Kirundo, le 7 mars 2017 (Net Press) . Selon des sources locales, trois pêcheurs ressortissants de la colline Ceru, commune et province de Kirundo, qui pêchaient dans les eaux du lac Cohoha, auraient été tués par des militaires rwandais qui les accusaient d’avoir franchi le côté rwandais. Selon la même source, les habitants riverains du lac Cohoha lancent un appel vibrant au gouvernement du Burundi en vue d’entretenir de bonnes relations avec son voisin du nord car les victimes de ce climat délétère restent les couches faibles de la population.
Sur un autre chapitre, lors de sa rencontre avec les femmes policières, la première dame, Denise Nkurunziza, a imploré ces dernières à se débarrasser de l’esprit divisionniste. Denise Nkurunziza indique que dans le passé, les divisions ethniques ont emporté les fils et les filles du pays avant d’inviter les femmes policières, dans leurs activités quotidiennes, de travailler avec esprit patriotique qui sauvera le pays contre toute sorte d’intempérie.
Burundi - Sécurité
Crépitements d’armes dans la zone de Bwiza
Bujumbura, le 7 mars 2017 (Net Press) . Selon des sources policières, des crépitements d’armes ont été entendus dans la soirée de ce lundi 6 mars 2017 dans la zone de Bwiza, commune Mukaza, au centre de la ville de Bujumbura. Des sources concordantes indiquent qu’il s’agissait des tirs des éléments de la police.
En effet, il semble qu’un bandit armé tentait de voler dans une maison commerciale dénommée Magasin Goshen, située derrière la paroisse Saint Michel. Les policiers sont donc intervenus pour l’en empêcher, d’où des tirs qui ont été entendus. Selon toujours ces informations, le fusil du voleur a été récupéré par la police mais la rédaction n’a aucune information sur le sort de ce malfaiteur.
Burundi - Commerce
Vers une nouvelle pénurie de carburant ?
Bujumbura, le 7 mars 2017 (Net Press) . Depuis hier dans la soirée, des files de véhicules sont visibles devant certaines stations d’essence, surtout celles qui sont en dehors du centre ville de Bujumbura. Contrairement aux autres pénuries observées précédemment, c’est le mazout qui manque essentiellement aujourd’hui. Aucune information ne filtre de la part des pétroliers, ni du ministère du commerce d’ailleurs, mais l’opinion commence à penser à une rareté de devises qui ne permet pas l’approvisionnement de ce produit.
La même opinion s’inquiète d’une éventuelle hausse du prix à la pompe car de tous les temps, le phénomène s’est toujours déroulé ainsi avant que le gouvernement ne soit contraint de revoir à la hausse le prix du carburant. Mais cette fois-ci, les choses seraient compliquées au cas où il y aurait révision à la hausse, le gouvernement étant obligé d’abandonner certaines taxes sur les produits comestibles à importer pour que la population ait accès à ces denrées.
Selon des informations proches du ministère de tutelle, l’on connaît cette situation et le gouvernement tente de tout faire pour que les choses rentrent dans l’ordre avant la fin de cette semaine. A suivre !
Burundi -Union européenne - Environnement
L’Union européenne pour l’initiative de l’Afrique pour les énergies renouvelables
Bruxelles, le 7 mars 2017 (Net Press) . Selon un communiqué de la commission européenne, cette dernière poursuit son rôle moteur au sein de l’initiative de l’Afrique pour les énergies renouvelables dans le cadre de ses efforts pour la mise en œuvre du programme de développement durable à l’horizon 2030 de l’accord de Paris sur le changement climatique.
Pour cela, l’Union européenne vient de préparer 19 nouveaux projets susceptibles de générer 4.8 milliards d’euros d’investissements au total et 1.8 gigawatts des énergies renouvelables en Afrique. L’Union européenne contribuera à ces projets à titre indicatif, à hauteur de 300 millions d’euros qui devraient mobiliser des investissement à hauteur de 4.8 milliards d’euros au total. Tout ce que ce communiqué relate se fait dans le cadre de la Cop21 sur le changement climatique organisée en France en décembre 2015.
Burundi - Politique
Le Msd se rappelle...
Bujumbura, le 7 mars 2017 (Net Press) . Dans 24 heures, les membres et sympathisants du parti Msd d’Alexis Sinduhije vont se souvenir des trois ans qui viennent de s’écouler jour pour jour après avoir été attaqués par une police lourdement armée à la permanence de leur formation politique sise à Kinanira.
Ce jour-là, il y avait confusion car la journée était dédiée comme d’habitude à la femme et c’est dans ces circonstances que mêmes des femmes de l’Uprona ont été empêchées de manifester tout près de leur permanence Umugumya, sans toutefois goûter à l’animosité de la police comme c’était le cas pour les militants du Msd.
A leur permanence où se trouvait d’ailleurs leur président Alexis Sinduhije, des policiers ont tiré à balles réelles et ont refusé qu’il y ait des secours pour les blessés, un refus net à l’endroit de la Croix Rouge Burundi, qui par ailleurs ne fait que cela. Plus de 70 personnes ont été arrêtées, dont certaines le lendemain, notamment quelques voisins, qui étaient accusés d’avoir facilité le passage à Alexis Sinduhije.
Trois ans plus tard, des membres de cette formation politique sont encore détenus dans différentes prisons du pays, comme Charles Nzeyimana, qui vient d’être transféré de Rumonge à Bujumbura, Eric Karorero et Daniel Rugonumugabo détenu à Gitega. L’on pourrait également citer des noms ou des prénoms comme Muhizi, Clément, Donatien, Mme Furaha, Nathal et Jean de Dieu et ce, malgré la grâce du président du mois de janvier 2017 qui avait vu la libération d’une soixantaine de libération de ces militants.
Burundi - Crise
L’Olucome s’en remet à la chambre basse du parlement
Bujumbura, le 7 mars 2017 (Net Press) . Dans une lettre que l’Olucome a transmise au président de l’assemblée nationale en date du 3 mars 2017, il lui a demandé de voter une résolution déclarant que la famine et le paludisme sont devenus des fléaux au Burundi. Le fait de saisir la chambre basse du parlement n’est pas un hasard car il a d’abord apprécié sa prise de position par rapport à ces deux désastres.
En outre, poursuit-il, le rapport de Ocha démontre bel et bien que suite aux sanctions imposées par les partenaires du Burundi, il y a eu chute de 14% en matière d’agriculture, de 30% dans le secteur de l’éducation, de 54% dans celui des droits de l’homme et de 72% dans le secteur d’eau et d’assainissement.
En plus, 7 millions de Burundais, selon toujours ce rapport, ont été attaquées par le paludisme et l’on a enregistré 3374 cas de décès. Il faut donc qu’il y ait une résolution car si elle parvenait à exister, le gouvernement ne ferait qu’exécuter. Il a donné copies au président Museveni de l’Ouganda (médiateur), au président Magufuri de la Tanzanie, au président Nkurunziza du Burundi, à Révérien Ndikuriyo, président du sénat et à Benjamin Mkapa, facilitateur dans le dialogue inter burundais.
Burundi - Droits de l’Homme
Parution du bulletin hebdomadaire n° 48 de la ligue Iteka
Bujumbura, le 7 mars 2017 (Net Press) . Ce bulletin hebdomadaire couvre la période du 27 février au 5 mars 2017 et évoque des allégations de violations et des violations des droits de l’homme. Pour ce bulletin, au moins 5 personnes ont été tuées, 7 portées disparues, 3 torturées, 6 arrêtées arbitrairement et 2 personnes ont été victimes des violations basées sur le genre. Les auteurs de ces forfaits sont connus de la ligue Iteka et sont à chercher dans le chef du gouvernement car ce sont ses policiers, ses agents de renseignements et ses milices affiliées au parti au pouvoir.
Le schéma est par ailleurs identique car le phénomène de cadavre est relevé dans ce numéro et 7 corps sans vie ont été enregistrés. Il y a au cours de cette période des cas d’arrestations arbitraires et de tortures dont sont victimes des présumés opposants au 3ème mandat de Pierre Nkurunziza.
Il s’insurge contre l’impunité des crimes qui est accordée aux proches du Cndd-Fdd, il revient également sur le droit à l’éducation qui est menacé au Burundi suite à la crise qui secoue le pays. Il émet enfin des recommandations qui sont dirigées à l’endroit des différents partenaires susceptibles d’influer pour le changement de la situation précaire des droits de l’Homme dans le pays.