Gitega, le 16 février 2017 (Net Press). Amissi Mpawenimana, un élève de la 9ème année, a été tué par son frère qui l’a poignardé, d’après des sources locales. Les faits se sont déroulés hier soir vers 17 heures, sur la colline Rutoke de la commune de Gitega, au centre du pays. L’auteur présumé est connu pour être un grand consommateur de chanvre et d’alcool. Il a été incarcéré.
Sur le même chapitre, la commune de Mutimbuzi dans Bujumbura devient le théâtre des tueries car l’on y enregistre déjà deux morts et un blessé dans une attaque armée. Elle a eu lieu hier soir vers 21 heures au domicile de Baptiste Sibomana, dans la zone de Rubirizi, commune de Mutimbuzi, dans Bujumbura Rural, vers l’ouest du pays. L’épouse de M. Sibomana et une personne qui venait passer la nuit chez ces derniers ont succombé à leurs blessures. M. Sibomana a été blessé au niveau des reins. Ce membre du Fnl proche d’Agathon Rwasa et chargé de la communication pour la ligue des jeunes reçoit actuellement des soins.
Burundi - Coopération
« Vers une loi qui vise à saboter les activités des Ong’s », dixit Vital Nshimirimana
Bujumbura, le 16 février 2017 (Net Press). Après la promulgation, le 23 janvier dernier, de la nouvelle loi régissant l’implantation des organisations non gouvernementales étrangères, les organisations de la société civile en exil réagissent. Vital Nshimirimana, responsable du Forum pour le Renforcement de la Société Civile (Forsc), estime que les lois initiées et votées à l’endroit des Organisations Non Gouvernementales (Ong) "visent à saboter leur action de telle sorte qu’elles ne pourront plus avoir la liberté de fonctionnement".
Burundi - Politique
Arusha : Vers une session sans Bujumbura
Arusha, le 16 février 2017 (Net Press). A travers un communiqué rendu public ce mercredi le 15 février 2017, le porte-parole du gouvernement, Philippe Nzobonariba, a indiqué qu’il remercie le médiateur Benjamin Mkapa pour son implication habituelle dans la résolution du conflit burundais mais, constate avec amertume que les invitations pour participer à ces assises d’Arusha renferment beaucoup d’irrégularités.
Pour Philippe Nzobonariba, le gouvernement du Burundi rejette en bloc la présence des acteurs violents, notamment les putschistes recherchés par la justice et ce comportement empiètent la souveraineté du Burundi. La présence du conseiller spécial du secrétaire général des Nations unies M. Jamal Benomar, récusé par Bujumbura et dont ce dernier attend le remplacement, ne garantit pas la sérénité des travaux de cette session. Le gouvernement décide de ne pas envoyer de délégués, poursuit le communiqué, car le Burundi a besoin de la solidarité internationale mais doit jouir de son droit le plus absolu d’être respecté dans son choix et dans la conduite.
Le gouvernement burundais soutient la culture du dialogue et se réjouit de l’étape franchie par le dialogue intérieur et dénonce toute démarche qui viendrait à remettre en cause les résultats du consensus enregistré à ce jour et invite les réfugiés burundais de rentrer pour bâtir le pays.
Il y a seulement quelques jours, le même porte-parole du gouvernement avait confirmé la participation du gouvernement à la session d’Arusha et que la première des choses que ce dernier allait faire était de voir si les invitations étaient conformes aux recommandations des Nations unies qui excluent les terroristes de toutes négociations. Il a fini par constater qu’il y a des personnes poursuivies par la justice burundaise et il a jugé inutile de faire un déplacement d’Arusha.
Malgré ce désistement de dernière minute du gouvernement, d’autres personnalités ont déjà fait le déplacement comme Domitien Ndayizeye, ancien président de la République, Sylvestre Ntibatunganya, ancien président de la République et Agathon Rwasa du Fnl non reconnu par le gouvernement de Bujumbura.
Ceux qui sont venus de l’étranger et qui pourraient être déjà à Arusha sont Charles Nditije, Hussein Radjabu, Godefroid Niyombare, Frédéric Bamvuginyumvira, Léonce Ngendakumana, Bernard Busokoza, Léonidas Hatungimana, Onésime Nduwimana, Jean Minani, Alexis Sinduhije et Gervais Rufyikiri.
Burundi – Politique
L’association “Ayons pitié de lui” s’exprime sur les propos du ministre Nyamitwe
Bujumbura, le 16 février 2017 (Net Press). L’association qui s’occupe de la protection de l’enfance et son éducation civique et spirituelle n’est pas contente des déclarations du ministre des relations extérieures et de la coopération internationale, ce qui met en relief des divergences de certaines autorités à la tête du pays. On rappellera que le ministre s’était interrogé de savoir comment on peut s’asseoir la paix en s’asseyant avec des gens violents.
Elle se fonde sur deux choses. D’une part, l’association « Ayons pitié de lui », dit qu’elle assiste à des croisades de prières où même le président de la République, son épouse et ses enfants participent et parfois si pas toujours, ils ont dans leurs mains le livre sacré : la Sainte Bible. Or, celle-ci prêche l’amour, d’abord envers l’Eternel et ensuite envers l’autrui, Jean 3 :16 « Dieu a tant aimé le monde jusqu’à donner son fils pour que celui qui croit en lui ne périsse mais vive éternellement ».
Ensuite, Ayons pitié de lui se réfère au Pasteur noir américain Martin Luther King qui disait : « La non violence vise à gagner l’amitié et la compréhension de l’adversaire, le chemin pour y arriver est la négociation paisible ». Alors que l’on s’achemine vers de véritables échanges en vue de trouver des solutions des problèmes qui pèsent lourdement sur les enfants du Burundi, cette association ne comprend pas pourquoi la délégation gouvernementale ne s’est pas présentée à Arusha.
Pourtant, estime-elle, le gouvernement vient de rater une occasion en or pour exprimer ses préoccupations et écouter les doléances des autres. Il devrait avoir à l’esprit que ne pas écouter quelqu’un signifie qu’on lui voue une haine viscérale. « La haine ne chasse jamais la haine, seul l’amour le pourra », disait Martin Luther King.
Pour l’avenir, Ayons pitié de lui conseille au gouvernement de se présenter aux autres sessions car que cela prenne 20 ans, 50 ans voire 100 ans, la seule voie pour donner une véritable paix aux Burundais est une négociation paisible et surtout, savoir que l’ « on négocie avec un adversaire et non avec une chérie », conclut cette association
Burundi – Usa - Politique
Etats-Unis : le ministre du Travail choisi par Trump contraint de se retirer
Washington, le 16 février 2017 (Net Press). Le ministre du travail choisi par Donald Trump a été obligé de jeter l’éponge mercredi 15 février. Andrew Puzder a reconnu qu’il lui était impossible d’obtenir les votes nécessaires à sa nomination. Une douzaine de sénateurs républicains se sont en effet rangés aux côtés des démocrates pour enterrer sa candidature. C’est un nouveau camouflet pour la Maison Blanche.
Le personnel politique américain le sait : tout candidat ministre est l’objet d’une enquête parlementaire. C’est pourquoi, avant de rendre un nom public, la Maison Blanche mène en principe sa propre investigation.
Cela n’a manifestement pas été le cas dans le dossier Andrew Puzder, milliardaire, propriétaire d’une chaîne de restauration. Les démocrates étaient inquiets de ses positions anti-salaire minimum et anti-syndicats. Ils ont ensuite découvert que l’homme avait employé une femme de ménage sans-papiers puis que sa première épouse avait témoigné dans une émission populaire sur les violences conjugales qu’elle avait subies. Certes, cette femme a récemment retiré ses propos, mais le mal était fait. Aux démocrates se sont ajoutés les féministes et des républicains de plus en plus nombreux. Il devenait impossible d’obtenir un vote pour le nommer.
Ce retrait est un coup très dur pour la présidence. La semaine a été catastrophique pour Donald Trump : un décret immigration bloqué en justice, des fuites dans la presse et la démission du conseiller à la sécurité nationale, qui a menti sur ses contacts avec la Russie. Et pour finir, le retrait de ce ministre. Donald Trump avait promis de purger le marigot. Le marigot semble résister.