Rumonge, le 17 septembre 2022 (Net Press) . Selon des informations en provenance de la province de Rumonge, au Sud-ouest du pays, un corps sans vie a été retrouvé en date du 14 septembre dernier tout près de la prison centrale de Rumonge dite Murembwe, dans la zone de Gatete, dans la commune de Rumonge, de la même province.
Selon des informations qui ont filtré, cet homme aurait été tué par un hippopotame, une affirmation des administratifs vite mise en doute par les habitants de cette localité. Ils en veulent pour preuve que cet homme a été inhumé avant qu’il ne soit identifié par des enquêtes. D’où une opinion généralisée que les administratifs veulent fausser les pistes d’enquêtes.
La même opinion reste convaincue que la personne a été tuée ailleurs et le cadavre jeté à cet endroit. Les habitants de la zone Gatete demandent aux autorités judiciaires de ne pas cautionner les versions des administratifs car cette situation pourrait être une source d’insécurité au cas où elle perdurerait. J.M.
Burundi – Onu – Droits de l’Homme
Le Burundi toujours dans le point de mire des défenseurs des droits humains
Genève, le 17 septembre 2022 (Net Press). Le nouveau rapporteur spécial de l’Onu sur les questions des droits de l’homme au Burundi, Fortuné Gaétan Zongo, a sorti son premier rapport. Il trouve que le Burundi doit s’engager plus efficacement en faveur de l’Etat de droit et de la lutte contre l’impunité et abus commis depuis 2015.
C’était devant le conseil des droits de l’homme de l’Onu qui s’est réuni à Genève le 13 septembre dernier et selon les premières informations en provenance de ce conseil, le rapport du rapporteur spécial de l’Onu sur la situation des droits de l’homme au Burundi est accablant. Malgré les engagements et les mesures prises par le gouvernement, la situation des droits de l’homme n’a pas changé de manière significative, précise le rapport.
Le nouveau rapporteur spécial de l’Onu sur la situation des droits de l’homme au Burundi regrette tout de même le fait qu’il n’a pas encore eu le droit de visiter le Burundi et d’interagir avec les autorités de ce pays ainsi que les institutions compétentes. Cela fait partie de ce qu’il demande avec insistance même si Gitega semblait ne plus faire marche arrière sur cette question précise.
On rappellera d’ailleurs que le ministre ayant les relations extérieures dans ses attributions, Albert Shingiro, s’adressant au corps diplomatique réuni à Bujumbura en décembre 2021, avait déclaré que le rapporteur spécial ne sera pas le bienvenu dans notre pays parce que son adoption s’est faite contre le gré de Gitega.
Dans ce rapport, Fortuné Gaétan Zongo mentionne également qu’il y a dans le pays une restriction de l’espace civique. Pour lui, les partis politiques de l’opposition se réunissent difficilement. Les défenseurs des droits de l’homme vivent dans des conditions précaires, au moment où certains parmi eux ont été contraints à l’exil.
Le gouvernement de Gitega n’a pas encore réagi sur le contenu de ce rapport mais il serait étonnant qu’il accepte de coopérer avec cet expert burkinabé. On rappellera enfin que le gouvernement a toujours mentionné qu’il a besoin d’une coopération au développement car la situation des droits humains dans le pays est satisfaisante, d’où le Burundi a été retiré des agendas d’observation des Nations unies, de l’Union européenne et de l’Union africaine. D.N.
Burundi – Politique – Anniversaire
Uprona : célébration demain du 61ème anniversaire de la victoire
Bujumbura, le 17 septembre 2022 (Net Press) . Dans 24 heures, le Burundi commémorera le 61ème anniversaire de la victoire de l’Uprona, le 18 septembre 1961. Le prince Louis Rwagasore devint le premier ministre le 29 septembre mais il n’a pas eu la chance d’assister à l’indépendance du Burundi le 1er juillet 1962 car il fut tué le 13 octobre 1961.
Il était entré en compétition avec d’autres formations politiques dont la plupart étaient soutenues par le pouvoir tutélaire, d’où certains colons n’ont pas diggéré la victoire de l’Uprona et ont préféré se suicider, allusion faite à Albert Maus, dont le nom sera donné à son château de Rumonge, au Sud-ouest du pays, qui deviendra plus tard Resha.
Avec l’introduction de la République en 1966, l’Uprona devint le parti unique et les autres ont été tout simplement supprimés. C’est à ce moment qu’il y a eu également développement des intrigues au sein de cette formation politique de l’indépendance. Après l’introduction du multipartisme suite au sommet de La Baule en France, l’Uprona a perdu son influence.
Après l’assassinat du président Melchior Ndadaye, Pierre Buyoya, un militaire membre de l’Uprona, qui avait perdu les élections le 1er juin 1993, revient par un coup d’Etat le 25 juillet 1996 et suite à l’embargo imposé par les pays voisins dès le 31 juillet de la même année, Pierre Buyoya fut obligé de négocier à Arusha avec les belligérants.
C’est à cette période que l’unité des Upronistes fut entamée sérieusement car ils n’étaient pas unanimes sur cette approche à laquelle Pierre Buyoya était très attachée. C’est à ce moment qu’on a vu des coups de force contre des dirigeants du parti, des tendances antagonistes ont également fait surface dans la formation.
Ainsi, on aura l’Uprona de tendance Mukasi, de tendance Buyoya, de tendance Nditije qui n’est pas reconnu par le gouvernement, de tendance Evariste Ngayimpenda et Tatien Sibomana, de tendance proche du pouvoir actuel avec un numéro spécial qu’il n’est pas nécessaire de citer ici mais qui, tout vêtu des couleurs de l’Uprona, a fait propagande pour le candidat du Cndd-Fdd en 2020, le général major Evariste Ndayishimiye.
Le parti Uprona reconnu aujourd’hui par le pouvoir et représenté par Olivier Nkurunziza – qui vient d’être élu membre de l’Eala pour le compte de cette formation politique – a sorti une déclaration à l’occasion de la victoire de l’Uprona, le 18 septembre 1961, qui arrive un dimanche, un jour férié.
Dans ce communiqué de presse, l’Uprona rappelle qu’en date du 18 septembre de chaque année, il célèbre sa victoire écrasante dans un législatif de 1961 sous l’administration belge. Cette victoire conduisit, à l’instar d’autres pays africains, à l’indépendance nationale du pays le 1er juillet 1962. Le pays fut libéré de plusieurs décennies de soumission de la double métropole de l’Allemagne et de la Belgique.
La direction nationale de cette formation politique souhaite une bonne fête à tous les Burundais en général et aux Badasigana en particulier. Il souhaite que la célébration de cette fête rappelle à garder l’héritage du prince Louis Rwagasore, surtout les valeurs de paix, de justice, d’unité, de développement et de concorde nationale qu’il prônait.
Le parti Uprona termine son communiqué de presse en invitant les Burundais en général et les Badasigana en particulier à toujours véhiculer régulièrement les messages de paix, d’unité et de tolérance. Ce communiqué a été signé ce 17 septembre 2022 par son président et représentant légal, Olivier Nkurunziza. Ch.N.
Burundi – Rwanda – Communication
Vers la gratuité de l’internet à Kigali
Kigali, le 17 septembre 2022 (Net Press) . Un communiqué annonce que l’internet est désormais gratuit pour les habitants de Kigali. Cette mesure aurait été annoncée par le président du Rwanda lui-même, Paul Kagame. Les « Kigaliens » se réjouissent de cette opportunité car cela leur permet de faire des affaires et d’élargir leurs connaissances.
Le voisin du Nord met en avant les technologies de l’information et de la communication car l’accès rapide à l’information est source de développement, selon la conception des autorités de Kigali. C’est pour cette raison que quand une autorité importante se déplace à l’étranger, ses collègues et ses collaborateurs suivent simultanément son discours ou ses débats à l’étranger.
Selon certaines informations en provenance du Rwanda, les mêmes collaborateurs et collègues peuvent lui suggérer des réponses par rapport aux questions qui lui sont posées. C’est pour cette raison que lors des conférences de presse, l’on a l’impression que les autorités avaient été mises au courant de la question avant qu’elles ne répondent. J.M.