Rumonge, le 20 août 2022 (Net Press) . Des informations en provenance de la province de Rumonge, au Sud-ouest du pays, rapportent qu’un enfant a été battu puis brûlé par des personnes adultes. Le forfait a eu lieu dans la commune de Muhuta, comme l’affirment les sources policières locales.
Selon les mêmes sources, l’enfant a été violenté car il était suspecté d’avoir volé de la viande dans une maison. Il a été sauvé par des membres du comité mixte de sécurité, selon toujours les informations sur place. Trois personnes ont été interpellées mercredi 17août par la police et sont gardées au cachot de la police à Gitaza, dans la même commune de Muhuta, pour des raisons d’enquêtes.
Des sources proches des défenseurs des droits humains s’inscrivent en faux contre des malfaiteurs qui maltraitent les enfants. Ainsi, ces dernières demandent des sanctions aussi sévères que dissuasives des auteurs de ce crime, d’autant plus que de tels phénomènes ne sont pas fréquents dans la zone précitée. D.N.
Burundi - Communication
La société Lacell Su réagit à la décision du directeur général de l’Arct
Bujumbura, le 20 août 2022 (Net Press) . Dans sa livraison de ce 19 août, la rédaction avait fait part d’une décision du directeur général de l’agence de régulation et de contrôle des télécommunications, Dr. Samuel Muhizi, obligeant la société Lacell Su, société-mère de la téléphonie mobile Smart, de fermer définitivement ses portes.
Selon cette décision, malgré les différentes réunions organisées, les correspondances échangées et les mises en demeure adressées au sujet du renouvellement de la licence de cette société et la liquidation des dettes dues à l’Etat par la société Lacell Su, cette agence de régulation a constaté que la société n’a pas pu honorer ses engagements envers le Burundi.
La réaction de cette dernière ne s’est pas fait attendre. Dans une correspondance du 19 août adressée au directeur général de l’Arct, le directeur général de Lacell Su, Anthony Kiuna, réservant lui aussi des copies au chef de cabinet civil du président de la République et au ministre ayant la sécurité ses attributions, a fait savoir qu’elle souhaite apporter des précisions.
Elle a mentionné qu’elle a payé tous ses arriérés estimés à 6.654.894.491 Fbu au 30 mai 2022. Elle trouve que ces paiements ont été reconnus et acquittés par l’office burundais des recettes, Obr. Les seules taxes impayées sont les factures actuelles émises entre juillet et août 2022 qui totalisent 1.325.221.501 de nos francs. Pour cette société, ces factures ont toujours fait l’objet de rapprochement qui n’a été finalisé par l’Arct et Lacell Su que le 17 août 2022 et que les factures révisées ont été émises le 18 août 2022.
Cette société affirme en outre avoir payé un montant de 1.481.696.202 Fbu qui a été convenu et promis d’être rapproché par l’Obr et l’Arct mais qui n’a jamais été rapproché à ce jour. Il se base sur une lettre de l’Obr datée du 12 juillet 2022. En outre, Lacell Su a un remboursement de Tva de 950 millions de francs burundais qui a été rapproché entre l’Obr et Lacell Su mais n’a pas encore été sur le compte de Lacell Su.
Pour l’autorité de Lacell Su, cette société a une demande de remboursement total de 2,4 milliards Fbu par rapport au montant à payer de 1,3 milliards Fbu. Dans cette correspondance, il souhaite réitérer que la fermeture continue de tous les comptes bancaires de Lacell et la détention de ses véhicules à moteur, malgré le paiement de tous les arriérés d’impôts ont eu un impact négatif sur les opérations de la société et ont rendu impossible le traitement des paiements d’impôts à temps car Lacell doit demander plusieurs autorisations avant d’effectuer tout transfert.
A la lumière des éclaircissements ci-dessus, poursuit le directeur général de Lacell Su, cette fermeture brutale de ses services sur base d’ « arriérés d’impôts impayés » est injuste et a impacté ses clients, ses employés, ses distributeurs et tous les différents services au Burundi travaillant dans ses circuits de distribution.
Le directeur général de Lacell Su termine sa correspondance en tenant à confirmer que malgré la fermeture, la société procédera au paiement des taxes actuelles de 1.325.221.501 Fbu et espère que tous ses comptes bancaires seront rouverts et que tous ses véhicules à moteur seront restitués. La lettre a été rédigée au lendemain de la décision de fermeture le 18 août 2022. J.M.
Burundi - Fonction publique
« Des stands garnis au salon de l’emploi de l’édition 2022 », dixit le journal « La Voix de l’Enseignant »
Bujumbura, le 20 août 2022 (Net Press) . « Un partenariat public-privé pour la promotion de l’emploi et la culture entrepreneuriale des jeunes, source du développement durable », c’est le thème retenu au salon de l’emploi, édition 2022. Les produits des stands étaient variés. Il s’agit des produits agricoles, des produits artisanaux comme les perles, les chaussures, les habits, ….
Cela montre qu’après la formation scolaire, les jeunes burundais peuvent créer leurs propres emplois à partir de leur talents ou inspiration des autres. Dans la capitale politique au stade Ingoma de Gitega, en date du 18/8/2022 le Vice-Président Prosper Bazombanza a ouvert le salon de l’emploi.
Le constat est que les jeunes burundais ont des talents et sont à mesure de créer leurs propres emplois. Les jeunes d’aujourd’hui ont vraiment un esprit entrepreneurial. Certains sont capables de fabriquer des biscuits à partir des patates douces, des jus à partir des avocats...
Sur une autre rubrique, notre confrère indique que les médias sont impliqués dans la lutte contrele travail des enfants. Le syndicat des Travailleurs de l’Enseignement (STEB) exécute un projet sur la lutte contre le travail des enfants en zone Rukaramu province de Bujumbura depuis 2021. Et dans son volet de sensibilisation, pour que la place de l’enfant soit l’école et non dans les travaux durs, des journalistes des différentes medias ont été informés ce mercredi 17 Août 2022 sur les conventions 138 et 182 de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) afin que ces derniers puissant contribuer à l’abolition des travaux durs pour les enfants.
Quant à la politique salariale, la Cosesona fustige la déclaration du ministre des finances. Dans son communiqué du 16 août 2022, la fédération des syndicats des enseignants sort de son silence pour informer les fonctionnaires en général et les enseignants en particuliers sur la polémique que pose la mise en œuvre de la politique salariale.
Victor Ndabaniwe, président de cette plateforme syndicale, indique que « le retard dans la mise en œuvre de la politique salariale équitable n’est pas justifié par l’absence d’experts locaux en calcul des rémunérations du fait que le Comité Technique de Pilotage de la Politique Salariale dont la COSESONA est membre n’a pas encore déclaré son incapacité”.
Il précise que les rémunérations des fonctionnaires sont régulièrement calculées sans aucun obstacle. Pour lui, “la communication du Ministre des Finances constitue une provocation de la masse des fonctionnaires”. Ces derniers s’étant abstenus depuis 2020, année buttoir de mise en œuvre de la politique salariale.
Il trouve que “la mise en œuvre effective de la politique salariale a déjà commencé avec la loi budgétaire 2021-2022 comme le stipule l’ordonnance ministérielle conjointe sur le déblocage administratif de la carrière et la nouvelle indemnité d’ajustement salariale”. La fédération COSESONA estime que loin de tranquilliser, l’intervention d’une si haute autorité ne fait plutôt qu’exacerber la colère des fonctionnaires.
Selon toujours ce confrère, le service des étudiants accuse un retard dans la livraison des documents. Les nombreux étudiants demandeurs de service pour l’un ou l’autre document au service des étudiants évoquent la lenteur de leur obtention.
Les services académiques sont essentiels pour les étudiants qui fréquentent ou ayant fréquenté l’université du Burundi. Entre autres documents, ils y cherchent les diplômes, les attestations diverses comme celles de réussites ou d’inscription, les cartes d’étudiants. Ch.N.
Burundi – Onu – Humanitaire
Le secrétaire général de l’Onu s’exprime à l’occasion de la journée mondiale de l’aide humanitaire
New York, le 20 août 2022 (Net Press) . Le 19 août de chaque année, le monde entier célèbre la journée de l’aide humanitaire. A cette occasion, le secrétaire général des Nations unies a publié un message relatif à cette journée. La rédaction de Net Press a reçu une copie qu’elle livre entièrement à son lectorat.
« Comme dit le proverbe, « Il faut tout un village pour élever un enfant ».
« Il faut aussi tout un village pour aider les personnes en proie à une crise humanitaire.
« Ce village comprend les personnes touchées, toujours les premières à intervenir lorsqu’une catastrophe frappe – dans un esprit d’entraide entre voisins.
« Il comprend la communauté mondiale qui se mobilise pour aider ces personnes à se relever et à reconstruire.
« Il comprend aussi des centaines de milliers de travailleurs et travailleuses humanitaires – œuvrant à titre bénévole ou professionnel.
« Ce village dispense des soins de santé et des services éducatifs et apporte
« eau et nourriture,
« abri et protection,
« aide et espoir.
« Très loin des projecteurs, les humanitaires travaillent sans relâche pour faire de notre planète un monde meilleur.
« Envers et contre tout, souvent au péril de leur vie, les humanitaires apaisent les souffrances dans les conditions les plus dangereuses qui soient.
« Jamais le nombre de personnes ayant besoin d’une aide humanitaire n’a été aussi élevé qu’aujourd’hui ; les conflits, les changements climatiques, la COVID-19, la pauvreté, la faim et des déplacements d’une ampleur inégalée en sont la cause.
« En cette Journée mondiale de l’aide humanitaire, nous rendons hommage aux travailleurs et travailleuses humanitaires œuvrant partout dans le monde.
« Nous louons leur dévouement et leur courage et saluons la mémoire de celles et ceux qui ont perdu la vie au service de cette noble cause.
« Ces femmes et ces hommes représentent ce que l’humanité a de meilleur ». D.N.