Bujumbura, le 7 février 2017 (Net Press) . Dans ses éditions antérieures, la rédaction publiait une information portant ce titre à propos des dissensions au sein du parti dit de Rwagasore mais aujourd’hui déchiré en plusieurs lambeaux suite aux rivalités des uns et des autres et dont le fondement n’est pas forcément évident. (voir Net Press du 4 février 2017).
Dans ce numéro, la rédaction a jugé bon de publier une autre version, celle opposée à la première. Toujours du torchon brûle au sein de l’Uprona de l’opposition radicale, ou le comité exécutif de cette formation politique non reconnue par Bujumbura, a pris la décision de limoger le président Charles Nditije , de suspendre définitivement du député Ladislas Ndereye et de suspendre temporairement Bonaventure Gasutwa, tous accusés de trahir le règlement d’ordre intérieur de cette formation politique et de le confiner dans la plateforme de l’opposition burundaise, le Cnared.
Pour s’enquérir de cette situation, la rédaction s’est entretenue avec Bonaventure Gasutwa ce mardi le 7 février 2017 qui a été désigné par Charles Nditije comme porte-parole de l’Uprona non gouvernemental en remplacement justement de Tatien Sibomana. D’ores et déjà, il affirme que ces destitutions ne se conforment pas au règlement intérieur de ce parti car, dans son entendement, un groupe minuscule de gens composé de 23 personnes puisse prendre une mesure d’une telle ampleur.
En effet, sur 80 membres du bureau exécutif, au moins 2/3 sont autorisés s’assoir pour statuer sur le cas .pour Bonaventure Gasutwa, l’adhésion de cette formation politique au sein de la plateforme de l’opposition burundaise, etc. Or, les 2/3 de 80 sont plus ou moins 54 personnes. En outre, l’adhésion de cette formation au Cnared a été conditionnée par des consultations entre le comité exécutif de l’Uprona sous l’égide de Charles Nditije et le député Popon Mudugu et le Cnared.
Il affirme que le professeur Evariste Ngayimpenda et ses acolytes ont toujours affiché l’intention de rejoindre le camps d’Amizero y’abarundi et le camp Rwasa, un souhait qui leur habite depuis bien longtemps pour entrer dans les institutions issues de la mascarade électorale de 2015.
Concernant la destitution du porte-parole Tatien Sibomana, Bonaventure Gasutwa indique que son limogeage a été conforme à la loi car en cas de défaillance face à sa mission , le président Charles Nditije avait les prérogatives que le règlements d’ordre intérieur lui confère pour le limoger. Comme Evariste Ngayimpenda et sa clique font savoir que lors des consultations d’Arusha, ils représentent le minorité Tutsi, Bonaventure Gasutwa s’exclame que le parti Uprona, dès sa naissance, n’était d’obédience tutsi et que ce sont des manœuvres qu’ils font pour entrer dans les institutions, via la médiation car une autre voie leur a été bloquée par le président Nditije. Il affirme enfin que personne parmi ces minorités n’a jamais mandaté Evariste Ngayimpenda ni Tatien Sibomana auprès de la médiation.
Burundi – Communication
Quand les medias privés sont interdits de couvrir les cérémonies officielles
Bujumbura, le 7 février 2017 (Net Press) . Lors des cérémonies de commémoration de la fête de l’unité nationale, les medias privés en l’occurrence le groupe de presse Iwacu et ainsi que le journal Burundi-Eco ont été interdits de faire une couverture médiatique de ces cérémonies Les policiers leur ont intimé l’ordre de chercher l’accréditation pour pouvoir fréquenter la place de l’unité nationale et que seul les medias publics, en l’occurrence la radiotélévision nationales, la radiotélévision Rema Fm, la radio Scolaire Nderagakura, les journaux comme le Renouveau, Ubumwe sont autorisés de faire ce reportage.
Une large opinion se demande comment ces médiats ayant été enregistrés dans les livres officiels du conseil national de la communication, leur permettant de couvrir les informations sur toute l’étendue de la république puissent se voir refuser de travailler par des policiers !!!
Burundi - Politique
La jeunesse du parti Frodebu demandent son retrait du Cnared
Bujumbura, le 7 février 2017 (Net Press (Net Press) . D’après une correspondance du parti de Melchior Ndadaye datée du 5 février 2017, la jeunesse de cette formation politique ont écrit à leur président, Frédéric Bamvuginyumvira, lui demandant le retrait du parti de la plateforme politique Cnared.
Selon cette jeunesse, depuis que le Cnared est créé il y a deux ans, le parti Sahwanya Frodebu a toujours été écarté. D’après toujours cette correspondance, certains membres du Cnared ont toujours affiché un dédain à l’endroit de leur parti politique et ses leaders. Elle soutient par conséquent toutes les démarches du président, notamment en répondant présent aux assises d’Arusha du 16 au 18 février 2017.
D’aucuns se demandent si l’intention de retrait du Cnared n’est pas dictée par les rivalités qui existent entre le Frodebu et les partisans du Dr. Jean Minani quand ont sait que le gros des membres du Frodebu sont ceux qui étaient avec feu président Melchior Ndadaye.
Burundi - Droits de l’Homme
Parution du 44ème numéro du bulletin hebdomadaire de la ligue Iteka
Bujumbura, le 7 février 2017 (Net Press) . Il couvre la période du 30 janvier au 5 février 2017 et rapporte sur des allégations de violations et des violations des droits de l’homme enregistrés. Selon lui, au moins 5 personnes ont été tuées, 12 torturées, 2 portées disparues et 11 personnes arrêtées arbitrairement.
Selon ce bulletin, ces forfaits sont imputables aux policiers, aux agents du service national des renseignements et aux jeunes imbonerakure du Cndd-Fdd au pouvoir. Par ailleurs, le phénomène de cadavre est relevé dans c numéro car au moins 4 cadavres ont été découverts
Ce bulletin relève des cas d’arrestations arbitraires et de tortures dont sont victimes des présumés opposants et des membres des partis politiques de l’opposition. Le bulletin évoque aussi le transfert des militaires présumés être impliquées dans l’attaque contre le camp militaire de Mukoni dans différentes prisons du pays, certains dans un état de santé critique suite à la torture subie et qui ne bénéficient d’aucune assistance médicale.
Il revient sur le droit à la sécurité alimentaire qui est menacée au Burundi par des mesures de montée de taxes dans tous les secteurs de la vie et sur tous les produits de première nécessité dans l’objectif de combler le budget général de fonctionnement des institutions au détriment de la survie alimentaire de la population burundaise déjà précaire, la conséquence étant la famine qui emporte des vies humaines au Burundi sans aucune assistance humanitaire.
Ce bulletin émet des recommandations qui sont dirigées à l’endroit des différents partenaires susceptibles d’influer pour le changement de la situation précaire des droits de l’Homme dans le pays.
Burundi - Usa - Administration
L’administration Trump défend le décret anti immigration
Washington, le 7 février 2017 (Net Press) . L’administration Trump a affirmé lundi 6 janvier 2017 que le décret anti-immigration relevait entièrement de « l’autorité du président » et dénonçait l’interprétation « très excessive » du juge fédéral qui en a bloqué l’application.
La cour d’appel de San Francisco doit statuer sur la validité du décret de Donald Trump sur les interdictions de visa pour les ressortissants de sept pays à majorité musulmane. L’administration américaine a fourni lundi 6 janvier des documents demandés par les trois juges qui doivent prendre une décision qui sera lourde de conséquences.
La cour d’appel de San Francisco a annoncé qu’elle travaillait dans l’urgence. Elle a indiqué qu’elle entendrait ce mardi après-midi les partisans et les adversaires du décret de Donald Trump. Les trois juges ne devraient donc pas faire attendre leur décision très longtemps. Les deux camps ne cachent pas leur impatience.
L’administration Trump l’a répété lundi : elle est persuadée que ce jugement lui sera favorable et renversera la décision du juge Robart. Ce dernier a donné un coup d’arrêt vendredi à l’interdiction d’entrée aux Etats-Unis pour les ressortissants des sept pays visés.
Vers une intervention de la Cour suprême ?
L’argument du ministère de la justice est le suivant : le président des Etats-Unis a le pouvoir de décider qui entre ou pas dans le pays. Les avocats qui ont introduit leur plainte auprès du juge Robart communiquent pourtant sur leur optimisme. Ils se disent certains que la cour d’appel leur donnera raison.
Leur recours affirme clairement que le décret porte préjudice aux citoyens américains. Mais quelle que soit la décision, on peut penser que le perdant tentera le dernier recours, c’est-à-dire la Cour suprême, si toutefois cette dernière accepte d’examiner le cas. En tout état de cause, l’affaire peut prendre des mois.
■ Des instants de répits pour des familles au bord de la crise de nerfs
En attendant une décision sur le fond, les ressortissants des sept pays visés par le décret commencent à revenir aux Etats-Unis au compte goutte. Quelque 60 000 personnes avaient vu leur visa soudainement révoqué. Parmi elles, la famille Assali, originaire de Syrie, qui a pu enfin mettre un pied à New York.