Bujumbura, le 28 juillet 2017 (Net Press) . Osman Shabani Ndayishimiye, celui-là même qui a préparé les spectacles de la star congolaise Koffi Olomide au mois de juillet, est en prison centrale de Mpimba depuis ce 27 juillet 2017 après avoir passé plus ou moins deux semaines dans les cachots de la police judiciaire située au quartier Jabe de la zone de Bwiza, commune Mukaza.
Pour rappel cet homme avait invité le chanteur congolais mais au moment du paiement des prestations ainsi que les consommations et séjours dans les différents hôtels de la capitale, il a préféré subtilisé l’argent et tenté de fuir le pays, ce qui avait provoqué des "emprisonnements" dans les hôtels des danseurs du chanteur.
Dernièrement, alors qu’il comparaissait devant un juge de confirmation, il avait demandé de se rendre à la banque pour retirer de l’argent afin de payer une partie de ses arriérés, ce qui lui a été refusé. Ce multirécidiviste risque de se voir condamner à une lourde peine du fait que le porte-parole du ministère de la sécurité publique avait demandé à la justice de ne pas libérer les malfaiteurs appréhendés par la police.
Burundi - Onu - Politique
"Le Burundi n’entend pas dialoguer avec ceux qui sont recherchés par la police", dixit le porte-parole adjoint du président de la République
Bujumbura, le 28 juillet 2017 (Net Press) . Aussitôt après la déclaration de l’envoyé spécial de l’Onu au Burundi, Bujumbura n’a pas tardé à réagir. En effet, le porte-parole adjoint du président de la République estime qu’il y a des propos satisfaisants dans la déclaration de Michel Kafando mais qu’il y a également des suggestions impossibles comme le dialogue avec des politiciens qui sont recherchés par la justice burundaise.
Pour la présidence de la République, plutôt que de dialoguer avec de tels délinquants, il vaudrait que les pays qui les hébergent comme le Rwanda, la Belgique, la France etc, les arrêtent et les extradent à la justice burundaise. Pour Alain Diomède Nzeyimana, la plupart de ceux qui sont poursuivis par la justice sont accusés d’avoir pris part aux massacres commis dans le pays à partir d’avril 2015.
C’est également l’avis des partis politiques proches du Cndd-Fdd comme l’Uprona piloté par Abel Gashatsi, le Fnl de Jacques Bigirimana, etc.
Burundi - Politique
Les propos de Sylvestre Ndayizeye soulèvent un tollé dans les milieux politiques
Bujumbura, le 28 juillet 2017 (Net Press) . Le parti Ranac où l’ancien président de la République, Domitien Ndayizeye évolue, met en garde Sylvestre Ndayizeye du Cndd-Fdd suite aux propos qu’il a tenus le weekend dernier à l’endroit de l’ancien président de la République Domitien Ndayizeye.
Pour cette formation politique, cet homme cnddfddiste pur sucre est responsable de ce qui va arriver au président Ndayizeye. En outre, l’ancien président a le droit de donner son point de vue sur la vie politique du pays, estime le parti politique qui trouve que l’ancien président ne devrait pas être menacé à cause de ses idées.
Burundi - Politique - Sécurité
Agathon et Jacques, vers le statut de "frères ennemis" ?
Bujumbura, le 28 juillet 2017 (Net Press) . C’est l’impression que l’on a après la lecture d’une lettre ouverte que Jacques Bigirimana a écrite à Agathon Rwasa, une lettre dont le contenu ne peut pas être repris dans nos colonnes pour des raisons de probité. La rédaction a tenté de contacter les deux parties mais en vain.