Cibitoke, le 25 avril 2022 (Net Press) . Le corps sans vie en décomposition de James Niyonzima a été découvert dans la petite matinée de ce dimanche 24 avril sur la colline de Rusororo, en commune de Rugombo, de la province de Cibitoke, au nord-ouest du pays. Des sources sur place indiquent que cet orpailleur partageait la soirée bien arrosée avec ses amis vendredi 22 avril et depuis, il était introuvable. Son corps sans vie a été découvert dans une fosse d’extraction de minerais
Cependant, d’autres trouvent qu’il a été tué à la machette d’autant plus que son corps sans vie en décomposition présentait des blessures. Des interrogations planent sur les mobiles de cet assassinat d’autant plus que la victime était en parfaite harmonie avec son entourage.
Gilbert Manirakiza, l’administrateur communal, privilégie la piste que la victime serait morte suite à éboulement d’une montagne qui s’est effondrée sur elle alors qu’elle était occupée à l’extraction illicite de l’or. Il demande à sa famille biologique d’attendre le résultat d’une enquête policière en cours. N.R.
Burundi – Justice
Les avocats-conseil du Dr. Christophe Sahabo dénoncent une détention illégale
Bujumbura, le 25 avril 2022 (Net Press). En date du 21 avril 2022, deux avocats-conseil du Dr. Christophe Sahabo, en l’occurrence Mes Emmanuel Hakizimana et Ernest Ndikumana, ont saisi le procureur général de la République pour dénoncer la détention illégale du Dr. Christophe Sahabo.
Ils indiquent qu’en date du 1er avril, alors qu’il était encore au service vers 19h30, il a été obligé par le service national des renseignements de quitter son bureau pour être conduit et détenu dans le cachot du Snr et cela, sans mandat ni motif connu de sa détention jusqu’aujourd’hui. Pour ces avocats, cela correspond à l’enlèvement d’une personne dont le ministère public a l’obligation légale et professionnelle de sanctionner et de rétablir la victime dans ses droits.
Les deux avocats précisent que depuis le jour de son emprisonnement jusqu’à la date de la signature de ce document, personne ne peut le voir, même les membres de sa famille et ses avocats-conseils alors qu’il est asthmatique. Malgré les crises sévères qu’il a connues pendant cette période, poursuivent-ils, il a été privé de son droit légitime de se faire soigner dans un centre sanitaire approprié pour cette maladie.
Pour ces avocats, cela créé un grand traumatisme moral dans le chef de la personne détenue et de ses proches, lequel traumatisme est bien connu des pouvoirs publics d’une part, par rapport à la plus haute institution de notre pays à laquelle le Snr est hiérarchiquement rattaché et d’autre part, par le fait que les officiers de l’importe quel corps de police, le Snr y compris, sont en droit pénal, les yeux et les oreilles du ministère public.
En tant qu’avocats-conseil du Dr. Christophe Sahabo, ils lancent un cri d’alarme au procureur général de la République sur le fait que nul ne peut être détenu sans mandat, sans motif connu et pendant la nuit. Ils rappellent également que la période légale de détention d’une personne ne peut excéder sept jours, ce délai ne pouvant être renouvelé qu’une et une seule fois au maximum et cela, sur décision du ministère public, en application de l’article 34 du code de procédure pénale.
Il va entamer sa quatrième semaine de privation de liberté, après avoir été enlevé et détenu par le Snr, sans motif connu de sa détention et sans droit de visite par les membres de sa famille, par ses proches et par ses avocats-conseil. Son enlèvement et sa détention dans de telles conditions violent gravement les textes nationaux, régionaux et internationaux de protection des droits de l’homme, constatent-ils.
Sans entrer dans les détails de tels instruments, ils précisent que les dispositions des textes nationaux violées par le Snr sont celles relatives aux principes selon lesquels la liberté est la règle, tandis que la détention est l’exception, l’innocence est toujours présumée tant que la personne n’a pas encore été condamnée définitivement par le juge compétent.
Enfin, ils interpellent sa haute autorité et responsabilité pour que la loi soit pleinement respectée et que le Dr. Christophe Sahabo retrouve rapidement sa liberté. Au cas où il y aurait l’un ou l’autre motif valable de poursuite à son endroit, que cette dernière se fasse dans le strict respect de la loi et des droits de l’homme. D.N.
Burundi - Justice
Le tribunal de grande instance de Ngozi requiert une lourde condamnation à un présumé « assassin d’une fille mineure »
Ngozi, le 25 avril 2022 (Net Press). Le procès est tombé dans l’après-midi de ce lundi, le tribunal de grande instance de Ngozi, (Nord du pays), siégeant en matière répressive a requis une condamnation à perpétuité d’un certain Elie Irakoze, accusé « d’avoir tué avec préméditation une fille mineure après l’avoir engrossée » et à une amende de 10 millions de nos francs.
L’inculpé a plaidé coupable et a avancé qu’il était en état d’ébriété mêlée de la prise du chanvre au moment de l’acte criminel, ce qui laisse entendre que cette juridiction n’a pas allégé sa peine. L’on se rappellera que l’inculpé avait été arrêté en mairie de Bujumbura, la capitale économique du pays pour être jugé au ressort judiciaire de Ngozi où le crime a été commis. N.R.
Burundi - Politique
Rumonge : Le parti Cndd-Fdd sur la colline Kizigo dans le collimateur des inflexibles !
Rumonge, le 25 avril 2022 (Net Press). Dans une note affichée dans certains coins de la colline Kizigo, dans la zone de Magara, en commune de Bugarama, de la province de Rumonge, au Sud-ouest du pays, le secrétaire du parti au pouvoir (Cndd-Fdd), Elie Nsengiyumva, a pris une mesure interdisant certaines activités génératrices de revenus à certains « Cnddfddistes » jugés inflexibles.
Comme l’on peut lire dans cette note, François Nduwimana et le prénommé Eric de cette colline sont jugés d’avoir lancé des propos calomnieux et diffamatoires face aux leaders de cette formation politique aux affaires de cette colline et d’avoir lancé des propos insultants et qui ternissent l’image de ce parti dans cette localité.
Pour cela, à partir du 16 avril jusqu’au 16 juin 2022, toutes les activités génératrices de revenus leur sont retirées et demande à l’administration de veiller à la mise en application de cette mesure qui rentre dans le cadre de corriger les délinquants de cette formation politique.
Selon une opinion, cette mesure devrait rentrer dans le domaine de la loi et non la volonté d’un gradé du parti au pouvoir qui ne parvient pas à différencier les affaires de l’administration et celles du parti aux affaires. N.R.
Burundi - Administration
Les commissariats provinciaux dotés de nouveaux commissaires
Gitega, le 25 avril 2022 (Net Press) . Un décret signé par le président de la République, le premier ministre et le ministre ayant la sécurité publique dans ses attributions, portant le N° 100/045 du président de la République du 21 avril 2022 a nommé les 18 commissaires provinciaux de toutes les provinces du pays.
Ce décret demande au ministre de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique, Gervais Ndirakobuca, de mettre en exécution le présent décret qui est entré en vigueur le jour de sa signature. N.B.
Burundi - Société
Les employeurs sur le point de payer l’assurance et la protection sociale à leurs travailleurs domestiques et ceux travaillant dans le secteur informel
Bujumbura, le 25 avril 2022 (Net Press) . Tels sont les propos du Dr. Thaddée Ndikumana, le ministre de la fonction publique à la fin de la semaine passée, au cours d’une réunion avec le comité national du travail. Les participants à cette réunion ont analysé les textes d’application du code du travail.
Le ministre Ndikumana a indiqué que le premier texte concerne les textes réglementaires régissant les domestiques où il a fait savoir que cette catégorie représente un pourcentage non négligeable. Pour cela, les travailleurs doivent avoir un texte réglementaire qui les protège et les chefs de ménage doivent payer pour eux l’assurance et la protection sociale.
Thaddée Ndikumana a fait savoir que l’autre texte concerne le travail du secteur informel où il a informé que ce secteur constitue 90% des travailleurs en général et a ajouté qu’ils vont établir des textes réglementaires y relatifs pour pouvoir inciter les travailleurs du secteur informel à emprunter le chemin du secteur structuré pour pouvoir augmenter la productivité mais aussi assurer la protection sociale des travailleurs qui sont dans ce domaine. Le ministre a conclu que tous ces textes font référence au nouveau code du travail qui est en vigueur. N.B.
Burundi - Santé
228 millions de cas du paludisme détectés dans les régions africaines avec plus de 602.020 décès
Bujumbura, le 25 avril 2022 (Net Press) . Ceci figure dans une déclaration du représentant de l’organisation mondiale de la santé, Oms au Burundi à l’occasion de la Journée mondiale du paludisme célébrée le 25 avril de chaque année. Le thème mondial retenu pour l’édition 2022 est « Innover pour réduire la charge du paludisme et sauver des vies. »
Le représentant de l’Oms au Burundi a fait savoir que cette journée est célébrée pour attirer l’attention du monde entier sur le paludisme et son impact dévastateur sur les familles, les communautés et le développement de la société, surtout en Afrique subsaharienne.
Il a mentionné que le paludisme reste un problème majeur de santé publique et de développement en Afrique avec plus de 228 millions de cas détectés dans les régions africaine de l’OMS et 602.020 décès.
Pour lui, malgré la pandémie du covid-19, des succès importants ont été enregistrés l’année dernière en matière de la lutte contre le paludisme où il a cité l’utilisation du 1er vaccin anti paludisme pour prévenir cette maladie chez les enfants âgés de six mois à cinq ans et habitant dans la région où la transmission est modérée. Il a ajouté que l’objectif est de réduire le nombre de personnes qui contractent le paludisme et décèdent de cette maladie.
La ministre de la santé et de lutte contre le sida, Dr. Sylvie Nzeyimana, dans un communiqué sur la journée mondiale du paludisme, a fait savoir que cette journée est célébrée à partir de 2008, dans le but de sensibiliser la population sur la lutte contre le paludisme car cette maladie laisse beaucoup de maux que ce soit en familles, dans l’entourage et au niveau du développement durable.
A propos du vaccin mis en place par l’Oms l’année passée, elle a indiqué que c’est une bonne nouvelle de sauver la vie des enfants car ce sont eux qui sont vénérables à la maladie. Elle a ajouté que ces vaccins ne sont pas encore disponibles dans tous les pays, que c’est pourquoi dans notre pays, nous devons continuer à lutter contre cette maladie.
Elle a renchéri que l’Etat a mis en place toutes les stratégies pour que les médicaments contre le paludisme ainsi que tous les instruments utilisés pour soigner le paludisme reste disponible. Elle a clôturé en disant que les cérémonies de la journée mondiale du paludisme dans notre pays sont prévues le 6 mai 2022 en commune et province Muyinga, au Nord-est du pays. N.B.
Burundi – France – Politique
Emmanuel Macron ou le moindre mal pour les Français
Paris, le 25 avril 2022 (Net Press) . C’est dans la journée de ce 24 avril que les Français, estimés à 48 millions, ont été obligés de choisir entre deux personnalités finalistes du 1er tour une semaine plus tôt, en l’occurrence Emmanuel Macron, président sortant, président du parti La République En Marche, candidat à sa propre succession et Marine Le Pen, présidente du Rassemblement National.
Selon les derniers résultats présentés, Emmanuel Macron a été réélu avec un score de 58,54 % contre 41,46 % pour Marine Le Pen. Pour des analystes français, les deux candidats n’ont pas la confiance des Français, mais ceux-ci ont été obligés de choisir le moindre mal. Le président Emmanuel Macron l’a reconnu d’ailleurs dans son discours car il a affirmé que les Français ne l’ont pas voté pour ses idées, mais pour faire barrage à l’extrême droite.
Cela se voit aussi par comparaison aux résultats de 2017 où le candidat Emmanuel Macron avait recueilli 66,1% contre 33,9% pour Marine Le Pen. Un autre indicateur de ce manque de confiance est le taux d’abstention qui a été de 28,1% contre 25,4% en 2017. Ceci veut dire qu’un effectif aussi élevé de Français n’ont pas fait de déplacement pour élire les nouveaux dirigeants.
Cette situation montre que les idées de Marine Le Pen ont gagné du terrain, d’où elle s’est félicitée malgré son échec. La présidente du RN a fait savoir que le résultat du soir de ce 24 avril est une victoire éclatante car pour elle, c’est la première fois que sa formation politique atteint un tel pourcentage, plus de 40% du moins.
Malgré cette autoglorification de Marine Le Pen, c’est la troisième fois que sa famille biologique perd les élections dans une période de 20 ans. L’on se souviendra que Jean Marie Le Pen, son père, avait été finaliste lors du premier tour en 2002 derrière Jacques Chirac et avant Lionel Jospin. Il décida dès lors de se retirer de la politique.
Jean Marie Le Pen dut faire face au président sortant Jacques Chirac deux semaines plus tard. Ce dernier avait eu un score brejnévien de 82,21% contre 17,19% pour Jean Marie Le Pen. La candidate malheureuse d’hier qui va sur ses 55 ans devrait logiquement laisser la bataille politique au profit des plus jeunes qui émergent dans ce pays, en témoigne Emmanuel Macron, qui n’a aujourd’hui que 44 ans.
Des messages de félicitations à l’endroit du président élu ont été enregistrés de toutes parts, à commencer par les Etats-Unis, le Canada, l’Allemagne, la Russie, l’Ukraine, la Belgique, l’Italie, l’Espagne, etc. Même l’Afrique n’a pas été en reste car, outre le Sénégal, la Côte d’Ivoire, tout comme les Français qui vivent dans ce pays, ont manifesté leur soulagement avec la réélection d’Emmanuel Macron même s’ils n’approuvent pas les programmes des deux finalistes du premier tour. Ils ont indiqué que « Quand il pleut à Paris, Abidjan est mouillé ».
Les Français n’ont pas donné de carte blanche à Emmanuel Macron au regard des résultats. D’ailleurs, Marine Le Pen et Jean Luc Mélenchon ont appelé les Français à se lancer d’ores et déjà dans la bataille pour les législatives des 12 et 19 juin prochain, pour dire qu’Emmanuel Macron n’aura pas de « lune de miel » politique, notamment une grâce de 100 jours que l’on accorde généralement aux présidents élus.
Signalons enfin que la réélection d’Emmanuel Macron est qualifiée d’historique car il vient de rempiler pour deux mandats successifs après Jacques Chirac en 2002. Les successeurs de ce dernier, en l’occurrence Nicolas Sarkozy (2007) et François Hollande (2012), ont exercé chacun un mandat de 5 ans, ce qui laissait croire à une crise d’hommes politiques en France pendant 20 ans. J.M.
Burundi - Ouganda – Politique
Derrière l’anniversaire du tout puissant fils de Museveni, un agenda caché
Kampala, le 25 avril 2022 (Net Press) . Kampala fête le 48ème anniversaire du fils du président ougandais Kaguta Yoweri Museveni, Muhoozi Kanerugaba, l’héritier incontournable, fête d’un héritier qui claque l’armée pour prendre la température du monde politique ougandais, pas n’importe lequel car il vise le fauteuil occupé par son père depuis 1986.
Agé de 48 ans ce dimanche 24 avril, le fils du président ougandais Yoweli Kaguta Museveni au pouvoir depuis 36 ans, va gonfler le rang des fils des bien aimés des présidents africains qui garderont le statu de « fils de », du Gabon au Tchad en passant par le Togo.
Un annif nourri par des invitations plus Vip
Un tweet de Muhoozi Kainerugaba annonce même que son « oncle, le très grand commandant, président et leader du Rwanda, sera présent à la célébration de l’anniversaire ».
Et dans la foulée, en marge de cet anniversaire, le président du Rwanda, Paul Kagame, est arrivé dimanche 24 avril en Ouganda pour sa première visite en quatre ans, un déplacement privé, signe supplémentaire d’un rapprochement entre ces deux pays voisins d’Afrique de l’Est.
M. Kagame est arrivé à Kampala pour une rencontre avec son homologue ougandais Yoweri Museveni, 77 ans et pour assister au 48e anniversaire du fils de ce dernier, Muhoozi Kainerugaba, grand artisan du rapprochement entre les deux pays, selon la radiodiffusion publique rwandaise.
Pressenti pour succéder à son père malgré ses dénégations, M. Kainerugaba a connu une ascension rapide à la tête de l’armée ougandaise dont il dirige les forces terrestres. Il est aussi conseiller spécial à la présidence. Ses discussions avec M. Kagame ont notamment conduit à la réouverture de la frontière terrestre en janvier, qui avait été brusquement fermée en 2019 en pleines tensions entre les deux pays. N.R.