Bubanza, le 15 mai 2017 (Net Press) . Contacté par la rédaction, le porte-parole de l’armée burundaise, le colonel Gaspard Baratuza, indique que la transversale 4, autour des plantations de canne à sucre de la société Tanganyika suggar company de l’homme d’affaires Nahum Barankiriza, a été la cible d’une attaque armée de ce dimanche le 14 mai 2017, faisant un militaire légèrement blessé et un mort du côté de ceux que le colonel Baratuza qualifie de « bandits", en provenance de la République démocratique du Congo.
Pour rappel, la localité de la Rukoko reste la cible perpétuelle des attaques à main armée car aux mois de mars et d’avril dernier, les zones de Buringa et de Gihanga avaient été la cible de rebelles qui opèrent dans la réserve naturelle de la Rukoko qui font des navettes entre le Burundi et la Rd Congo.
Sur le même chapitre, Cyprien Gahungu de la colline Matongo, commune Ndava province de Mwaro, a été tué à coups de gourdin ce matin.L’administrateur de la commune Ndava, Aloys Ngenzirabona, dit que les mobiles de ce meurtre restent inconnus et 2 personnes ont été arrêtées pour l’enquête
Burundi - Justice
Sur le point de condamnations des proches d’Agathon Rwasa
Ngozi, le 15 mai 2017 (Net Press) . Au parquet de Ngozi, le ministère public a demandé une condamnation d’une année et demie pour huit personnes fidèles à Agathon Rwasa, premier vice-président de l’assemblée nationale. Ils sont poursuivis pour avoir organisé une réunion à l’insu de l’administration locale.
Selon toujours les accusations, cette réunion est celle des Indépendants Amizero y’Abarundi, ce que démentent les concernés qui affirment sans détour qu’ils sont poursuivis pour des raisons politiques, insinuant par là qu’ils subissent des tracasseries judiciaires pour la seule raison qu’ils sont des Fnl.
Le cas des Fnl suscite souvent des polémiques dans l’opinion qui ne comprend pas pourquoi Agathon Rwasa ne se retire pas du gouvernement ni du parlement alors que ses sympathisants subissent toutes sortes de traitements inhumains et dégradants. La même opinion qui semble être sévère trouve qu’il reste dans son poste pour ses intérêts personnels car s’il a peur d’être tué après avoir démissionné, l’insécurité est tellement grande que personne ne peut dire qu’il est à l’abri, fut-il le premier vice-président de l’assemblée nationale.
Burundi - France - Politique
Récréations électorales terminées en France, Emmanuel Macron au travail
Paris, le 15 mai 2017 (Net Press) . S’il est un premier pari que le nouveau président de l’Hexagone a réussi, c’est bel et bien garder secret jusqu’aujourd’hui, le nom du premier ministre qu’il va nommer. Plusieurs noms ont été avancés mais personne n’est sûr de celui qui va occuper la primature.
Pourtant, le président a donné quelques indications et l’on sait au moins qu’il s’agira d’un homme ou d’une femme qui n’est pas issu de la société civile. Il a indiqué également qu’il privilégie des compétences pour diriger une majorité parlementaire et animer un collectif gouvernemental.
Plusieurs noms ont été avancés, mais celui d’Edouard Philippe, 46 ans, revient avec insistance. C’est un député-maire Les Républicains du Havre, proche d’Alain Juppé. Celui-ci a une grande expérience dans le privé, un cabinet d’avocats américain et chez Areva. C’est un passionné de boxe qui écrit des fictions politiques.
Vers le soir, il devra se rendre en Allemagne pour rencontrer la chancelière allemande, Angela Merkel avant d’animer une conférence de presse commune suivie d’un dîner officiel. Au cours de cette première rencontre, les deux hommes vont parler des questions auxquelles ils tiennent tous les deux, la sécurité, l’économie et les investissements, sans oublier la protection sociale et la lutte contre les pratiques anticoncurrentielles.
Burundi - Côte d’Ivoire - Sécurité
Mutineries en Côte d’Ivoire : des tirs à Bouaké et à Abidjan malgré la mise en garde de l’état-major
Abidjan, le 15 mai 2017 (Net Press) . Des tirs nourris résonnaient ce lundi matin à Bouaké, épicentre des mutineries frappant la Côte d’Ivoire depuis vendredi. D’autres tirs ont été entendus en provenance des camps militaires d’Akouédo, à Abidjan malgré une nouvelle mise en garde de l’état-major des armées dimanche. Dans le week-end, au moins six personnes ont été blessées par balles et un soldat démobilisé est mort de ses blessures à Bouaké.
Quelques heures après la nouvelle mise en garde de l’état-major des armées, des tirs nourris ont éclaté à Abidjan et Bouaké dans la nuit de dimanche 14 mai à lundi 15 mai. Ils se sont fait entendre toute la nuit et se poursuivaient ce lundi matin. À Abidjan, ils provenaient du camp d’Akouédo, le plus grand du pays, tandis qu’à Bouaké, les soldats mutins effectuaient des tirs en l’air dans les rues de la ville. « Nous n’avons pas pu dormir de la nuit », a confié un habitant à "JEUNE AFRIQUE".
Ces nouveaux tirs ont éclaté quelques heures seulement après la mise en garde du chef d’état-major. Dans un communiqué diffusé dimanche 14 mai, le général Sékou Touré a averti les mutins, dénonçant leurs « actes contraires à l’éthique militaire ». « Ces actes d’une extrême gravité sont contraires à la mission de protection assignée aux forces armées. En conséquence, une opération militaire est en cours pour rétablir l’ordre », a-t-il fait savoir.
Selon nos informations, une délégation de l’état-major avait rencontré des représentants des mutins dimanche après-midi. Les anciens commandants zones Issiaka Ouattara, Chérif Ousmane et Koné Zakaria, respectivement commandant de la garde républicaine, chefs du premier bataillon de commandos et de parachutistes (1er BCP) et de l’unité de commandement et de soutien (UCS), y ont participé. Cette rencontre sonnait comme l’une des dernières tentatives pour convaincre les mutins de regagner leurs casernes.
Un mort, des blessés par balles
Dans la matinée de dimanche, les militaires avaient empêché la tenue d’un rassemblement citoyen de protestation contre leur mutinerie autour du rond-point de la préfecture de police, dans le centre-ville de Bouaké. Selon l’Afp, vingt personnes ont été blessées dans ces violences. Parmi eux, six personnes (une femme et cinq hommes) ont été atteintes par des tirs et étaient soignées au CHU de Bouaké.
L’un des démobilisés blessé par balles samedi est décédé dans l’après-midi des suites de ses blessures. La veille, des mutins avaient ouvert le feu à l’encontre de plusieurs démobilisés, d’anciens rebelles non intégrés à l’armée.
Deux blessés dont un grave à Korhogo
À Korhogo, dans le nord du pays, les tirs en l’air des mutins ont également fait deux blessés samedi 13 mai, dont un grave. « Ils ont été blessés par des balles perdues, l’un est dans un état grave », a affirmé un démobilisé établi à Korhogo et contacté par téléphone dimanche midi.
Selon plusieurs habitants, les mutins avaient alors regagné leur camp, aux abords duquel quelques barrages avaient été établis.
Une dizaine de militaires étaient dans la matinée présents au niveau du corridor proche du lycée Félix Houphouët-Boigny, selon le témoignage d’un habitant. « La circulation est fluide », précisait-il toutefois dimanche midi.