Bubanza, le 25 mars 2017 (Net Press) . Sur son tweeter de ce samedi, le porte-parole de la police nationale, Pierre Nkurikiye, indique que 6 personnes ont été tuées, 12 autres blessées dont 4 grièvement lors de l’effondrement de l’église catholique en construction dans la localité de Ngara, zone Muramba , commune et province de Bubanza.
Des sources sur place indiquent que la catastrophe aurait été causée par des pluies diluviennes qui se sont abattues sur l’église qui a occasionné la fragilité de ses murs. Selon d’autres informations, ce bilan est provisoire.
Burundi - Environnement
Un Burundi sous le joug de plusieurs intempéries
Bujumbura, le 25 mars 2017 (Net Press) . Depuis quelques années, de fortes pluies diluviennes provoquent des dégâts humains et matériels et d’aucuns se demandent s’il y a une politique nationale de lutte contre les risques et catastrophes. Pour rappel, les pluies diluviennes ont frappé durement Gatunguru en 2014 et des situations similaires refont surface ces derniers jours, surtout dans les quartiers nord de la capitale, ce qui emporte des vies humaines et matérielles.
Le gouvernement se contente de dresser les bilans des morts et des casses mais l’on ne voit rien venir en matière de stratégies pour limiter ces catastrophes. Mêmes les provinces de l’intérieur du pays ne sont pas épargnées, que ce soit au nord du pays ou au sud comme c’ét les pluies diluviennes, les provinces du sud du pays ne sont pas épargner en témoigne que des it le cas hier ou de fortes pluies diluviennes mêlées de grêle se sont abattues, dans plusieurs localités du sud du pays, notamment sur les collines de Nyamugari, de Kivumu et de Mubira dans la zone de Nyagasasa dans la commune Mugamba province de Bururi.
Parallèlement à cette situation, la rivière Murembwe en province de Rumonge est sortie de son lit, bloquant toute sorte de circulation, même les écoliers ont eu du labeur à la traverser pour rejoindre leur domiciles. Des sources sur place témoignent que des champs de pomme de terre, de mais, de haricots ont été détruits et les habitants de ces localités, paniqués face à cette situation dramatique se demandent comment ils vont survivre à la famine qui les guette et demandent des aides alimentaires d’urgence.
Burundi - Sécurité - Justice
La justice et la police dans le collimateur d’un rapport parlementaire
Bujumbura, le 25 mars 2017 (Net Press) . Au cours des questions orales du groupe parlementaire chargé de la bonne gouvernance de ce vendredi le 24 mars 2017, le ministre de la bonne gouvernance, Serge Ndayiragije, reconnaît que la corruption gangrène l’administration judiciaire et policière de notre pays.
Serge Ndayiragije indique qu’une commission ad hoc s’est rendue dans 12 provinces et affirme que le secteur de la justice occupe la première place dans la corruption, mais rappelle qu’il y a tout de même des magistrats honnêtes. La police est aussi pointée du doigt dans le rapport. Les députés indiquent que les transporteurs se disent souvent victimes de la police de roulage qui exige des pots de vin.
Les secteurs de l’éducation, du commerce, de la santé, de l’exploitation des mines et de l’octroi des marchés publics sont aussi touchés par les problèmes de corruption selon le rapport. Pour éradiquer ces pratiques, le ministre de la bonne gouvernance a proposé la révision de certains articles du code pénal et de la loi mettant en place la Cour anti-corruption.
Burundi - Recherches Scientifiques
Les étudiants de l’université du Burundi menacent d’observer un mouvement de grève
Bujumbura, le 25 mars 2017 (Net Press) . Dans une correspondance adressée au président de la République, plus de 170 représentants des étudiants viennent de lancer un préavis de grève, où ils menacent d’observer un mouvement de grève à partir du 5 avril 2017si le décret régissant le système de prêt-bourse n’est pas retiré.
Dans le document, les délégués des étudiants affirment que le nouveau système va discriminer les étudiants issus des familles pauvres.
Burundi - Onu - Sécurité
Bujumbura juge d’ores et déjà le rapport des experts erroné
Bujumbura, le 25 mars 2017 (Net Press) . Apres que le gouvernement burundais eut déclaré les experts onusiens de persona non grata sur les sol burundais, ces derniers ayant eu pour mission d’enquêter sur les violations des droits de l’homme au Burundi, ont entamé de mener des enquêtes dans les camps de réfugiés burundais éparpillés dans les pays voisins en l’occurrence le Rwanda, la Rdc, et la Tanzanie et l’Ouganda .
Le gouvernement burundais, à travers le ministre ayant la solidarité nationale dans ses attributions, Martin Nivyabandi, sur le plateau de la radiotélévision nationale, affirme qu’il n’acceptera pas le contenu du rapport des experts de l’Onu du Burundi que « le rapport des experts est erroné d’avance". Pour le ministre Nivyabandi, les plaidoiries des refugiés ne sont pas crédibles avant d’indiquer que les réfugiés burundais sont de multiples facettes, qu’il y en a qui ont fui la pauvreté, la peur, d’autres peuvent quitter le pays lorsque les uns sont poursuivis par la justice et qu’il est normal que ces réfugiés donnent des rapports qui ternissent l’image du Burundi.
Le ministre Nivyabandi qui indique que le côté gouvernemental ne va pas accepter les résultats de ces enquêtes car dans le passé, ces experts onusiens ont produit des rapports erronés qui ont terni l’image du Burundi dans le concert des nations, faisant allusion aux violations massives des droits de la personne humaine évoquées par les experts, alors que le gouvernement du Burundi a toujours clamé qu’il est au chevet de son peuple en lui garantissant la paix et la tranquillité sur toute l’étendue du territoire, a expliqué le ministre Nivyabandi.
Pour rappel, ces experts de l’Onu vont donner leur rapport sur le Burundi au mois de septembre 2017. D’après le rapport présenté en date du 30 août 2016, l’Onu a pu vérifier 564 cas d’exécutions depuis avril 2015 à avril 2016.
Burundi - Eac - Politique
Bujumbura plaide pour le report du sommet des chefs d’Etat de l’Eac
Bujumbura, le 25 mars 2017 (Net Press) . A travers un communiqué rendu public ce samedi le 25 mars 2017, le gouvernement du Burundi plaide pour le report du sommet des chefs d’Etat de l’Afrique de l’Est prévu le 6 avril 2017. Selon ce communiqué, Bujumbura explique que la tenue de ce sommet coïncide avec la 23eme commémoration de l’assassinat du président Cyprien Ntaryamira dans le ciel de Kigali. Le même communiqué indique que pour que le Burundi soit représenté valablement, il faut que la communauté de l’Afrique reporte ce rendez-vous à une date ultérieure.
Ce communiqué poursuit que le gouvernement burundais affirme qu’il va répondre à ce rendez –vous au plus haut sommet, mais sans préciser si le président Nkurunziza y participera personnellement.
Pour rappel, lors des dernières consultations sur le sol tanzanien, le bureau de la facilitation a indiqué qu’il y a d’énormes défis, sans les préciser, qui empêchent le déroulement des négociations dans un climat serein. C’est dans cette logique que le facilitateur dans le conflit burundais a convoqué d’urgence le sommet des chefs d’Etat de l’Afrique de l’Est pour tenter de trouver une issue pacifique au conflit burundais. Benjamin Mkappa souhaite que la date butoir pour l’aboutissement des négociations soit fixée en juin 2017
Burundi - Société
Vers le libre accès à la justice pour tous
Bujumbura, le 25 mars 2017 (Net Press) . Sous le financement de l’Ong Cordaid à hauteur de 137 millions de nos francs, l’organisation d’action gouvernementale (Oag), de concert avec d’autres associations locales, a procédé au lancement officiel d’un programme de partenariat stratégique et plaidoyer qui vise le libre accès à la justice pour tous.
Au cours d’un point de presse animé à cet effet ce vendredi le 24 mars 2017, le vice-président de l’Oag, Jérôme Niyonzima, indique que le projet sera centré sur trois axes, l’accès égal et équitable à la justice pour tous pour la promotion d’une justice indépendante modernisée qui sera exécuté par les associations locales Reja et Cpaj, l’autonomisation d’emplois des jeunes ains que l’autonomisation mêlée d’inclusivité de la femme pour la promotion de la paix et la sécurité. Jérôme Niyonzima indique que la mise en place de ce programme permettra aux justiciables d’accéder en toute liberté à la justice.
De son côté, le Directeur Général au ministère de la justice et garde des sceaux, Venant Ntakimazi, a indiqué que le budget de fonctionnement reste dérisoire pour que le ministère honore la mission de rendre la justice pour tous.
Burundi - Usa - Politique
"C’est « America first »… et l’Afrique en dernier", dixit Trump
Washington, le 25 mars 2017 (Net Press) . Le président américain Donald Trump a publié son premier projet de budget, intitulé « America First ». Celui-ci prévoit de réduire drastiquement l’aide extérieure des États-Unis. L’Afrique est en première ligne.
Donald Trump l’a promis à ses électeurs : désormais, ce sera « America First » (« l’Amérique d’abord »). C’est d’ailleurs ainsi qu’il titré son premier projet de budget, pour 2018, publié le 16 mars. Le président américain veut notamment réduire la dotation au Département d’Etat (le ministère des Affaires étrangères) et à Usaid, l’agence pour l’aide extérieure, de 10 milliards de dollars (soit près d’un tiers). Certains pays du continent sont en première ligne, comme l’Éthiopie, troisième récipiendaire mondial d’aide américaine avec 513,6 millions de dollars attendus en 2017.
L’administration Trump veut aussi couper totalement le financement de certaines agences, comme l’African development foundation, doté de 28 millions de dollars chaque année pour financer des petites entreprises du continent. Elle envisage par ailleurs de réaliser des économies dans les programmes d’échange, là où Barack Obama avait fait créer un programme d’accueil et de formation de jeunes leaders africains.
Seuls les programmes d’aide médicale (vaccinations et lutte contre le VIH notamment) sont maintenus.
La Bad et l’Onu dans le viseur
Mais le continent pourrait surtout être touché par ricochet. Ainsi, Donald Trump veut arrêter de financer le Fonds vert pour le climat destiné à aider les pays les plus vulnérables à s’adapter au réchauffement climatique. Les États-Unis s’étaient engagés à lui verser 2 milliards de dollars supplémentaires.
Il compte en outre réduire de 650 millions de dollars sur trois ans ses financements aux banques de développement, comme la Banque mondiale et la Banque africaine de développement (Bad). Et réduire sa contribution à l’Onu, au moment où elle fait face, en Afrique et au Moyen-Orient, à la « pire crise humanitaire depuis la seconde guerre mondiale ».
Washington est le principal bailleur des missions de maintien de la paix (28%) et les trois quarts de ses budgets sont affectés au continent : 1,2 milliards de dollars pour la RD Congo (la plus chère), 0,9 milliards au Mali et autant en Centrafrique.
« Pour l’instant, ce n’est qu’un projet qui sera discuté au Congrès jusqu’en octobre », assure une source au Département d’État, où l’humeur est néanmoins bien sombre depuis l’élection de Donald Trump.
Le budget de la défense augmente
À noter que certains pays, notamment du Sahel et de l’Afrique du Nord, pourraient « récupérer » une partie de ces budgets, sous une toute autre forme. Trump prévoit en effet d’augmenter le budget de la défense de 52 milliards de dollars (soit cinq fois plus que les économies réalisées au Département d’État). Cela lui permettra de conserver, intacte, son aide militaire à Israël.
Mais il veut aussi consacrer une partie de cette manne à combattre ce qu’il définit comme l’ennemi prioritaire des Etats-Unis : l’organisation État islamique. Tout indique que la nouvelle administration compte le faire avec une stratégie de « présence légère » : utilisation des drones (pour lesquels une base à 50 millions de dollars est en construction à Agadez, au Niger), intervention de forces Spéciales et surtout soutien aux « alliés qui se battent sur le terrain », comme le projet de budget l’indique noir sur blanc.