Bubanza, le 3 août 2016 (Net Press). Deux personnes ont été arrêtées dans la soirée d’hier par la police et des hommes en tenue civile. Selon des informations en provenance de cette commune de Gihanga, un homme des deux appréhendés est accusé de collecte des fonds pour le compte des rebelles tandis que le second aurait été arrêté afin d’accuser le premier.
Mais dans l’entre-temps, des tirs nourris ont été entendus dans cette contrée et les informations en provenance de cette zone indiquent qu’il s’agissait des bandits armés qui tentaient de voler dans certains ménages de la place. Ils auraient été repoussés par la police et se sont repliés dans la réserve de la Rukoko.
Burundi – Droits de l’Homme
Vers la radiation de quatre avocats du barreau de Bujumbura
Bujumbura, le 3 août 2016 (Net Press). En date du 29 juillet 2016, le procureur général de la République, Valentin Bagorikunda, a adressé une correspondance au président du conseil de l’ordre des avocats, Me Antoine Kiyuku, lui demandant de radier du barreau de Bujumbura les avocats Armel Niyongere, Vital Nshimirimana, Dieudonné Bashirahishize et Lambert Nigarura.
Selon des informations concordantes, les trois avocats sont accusés d’implication dans un mouvement insurrectionnel et dans une tentative de coup d’Etat. Armel Niyongere est en outre ciblé pour les images diffusées sur France 3. Cependant, plusieurs observateurs indiquent qu’Armel Niyongere est embarrassant pour le pouvoir car il travaille sur les dossiers présentés à l’office du procureur à la cour pénale internationale mais que sinon, il est totalement étranger à cette diffusion.
L’on se souviendra que lors de la séance de dialogue à Arusha, des pressions ont été exercées pour que cet avocat, invité à participer au dialogue comme représentant de la société civile, soit arrêté mais que des initiatives diplomatiques avaient empêché un tel acte. Il est enfin à constater que les avocats concernés sont actifs dans la collecte des données d’informations destinées aux enquêteurs des Nations Unies et dans le travail d’informer le bureau du procureur à La Haye.
Burundi - Sécurité
Traqués jusqu’en exil
Kampala, le 3 août 2016 (Net Press). Il ya 12 jours que notre confrère du groupe de presse Iwacu, Jean Bigirimana, a été enlevé et porté disparu mais les informations que la rédaction détient indiquent que ce journaliste a été torturé, affamé et détenu au domicile du chef de service secret à Muramvya. Nous apprenons également que le Cnc fait tout pour retrouver le journaliste comme l’affirme son président Ramadhan Karenga.
Des hommes et des femmes des médias sont traqués jusqu’en exil comme le témoigne le cas du journaliste de Rsf Bonesha, Boaz Ntaconayigize, qui a été poignardé le 1er août 2016 à Kampala où il est en exil. Il dit avoir été agressé par 4 hommes vers 21 heures près de son domicile et laissé agonissant dans le caniveau avant d’être évacué et hospitalisé.
Le directeur de la radio Bonesh,a Patrick Nduwimana, lui-même en exil, explique que le journaliste l’avait averti une semaine plus tôt, que les agents du service secret burundais cherchaient à infiltrer la communauté des réfugiés burundais en Ouganda afin de traquer les journalistes et activistes de la société civile. Il a poursuivi qu’il a été agressé une semaine après son alerte et que la victime dit avoir reconnu deux de ses agresseurs avant d’affirmer que des Burundais se font passés pour des réfugiés qui font du commerce à Kampala.
Soulignons que le journaliste était à l’antenne le 14 mai 2015 au moment où Bonesha Fm a été attaquée et détruite. Même son de cloche du correspondant de la radio France internationale, Esdras Ndikumana, lui-même sauvagement agressé par des agents du service national des renseignements, il y’a un an (voir Net Press du 2 août 2016).
Il avait fait état de la même inquiétude concernant l’infiltration d’agents du service secret burundais à Nairobi. En exil, il a témoigné que certains éléments de la police kenyane avaient été payés pour commettre des agressions contre les réfugiés burundais qui se sont impliqués dans la contestation du troisième mandat.
Selon le classement de la liberté de presse établi par Reporter sans frontières, le Burundi a perdu onze places, il occupe la 156ème place sur 180 pays diagnostiqués. Du coté bon élève, la Finlande conserve la première place, pour la sixième année d’affilée.
Burundi - politique
Le Burundi rejette le déploiement des policiers onusiens sur son sol
Bujumbura, le 3 août 2016 (Net Press). Le gouvernement du Burundi, à travers un communiqué rendu public ce mercredi le 3 août 2016, rejette toutes les dispositions de la résolution en rapport avec l’envoi d’une force quelconque sur son territoire, en violation des règles régissant la famille des Nations-Unies et surtout violant la souveraineté de son territoire.
Pour Philippe Nzobonariba, la France, l’initiateur de cette résolution, veut exporter le génocide du Rwanda vers le Burundi et conseille aux Nations-Unies de déployer ces policiers au Rwanda, dans les sites de recrutements et d’entrainement des éléments qui viennent perturber la sécurité du Burundi. Pour le gouvernement, ce déploiement ne vise qu’à préparer la base arrière des éléments terroristes actuellement mis en déroute et lance un appel vibrant au secrétaire général des Nation-Unies, Ban Ki-Moon de se pencher sur les raisons qui poussent certains Etats comme la France, la Belgique, qui sont derrière les passés douloureux qu’a traversés le Burundi depuis son indépendance, cherchent à bloquer les travaux de la commission vérité et réconciliation .
Le même communiqué lance un appel vibrant au peuple burundais et particulièrement au corps de la défense et de sécurité de rester vigilant, uni et soudé devant cette violation de la souveraineté nationale.
Une large opinion contactée par la rédaction a été surprise de cet annonce car dès l’intention de Nkurunziza de briguer son troisième mandat, le Burundi a connu toutes sortes de dérapages, ce qui a poussé la planète à se pencher sur la question de la sécurité du Burundi actuellement déplorable. C’est dans ce sens que la communauté internationale avait pensé à déployer cette force onusienne, que la même opinion juge trop insignifiante pour ramener la paix et la tranquillité du Burundi à bord du gouffre, poursuit la même opinion indignée car pour elle, le gouvernement du Burundi devrait encourager le rapatriement massif des réfugiés burundais au lieu de plaider l’envoi des forces onusiennes dans le camps de refugiés.
Burundi – Usa - Elections
A la tribune d’humour, Donald Trump s’en prend à un bébé qui pleure pendant son meeting
Virginie, le 3 août 2016 (Net Press). La tribune d’humour nous emmène aux Etats-Unies, en Virginie, où le candidat républicain à la Maison Blanche, le milliardaire Donald Trump a arrêté son discours pour évoquer les pleurs d’un bambin dans la salle, rapporte le New York Times en disant « Ne vous en faites pas pour le bébé, j’adore le bébés », a d’abord dit Donald Trump « j’entends ce bébé pleurer, j’adore ça, quel bébé, quel beau bébé, ne vous en faites pas, ne vous en faites pas ».
Mais quelques instants plus tard, alors qu’il s’était remis à parler d’économie, les cris de l’enfant ont semblé taper les nerfs du milliardaire qui dit qu’il était en train de plaisanter, a ensuite déclaré Donald Trump, dans un sourire avant de rétorquer : « Vous pouvez sortir ce bébé de là, ne vous en faites pas, je crois qu’il a vraiment cru que j’adore avoir un bébé qui pleure pendant que je parle, a-t- il poursuivi, ce n’est pas grave, les gens ne comprennent pas, ce n’est pas grave »