Bubanza, le 26 novembre 2016 (Net Press) . Plus de 30 matériels militaires de communication ont été trouvés cachés dans la commune de Gihanga ce matin. Ils étaient composés d’appareils récepteurs et émetteurs, 20 accumulateurs de réserve et 6 chargeurs. L’on ne connaît pas jusqu’à présent celui ou ceux qui les y auraient déposés mais dans certains milieux, l’on soupçonne déjà une complicité dans les corps de défense et de sécurité.
Plus loin, dans la commune de Mugamba, dans la province de Bururi, un coup de foudre a fait 2 morts et 9 blessés dans l’après-midi d’hier, tout près d’une position militaire. Pour réveiller des gens tombés en syncope, les militaires ont dû tirer en l’air pour que ceux qui sont encore vivants réagissent. Mais comme toute action a une réaction, prévue ou imprévue, ces tirs en l’air ont semé la panique au sein de la population qui a fui avant de revenir après avoir appris ce qui s’était réellement passé.
Burundi - Sécurité
Après l’Hexagone, Bujumbura s’en prend à la Belgique
Bujumbura, le 26 novembre 2016 (Net Press). Après la récente nomination des trois experts onusiens par le conseil des Nations Unies des droits de l’homme, de concert avec les organisations de la société civile, les partis politiques, les réfugiés burundais éparpillés dans tous les coins de la planète, dans le but de mener des enquêtes sur les violations des droits de la personne humaine au Burundi depuis le printemps d’avril 2015, Bujumbura s’en est pris ce matin à la Belgique, la ligue burundaise des droits de l’homme (ligue Iteka ) et la fédération internationale des droits de l’homme (Fidh), et au président rwandais Paul Kagame.
Dans une conférence de presse animée ce vendredi le 25 novembre 2016, le ministre des droits de la personne humaine et égalité des genres, Martin Nivyabandi a indiqué que le cahier des charges de ces experts n’est pas fondé au moment où au Burundi, règnent la paix et la tranquillité et que Bujumbura va refuser de collaborer avec ces enquêteurs onusiens.
Un Bujumbura qui emboite le pas au gouvernement
Une foule composée par des taxis vélos, des motards , des conducteurs des tricycles appelés communément Tuk tuk, selon une large opinion, traquée par force, a embrassé les boulevards du 28 novembre , de la Jrr , de Pierre Ngendandumwe avant d’atterrir à l’ambassade, scandant les slogans qui s’insurgent contre l’envoi des nouveaux experts au Burundi, au royaume de Belgique, qui a financé le tombeur de Rwagasore (Kageorgis ), d’avoir planifié un coup d’Etat avorté du 13 mai 2015 avant d’abriter les commanditaires des manifestations contre le troisième mandat de Pierre Nkurunziza et que cette ancienne puissance coloniale planifie de tuer le président Nkurunziza, de commanditer les divisions ethniques qui ont endeuillé le Burundi.
La même foule s’en est pris également au sénat belge d’avoir prêté une oreille attentive aux membres activistes de la société civile en exil en Belgique malgré les directives du président du sénat burundais, Reverien Ndikuriyo qui affirme que derrière eux, trainent des casseroles et invite le royaume de Belgique de les traquer et de le remettre à Bujumbura pour répondre devant la justice.
Aux Nations unies de ne pas tenir compte de faux rapports qui ternissent l’image du pays par l’action des ennemis du Burundi, en l’occurrence la ligue Iteka d’Anchaire Nikoyagize, de Pacifique Nininahazwe, président du Focode, de la fondatrice de la Maison Shalom, Margueritte Barankitse, du président de l’Acat, Maître Armel Niyongere, du président de l’Aprodh Pierre-Claver Mbonimpa, d’annuler tous les rapports faisant état de dégradation humanitaire au Burundi.
les manifestants ont qualifié le président Nkurunziza d’ange qui est venu sauver le Burundi et le tirer des mains des griffes des colonisateurs belges qui sont derrière les crises qui ont endeuillé le Burundi depuis son accession à l’indépendance et au président rwandais Paul Kagame qu’ils ont surnommé « Kagome », ce qui peut signifier « l’homme méchant » qui alimente les fauteurs des troubles, qui perturbe la paix et la tranquillité du Burundi. Ces manifestations ont vu la participation du maire de la ville de Bujumbura, Freddy Mbonimpa, le ministre de l’eau, de l’environnement et de l’aménagement du territoire.
Burundi – Communication
Non M. Ciramunda, ce n’est pas l’information qu’il nous faut
Bruxelles, le 26 novembre 2016 (Net Press) . Dans l’une de ses dépêches du 26 novembre 2016, l’agence Bujumbura News de Richard Ciramunda fait part d’une enquête sur le lancement de la « Radio Mbohozagihugu », la voix du Forebu. Cette agence confirme qu’une station rebelle est née et que « sa première émission est suivie en ce moment sur les réseaux sociaux ! ».
Malheureusement, l’agence Bujumbura News ne va pas au-delà, elle se contente d’insulter le gestionnaire de cette radio, le général-major Godefroid Niyombare. Sans toutefois donner de leçon à Ciramunda, il faudrait lui dire tout de même que son titre ne correspond pas, ni de près ni de loin, au contenu de son article.
Car, ce qui nous intéresse dans tout cela, c’est deux informations. D’un part, le public s’attend à davantage d’information sur cette radio, son organisation ou alors ses moments de diffusion. D’autre part, l’on serait intéressé de connaître l’état d’avancement des enquêtes sur cette radio car, apparemment, Richard Ciramunda a des informations plus précises. Il faudrait aussi qu’il nous dise où se trouve le général Godefroid Niyombare dont certaines informations indiquent qu’il ne serait plus en vie.
Burundi – Centrafrique – Sécurité
La France, pays incompris par certains milieux burundais
Bujumbura, le 26 novembre 2016 (Net Press) . Dans certains milieux burundais, c’est une déception d’un acte commis par la France de livrer des engins de guerre à la police nationale du Burundi après le départ des policiers burundais de la République centrafricaine. Pour certains, il faut que l’Hexagone ne soit plus dirigée par un François du parti socialiste.
En effet, le prédécesseur socialiste direct de François Hollande est François Mitterrand, un président qui a vu son pays impliqué dans le génocide rwandais. Les deux pays, la France et le Rwanda, ont rompu leurs relations diplomatiques, s’accusant mutuellement d’avoir planifié et d’avoir exécuté le génocide dans le pays de Paul Kagame. Il y a eu même un juge Jean Louis Bruguière pour pointer du doigt le président rwandais ainsi que 9 de ses proches collaborateurs dans la planification du génocide de 1994. Un membre du gouvernement rwandais avait d’ailleurs été brièvement arrêté en Allemagne, ce qui a de nouveau envenimé les relations entre les deux pays, en 2008.
Les deux pays se rapprocheront avec la venue de Nicolas Sarkozy, surtout avec sa visite officielle au Rwanda et celle de Paul Kagame en France quelques temps après. Jusqu’à présent, les choses semblent bien marcher entre les deux pays. Mais quelques années plus tard, 22 ans plus précisément, une partie de la population burundaise craint la résurgence d’une situation similaire à celle du Rwanda, encore une fois sous un président socialiste du prénom de François.
Un citoyen rencontré par la rédaction a indiqué qu’il se souvient très bien des propos d’Alain Juppé sur le génocide au Rwanda et que c’est un extrémiste. Il a informé la rédaction d’avoir bu la bière alors qu’il l’avait abandonnée quelques mois plus tôt, dimanche le 20 novembre au soir, quand il a constaté qu’Alain Juppé venait d’être éjecté des présidentiables de la France.
Quant à François Hollande, il pense que c’est le plus impopulaire de l’histoire des présidents de la France et il n’aura pas le temps de faire ce qu’il veut car au mois de mai 2017, il ne sera plus aux Champs Elysées. Son fauteuil sera occupé par François Fillon, un homme de droite plus posé que les autres compétiteurs.
Burundi – Cuba - Nécrologie
L’un des géants du 20ème siècle s’est éteint
La Havane, le 26 novembre 2016 (Net Press) . L’ancien président cubain, Fidel Castro, l’un des géants du 20ème siècle s’est atteint dans la capitale cubaine ce vendredi soir à l’âge respectable de 90 ans. Le pays dirigé par son frère a déjà décrété un deuil de 9 jours.
Ce fils d’un ancien immigrant espagnol et ancien élève des jésuites est entré dans l’histoire, les armes en mains en tentant à 27 ans de s’emparer du pouvoir du dictateur le général Batista et tenta de s’emparer de la caserne de la Moncada (sud – est). L’échec de l’opération lui a valu la prison. Amnistié et libéré, il a lancé trois ans plus tard une opération de grande envergure qui a mis fin à la dictature du général Batista.
Pour le journaliste Norberto Fuentes, son ancien ami, Fidel Castro qui incarnait les espoirs de la gauche s’est transformé en un autocrate impitoyable, ses opposants ne manquent pas de le qualifier, de dictateur, d’autoritaire, « un monstre d’égoïsme, cynique et sans morale ». Dernier survivant de la guerre froide, il a déjoué tous les pronostics en parvenant à maintenir sur pied le seul régime communiste du monde occidental, malgré la chute de l’Union Soviétique. C’est également un homme qui a su entretenir sa haine avec les Etats-Unis voisins, pendant plus de 50 ans.