encontre.
« Je demande instamment aux États Membres et à la communauté internationale d’être solidaires des journalistes dans le monde entier, aujourd’hui comme chaque jour, et de faire preuve de la volonté politique nécessaire pour enquêter sur les crimes commis contre les journalistes et les professionnels des médias et pour en poursuivre les auteurs avec la plus grande fermeté. » J.M.