(formules d’appel)
C’est un grand honneur et un grand plaisir pour mon épouse et moi-même que de vous accueillir ce soir à la Résidence de France pour célébrer avec vous la fête nationale française, en ce 14 juillet 2013, et je vous remercie tous de votre présence ici ce soir.
Les relations entre la France et le Burundi connaissent depuis un an un développement remarquable.
Comme vous le savez, il y a quelques jours seulement, Mme Valérie Trierweiler, compagne du Président de la République française et Ambassadrice de la Fondation France-Libertés, était au Burundi, avec Mme Yamina Benguigui, Ministre Déléguée à la Francophonie, pour participer à la conférence de Bujumbura sur les femmes, la paix, la sécurité et le développement dans la région des Grands Lacs. Cette conférence importante, organisée sous l’égide de Mme Mary Robinson, Envoyée spéciale du SGNU pour la région des grands lacs, avec la CIRGL et l’ONG Femmes Africa Solidarité, a été ouverte par S.E.M. Pierre Nkurunziza, Président de la République du Burundi. La Première Dame du Burundi y a participé également, comme les ministres en charge du genre de la sous-région et de nombreux représentants d’organismes de la société civile.
A la faveur de cette conférence, la France et le Burundi se sont retrouvés sur le terrain de la défense du droit des femmes, de leur dignité, de leur engagement pour la paix et le développement. Au moment de reprendre l’avion mardi soir, Mme Trierweiler et Mme Benguigui m’ont dit combien elles avaient été heureuses de l’accueil qui leur avait été réservé par le Burundi à la faveur de cette importante conférence, dont il va falloir suivre attentivement la mise en œuvre des recommandations.
Il y a quatre mois seulement, c’est S.E. M. Pierre Nkurunziza, Président de la République du Burundi, qui s’est rendu en visite officielle en France, à l’invitation du Président Hollande. Là aussi, la visite, à Paris et à Nantes s’est bien passée. Elle a permis des échanges approfondis entre les autorités françaises et burundaises, y compris sur les sujets où un dialogue franc entre amis est nécessaire, et un document-cadre fixant les principes partagés sur lesquels reposent les relations entre la France et le Burundi, ainsi que les orientations de la coopération franco-burundaise au développement pour la période 2013-2015, a été signé à cette occasion, par le Ministre Délégué français au Développement, M. Pascal Canfin, et par le Ministre burundais en charge de la coopération internationale, vous, Monsieur le Ministre.
Ce document-cadre, dont des exemplaires sont ce soir à votre disposition, dit notamment, avant d’énumérer les actions que nous sommes convenus de mener ensemble, que la France et le Burundi fondent leur coopération sur la conviction partagée que, je cite, « le respect de la démocratie, de la justice et de la règle de droit est le meilleur garant de la paix, de la sécurité et du développement ».
Le Président de la République française a renouvelé ce message dans la lettre de félicitations qu’il a adressée il y a 15 jours à son homologue S.E. le Président Nkurunziza, à l’occasion de la fête nationale du Burundi, le 1er juillet dernier, dont je souhaite ici vous citer quelques extraits. Je cite : « La France demeure attachée à la relation de confiance qu’elle a construite avec votre pays. La visite que vous avez effectuée au mois de mars dernier, à Paris, a été l’occasion de signer un document-cadre qui formalise l’évolution de notre coopération selon des orientations communément définies. Elle nous a permis également d’approfondir notre dialogue politique. Je saisis cette occasion pour vous encourager à poursuivre vos efforts en matière de gouvernance et de respect des libertés publiques ». Fin de citation.
Les relations entre la France et le Burundi se sont donc intensifiées ces derniers mois et bénéficient désormais d’un cadre clair d’orientations. Un cadre auquel nous devons nous référer pour nos actions en cours et futures, et qui servira de base, dès demain, lors de la première conférence sectorielle de suivi de Genève, à nos échanges avec vous et les autres partenaires du Burundi, sur les 5 principaux thèmes de la conférence de suivi de Genève : les infrastructures, l’eau et l’assainissement, la promotion du secteur privé, l’éducation, la coopération sur les questions relatives au genre et aux droits des femmes. Sur tous ces sujets, il est important d’échanger pour identifier les meilleures solutions qui vont permettre le financement des actions nécessaires et je peux d’ores et déjà vous annoncer, sans entrer ici dans le détail, que la France, comme elle l’avait dit à Genève l’an dernier, est prête à un effort accru en faveur du Burundi, en particulier dans le secteur-clé pour l’avenir qu’est celui de l’éducation et de la formation professionnelle.
En résumé, nous avons tout lieu de rester confiants pour l’avenir, notamment dans la perspective des prochaines élections en 2015, dès lors que se poursuit la dynamique des réformes, de l’ouverture et des libertés dans l’intérêt premier de tous les citoyens burundais.
Excellences, distingués invités, chers compatriotes, chers amis.
La coopération internationale ne prend corps que par les hommes et les femmes qui la font vivre. Je voudrais saluer ici ce soir, en les remerciant de leur présence et de leur action, les partenaires du développement, les représentants du secteur privé, les coopérants, les professeurs, les volontaires, les agents de l’Ambassade et de l’Institut français, les responsables de l’école française, en adressant plus particulièrement mes sincères remerciements à tous ceux qui terminent cet été leur mission au service de la coopération et de l’amitié entre la France et le Burundi.
Je souhaite aussi dire à tous mes compatriotes ici présents que nous sommes attentifs, à l’Ambassade, à la situation de chacun, au bon fonctionnement des services administratifs et consulaires de l’Ambassade. Vous pouvez compter sur l’appui de l’Ambassade dans vos démarches et dans les difficultés éventuelles que vous pouvez rencontrer. Notre objectif reste, en liaison avec les services burundais concernés, que chacun puisse vivre, étudier, travailler, investir au Burundi sans difficultés.
Je souhaite, pour terminer, remercier très sincèrement toutes celles et tous ceux qui nous ont aidé à organiser notre fête nationale et à vous recevoir comme il convient : notre sponsor la société française de travaux publics Sogea-Satom, du groupe Vinci, dont je salue ici son directeur général, M. Frédéric Perrin, et son épouse, engagée dans la vie de l’institut français et de l’Ecole française ; mais aussi M. Hermann Ferga du Café gourmand, qui nous offre ce soir des douceurs et des glaces rafraîchissantes ; M. Bruno Jaumain, de la société Bruno Frigo, qui veille à ce que tout fonctionne bien ce soir ; Mme Najean, de la société Déco-verte, qui a embelli le jardin de la Résidence de France. Je tiens à remercier également les musiciens et les chanteurs du groupe choral dirigé par Bosco, ainsi que tous les agents de l’Ambassade, de l’Institut français et de la Résidence.
Avant de vous souhaiter une excellente soirée, j’invite Monsieur le Ministre des Relations extérieures et de la coopération internationale à prendre la parole.
Vive la France ! Vive le Burundi !
Vive l’amitié et la coopération entre la France et le Burundi !
Je vous remercie.