Bujumbura, le 12 mai 2022 (Net Press). La police burundaise, via le porte-parole du ministère de l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire, a montré ce jeudi 4 personnes, dont un militaire encore en fonctions, qui participent à de multiples crimes, comme des vols à main armée, voire des assassinats, dans plusieurs coins de la capitale économique Bujumbura.
Pierre Nkurikiye semble se plaindre du fait que ces criminels, quand ils sont appréhendés et remis à la justice, ceux-ci sont relâchés quelques temps après et reprennent presqu’aussitôt leurs pratiques criminelles. Il demande à la justice de tout faire pour punir de tels criminels conformément à la loi.
L’on saura que les quatre personnes montrées aujourd’hui ne sont pas les seules. Pierre Nkurikiye fait savoir qu’il y a d’autres criminels qui sont activement recherchés et qui doivent être arrêtés d’un moment à l’autre. Signalons enfin qu’à part ces quatre personnes arrêtées, la police a saisi également le véhicule dont ils se servaient pour commettre ces forfaits. J.M.
Burundi-Sécurité
Ngozi : Une femme tuée en commune de Busiga
Ngozi, le 12 mai 2022 (Net Press). Une femme du troisième âge a été tuée dans la nuit de ce mercredi 11 mai vers 21 heures, sur la colline Nyanza–Tubiri, de la commune de Busiga, en province de Ngozi, au Nord du pays. Le présumé auteur de ce meurtre est le beau–frère de la victime qui est pour le moment en cavale.
Selon nos informations, la victime a été poignardée à l’aide d’un couteau, les voisins ont été alertés par des cris de détresse et elle gisait dans un bain de sang avant de mourir quelques minutes après. Ses voisins s’apprêtaient à l’évacuer vers l’hôpital autonome de Ngozi.
Cependant, des informations filtrent que la victime entretenait de mauvaises relations avec son meurtrier liées aux conflits fonciers, selon toujours des sources en provenance de cette entité provinciale.
Le commissariat communal de la police de Busiga est à la recherche de ce présumé criminel. Des nouvelles informations qui nous parviennent indiquent qu’il aurait trompé la vigilance des gardes-frontières pour se réfugier au district de Nyaruguru, au sud du Rwanda voisin.
Dans la même rubrique sécuritaire, un enfant a été tué empoisonné, 51 autres ont été admis dans un état critique dans les structures sanitaires. Les faits se sont déroulés sur les sous collines Bombi 1 et 2, sur la colline Mahande, en commune de Murwi, de la province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays.
L’administrateur de la commune de Murwi indique que les victimes avaient consommé de la pâte de manioc empoisonnée par des éléments non encore connus dans la soirée de ce lundi 9 mai. Un enfant a trouvé la mort ce mercredi, 38 autres ont été admis à l’hôpital communal de Murwi, dont 13 sont soignés à l’hôpital de Cibitoke. Nous apprenons que leur santé s’améliore progressivement. N.R.
Burundi – Sécurité Routière - Politique
L’enregistrement des enjeux roulant motos tuk tuk et vélos connait des irrégularités
Bujumbura, le 12 mai 2022 (Net Press) . Ce sont des propos de Gervais Ndirakobuca, ministre de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique, ce jeudi 12 mai 2022 lors d’une réunion avec les administratifs et le corps de sécurité pour évaluer le travail de recensements des engins roulants (motos dites « Jeho kuki », des vélos de sport et des tricycles tuk-tuk), opérant en mairie de Bujumbura.
D’après cette autorité, cet enregistrement a connu trop d’irrégularités. En effet, le nombre de personnes qui sont venues se faire enregistrer pour demander l’autorisation de se déplacer vers le centre-ville par ces outils sont de 1813 motos, 13711 vélos de sport. De leur côté, les motos dites « Jeho Kuki » sont au nombre de 5874 et 5 tricycles tuk-tuk pour des personnes malades.
Gervais Ndirakobuca a indiqué qu’à voir les effectifs qu’il a reçus, il a constaté qu’il y a des gens mal intentionnés qui s’opposent toujours à de l’ordre. Il a poursuivi qu’au cours du premier enregistrement, les effectifs étaient identiques à ceux du deuxième tour, d’où le ministre Ndirakobuca estime qu’il est temps d’arrêter ce désordre et ceux, dans la stricte neutralité pour l’intérêt commun.
Pour lui, après l’interdiction de la circulation de ces engins roulants, la situation sécuritaire s’est nettement améliorée au centre-ville de Bujumbura. Cependant, le manque de carburant a causé des problèmes même si la population a salué la décision, il reste des mesures d’accompagnement, a-t-il renchéri.
Du côté de la mairie qui a effectué ce travail, le conseiller du maire en matière de sécurité a fait savoir que les documents demandés pour les motos de promenade étaient la carte rose et la carte d’identité du propriétaire. Quant aux motos dites « Jeho Kuki » et les vélos de sport, on a exigé uniquement les cartes d’identité et c’est la catégorie où on enregistre beaucoup d’erreurs, probablement parce qu’on n’a pas exigé la présence du propriétaire.
L’inspecteur général de police, Christophe Manirambona, dit qu’on a sauté quelques étapes dans ce recensement car les vélos et les motos « jehokuki » ont des numéros de série d’où ils peuvent les consulter dans le second recensement.
Un autre problème soulevé est lié aux gens qui transportent des réservoirs de la moto à la recherche du carburant comme ceux de Kamesa. A la question des motards et des taxis-vélos qui demandent d’accéder aux marchés comme celui dit Cotebu ou Sion, le ministre a répondu que même les marchés périphériques sont aussi exploitables.
Il a demandé à la mairie et la police de refaire le recensement en consultant les techniciens, en commençant par l’identification des motards de l’Etat les importations temporaires, IT ainsi que les corps diplomatiques avec les attestations des services concernés confirmés par le chef de services de ces engins. Par après, il faut planifier les lieux et le jour de recenser les autres vélos et motos « jehokuki » qui restent pour éviter les tricheries qui se sont observées dans ce recensement. N.B.
Burundi - Administration
Conférence de presse des syndicats des travailleurs des sociétés du secteur de gardiennage
Bujumbura, le 12 mai 2022 (Net Press) . Ce jeudi 12 mai 2022, la coalition des travailleurs de la société burundaise pour la protection, surveillance et gardiennage « SY-TRA-SO BU-PSG » en sigle, a organisé une conférence de presse dans le but de rendre public les conditions de vie dans lesquelles se trouvent les travailleurs de ce secteur, telles que contenues dans les cahiers de revendication des syndicats de travailleurs des sociétés du secteur de gardiennage, dans l’objectif d’y trouver un remède.
Celui qui a représenté les syndicats de gardiennage a expliqué que les motifs de réaliser cette conférence de presse sont la violation du code du travail burundais et autres instruments, tant nationaux qu’internationaux, manifestés par les employeurs, un manque de dialogue social en milieu du travail, les licenciements abusifs qui s’observent du jour au lendemain, surtout à l’égard des leaders des syndicats, l’exploitation de l’homme par l’homme faite par les employeurs, les revendications antérieures des syndicats des travailleurs non honorées.
Le chargé de recouvrement et de contrôle à la INSS affirme qu’il y a du personnel de ces syndicats qui ne sont pas affiliés à la INSS et d’autres qui sont affiliés, mais qui connaissent des irrégularités alors que d’autres n’ont pas même de matricule pour les affilier à la INSS. Il a ajouté qu’ils ont tout fait avec certains représentants des syndicats mais, qu’il y a encore des étapes à franchir. Il a renchéri que l’INSS poursuit des procédures jusqu’à bloquer les comptes de la société et poursuit les démarches jusqu’à aller à la justice. Il a conclu ses propos en disant que même dans une réunion organisée par le ministère de la sécurité publique à l’endroit des employeurs et l’INSS, il a plaidé pour que les employeurs qui ne cotisent pas pour leurs employés soient rayés de la liste des employeurs afin de respecter la loi. N.B.
Burundi - Culture
L’artiste musicien ougandais, José Chameleone, en visite au Burundi
Bujumbura, le 12 mai 2022 (Net Press). L’artiste et musicien ougandais, Joseph Mayanja, mieux connu sous le nom de scène de José Chameleone, est arrivé vers 12 hoo à l’aéroport international Melchior Ndadaye, pour une visite de deux jours. Il compte faire deux concerts centrés sur la bonne collaboration entre les musiciens burundais et ougandais.
José Chameleone, dans une conférence de presse tenue à cet effet, parle d’un Burundi beau et paisible, d’une hospitalité légendaire et se rappelle de ses souvenirs heureux lorsqu’il habitait au quartier Bwiza, dans la commune urbaine de Mukaza, dont il admire une gastronomie hors du commun, d’un bon repas de riz connu, communément appelé « Pilao ».
Cet artiste et musicien ougandais indique que sa visite s’inscrit dans le cadre de renouer de bonnes relations avec les artistes et musiciens burundais couplé d’échanges d’expériences. Deux concerts, l’un à l’Entente sportive qui aura lieu ce samedi 14 mai et l’autre à Von Beach Ressort, Q. Kajaga, prévu pour demain, seront au menu de son agenda. N.R.
Burundi – Rdc – Justice
« Le colonel Christian Kenga Kenga condamné à mort en appel dans le procès Chebeya/Bazana », dixit Rfi
Kinshasa, le 12 mai 2022 (Net Press) . La haute cour militaire a rendu son verdict dans le procès en appel de l’assassinat des défenseurs des droits de l’homme Floribert Chebeya et Fidèle Bazana. Le colonel de la police Kenga Kenga écope de la peine capitale et l’un de ses collaborateurs, le sous commissaire Jacques Migabo, de douze ans ferme. Le major Paul Mwilambwe Londa, lui, a été acquitté.
Le colonel Christian Kenga Kenga n’a pas assisté à une seule audience hormis celle de l’identification. La Haute Cour militaire a reconnu ce commandant du bataillon Simba, coupable de l’assassinat de Floribert Chebeya et de Fidèle Bazana. C’est lui qui avait coordonné l’opération ce soir du 1er juin 2010. Il écope de la peine capitale, celle-ci n’étant cependant plus appliquée dans le pays.
Le sous commissaire Jacques Migabo était l’un de ses collaborateurs. Il est l’un de ceux qui avaient avoué avoir étranglé les deux défenseurs des droits de l’homme. Il a écopé de douze ans de prison ferme assortie de deux ans de sûreté. La Haute Cour lui a reconnu les circonstances atténuantes pour avoir coopéré avec la justice.
Enfin, le major Paul Mwilambwe Londa, chargé de la sécurité des installations de l’inspection générale de la police nationale, avait témoigné avec force détails sur le déroulement du double crime observé depuis son poste de travail. Il a même risqué sa vie lorsqu’il s’est présenté devant la justice militaire.
Déporté vers Lubumbashi, il a depuis quitté le pays pour se mettre à l’abri. Paul Mwilambwe a ainsi été acquitté par la Haute Cour militaire. « Tout au long de l’instruction, il a été clair que notre client était innocent et qu’il avait d’ailleurs été victime d’un double enlèvement, ce qui a fait qu’il n’a pas pu présenter ses moyens devant la justice militaire », souligne Me Juvénal Kivuruga Lingani, l’un des avocats de Mwilambwe. D.N.