Muyinga, le 10 août 2017 (Net Press) . Dans la nuit de mercredi à jeudi, entre 1 heure et 4 heures, un incendie s’est déclaré dans la province de Muyinga et aurait fait 12 moulins brûlés complètement. Conséquemment à cet incendie, 30 tonnes de maïs et de manioc seraient parties en fumée.
Les propriétaires de ces produits se lamentent pour deux choses. D’une part, la Regideso distribue de l’électricité à un moment qui ne convient pas. Au lieu de le faire pendant la journée quand les populations sont au travail, elle le fait la nuit au moment où tout le monde dort.
En outre, ils déplorent la retard mis par la police dans l’intervention. D’après des informations en provenance de cet endroit, le camion extincteur n’aurait même pas été mobilisé, ce qui a fait que les dégâts ont été très importants Ils se demandent qui va payer ces pots cassé d’autant plus que tous ces produits étaient destinés à la vente.
Burundi - Education
La fille de feu lieutenant général Adolphe Nshimirimana dans l’humanitaire
Bujumbura, le 10 août 2017 (Net Press) . Inès Nshimirimana, la fille de feu Adolphe Nshimirimana, ancien patron du service national des renseignements assassiné le 2 août 2015 dans sa Kamenge natale, a procédé ce mercredi à la remise du matériel scolaire à plus ou moins 200 jeunes des zones Kamenge et Musaga, enfants des démobilisés.
Selon des sources d’information concordantes, Inès Nshimirimana indique qu’une telle action est un legs de feu son père qui a connu lui aussi une vie difficile dans sa jeunesse. Elle dit également qu’elle s’intéresse beaucoup à la jeunesse, surtout celle qui fréquente l’école. Coïncidence ou pas, les zones de Kamenge et Musaga apparaissent comme des antipodes du fait que la première est supposée être un soutien sans condition du gouvernement Nkurunziza alors que la seconde était une opposition farouche à sa réélection pour un troisième mandat controversé.
Malgré cela, l’opinion a accueilli ce geste avec satisfaction car elle trouve que les jeunes d’aujourd’hui ont tendance à transcender les barrières psychologiques, ethniques, religieuses, de genre ou régionales, qui ont toujours habité leurs parents jusque très récemment. Elle encourage donc une telle initiative et demande qu’Inès Nshimirimana soit soutenue pour qu’elle aille toujours de l’avant.
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Burundi - Confessions Religieuses
Si l’histoire de l’Assomption vous était contée
Bujumbura, le 10 août 2017 (Net Press) . Dans cinq jours, les catholiques du Burundi vont se joindre à ceux du monde entier pour fêter l’Assomption. Mais ceux qui ont rencontré la rédaction de Net Press ont indiqué qu’ils iront à la messe, sans plus. A la question de savoir s’ils ne vont pas fêter, ils ont indiqué qu’il n’ont pas de moyens pour cela car avec leurs revenus, ils joignent à peine les deux bouts du mois.
Des commerçants rencontrés au nouveau marché dit Cotebu ne savaient même pas que cette date est proche. Il est beaucoup plus occupé à s’adapter à la nouvelle place de ce marché qu’il ne sait même pas s’il se rendra à la messe le mardi prochain. Bref, tout le monde évoque la pauvreté extrême qui ne leur permet pas de savourer la fête comme avant.
Malgré cela, l’on apprend que 7 marchés, dont un nouveau et 6 réfectionnés, ont été réceptionnés par le ministre de l’intérieur, Pascal Barandagiye, ce matin dans la zone de Ruziba. De son côté, le maire de la ville de Bujumbura, Freddy Mbonimpa, tranquillise les commerçants et informe que celui qui avait une place dans ces marchés avant leur réfection sera prioritaire.
Mais au fait, c’est quoi l’Assomption ? L’Assomption est une tradition mise en place depuis plus de dix siècles. Mais que fêtent les catholiques ce jour-là ? Et surtout, quelle est la différence entre Assomption et Ascension ? Ces deux événements, dont les noms se ressemblent, ne font pas un. Première différence : la date. Si l’Assomption tombe chaque année le 15 août, la date de l’Ascension évolue d’une année à l’autre dans notre calendrier grégorien, même si elle survient quoi qu’il arrive 40 jours après Pâques.
Enfin, si pour les non-pratiquants il s’agit de deux jours chômés, pour les croyants, l’Assomption et à l’Ascension n’évoquent pas la même chose, malgré certaines similitudes. L’Assomption est en effet la date de commémoration de la montée au ciel de la Vierge Marie, mère de Jésus-Christ, à la fin de sa vie sur Terre. Pour les croyants, le corps de Marie n’aurait pas subi de dégradation post-mortem, elle aurait pu ainsi entrer au ciel en corps et en âme. L’Ascension relate également la montée vers le ciel d’un personnage biblique, celle du Christ lui-même. Comment faire la différence ? Dans Assomption il y a un "m", comme "Marie".
La fête religieuse fixe de l’Assomption se célèbre le 15 août depuis le VIe siècle, avec l’instauration par l’empereur byzantin Maurice, dans son empire, d’une fête de la Dormition de la Vierge Marie à cette date. L’objectif, semble-t-il, était à l’époque de commémorer l’inauguration du Sépulcre de Marie, une église érigée spécialement pour la Vierge montée au ciel. Depuis devenue fête liturgique dans l’Eglise catholique, l’Assomption est l’occasion de nombreuses processions dans les paroisses de cette confession. En France, depuis la consécration de la France à la Sainte-Vierge par Louis XIII le 10 février 1638, les processions sont traditionnellement suivies de festivités.
Burundi - Usa - Corée du Nord - Sécurité
L’escalade verbale entre les États-Unis et la Corée du Nord a franchi une nouvelle étape
Washington, le 10 août 2017 (Net Press) . Selon Francetv.info, Pyongyang et Washington continuent de se provoquer. La Corée du Nord s’est moquée de Donald Trump, jeudi 10 août. "Un dialogue sensé n’est pas possible avec un tel gars dépourvu de raison", a déclaré le général Rak-Gyom, commandant des forces balistiques nord-coréennes, cité par l’agence officielle KCNA. Les propos incendiaires du président américain sont autant "d’absurdités", a-t-il poursuivi.
Le régime nord-coréen en a profité pour préciser le calendrier de son projet d’attaque. Ce plan, qui vise un avant-poste stratégique des forces américaines sur la route de l’Asie, constituera "un avertissement crucial aux États-Unis", a prévenu Pyongyang. Car "seule la force absolue" aura un effet sur le président américain.
Projet soumis à Kim Jong-un d’ici mi-août
Pyongyang a annoncé l’élaboration d’ici mi-août d’un plan de "tir simultané" de quatre missiles de portée intermédiaire vers l’île de Guam, qui est rattachée aux États-Unis. Les engins "voleront 17 minutes et 45 secondes sur une distance de 3 356,7 km, et s’écraseront en mer à 30 ou 40 km de Guam". Ils s’abîmeraient ainsi à l’extérieur des eaux territoriales américaines. L’armée a expliqué que quatre missiles seront tirés simultanément et qu’ils survoleront les préfectures japonaises de Shimane, Hiroshima et Koichi.
Le commandant des forces balistiques nord-coréennes a ajouté que des touches finales doivent encore être apportées au projet d’ici la mi-août afin de le soumettre pour évaluation à Kim Jong-un, le leader de la Corée du Nord.
Burundi - Kenya - Elections
Kenyatta donné en tête, Odinga dénonce un « piratage »
Nairobi, le 10 août 2017 (Net Press) . Des affrontements entre manifestants pro-Odinga et forces de l’ordre ont éclaté ce mercredi 9 août à Kisumu. Selon le site de Rfi, Uhuru Kenyatta est en tête face à Raila Odinga, selon des chiffres encore provisoires publiés par la commission électorale ce mercredi 9 août, portant sur les résultats de 95% des bureaux de vote. La coalition d’opposition ne reconnaît pas ces chiffres provisoires, Raila Odinga juge que « le piratage a affecté la crédibilité des élections ». Des échauffourées ont éclaté à Kisumu, bastion de l’opposition. Au moins un manifestant a été tué à Mathare, un quartier de Nairobi.
Selon des résultats provisoires disponibles à 15h50 T.u. sur le site de la Commission électorale - et portant sur le dépouillement de 96,53% des bureaux de vote -, le président sortant Uhuru Kenyatta est crédité de 54,32% des suffrages, soit dix points de plus que Raila Odinga (44,80%).
« L’élection kényane 2017 est une fraude et le piratage a affecté la crédibilité de cette élection. Ces résultats sont faux, c’est une imposture », a accusé Raila Odinga lors d’une conférence de presse ce mercredi matin, rapporte l’un des envoyés spéciaux de RFI sur place.
Odinga promet des preuves dans la journée
Selon le chef de l’opposition, le pirate informatique serait rentré dans le système aux alentours de minuit. Il aurait pour cela utilisé les codes d’accès de Chris Msando, directeur du pôle technique de la Commission électorale indépendante (IEBC), retrouvé mort dans des circonstances mystérieuses fin juillet. Les pirates, selon lui, auraient manipulé les données, infiltré des programmes à l’intérieur du système. Tout cela aurait créé une différence de 11% dans les résultats, sachant que le président a environ 10 points d’avance dans le décompte provisoire.
Raila Odinga affirme détenir des preuves, qu’il refuse cependant de rendre publiques afin, dit-il, de « protéger [sa] source ». « C’est une catastrophe, une attaque contre notre démocratie, mais nous avons pu identifier le trucage. « Uhuru Kenyatta doit partir » et la volonté du peuple ne peut être bafouée », a-t-il déclaré.
La coalition Super Alliance Nationale (NASA) a promis de présenter les preuves de ses allégations aux différents observateurs dès cet après-midi. Des observateurs qui n’ont pourtant fait état d’aucune irrégularité. Au contraire, ils se félicitaient comme beaucoup de Kényans hier soir du travail de la Commission électorale.
La Commission électorale répond aux critiques
Le président de la commission électorale kényane (IEBC) s’est également exprimé en fin de matinée. Wafula Chebukati a rappelé que les chiffres mis en ligne n’étaient pas les résultats officiels et que ceux-ci seront donnés après examen des vrais procès-verbaux - papiers - acheminés depuis hier, rapporte l’un des envoyés spéciaux de RFI au Kenya.
« Le seul problème, qui a été soulevé par l’opposition concerne la transmission des résultats, pas le processus électoral dans son ensemble. C’est pourquoi la commission va aller plus loin et ne se contentera pas des résultats transmis de manière électronique », a précisé Wafula Chebukati au micro de Rfi.
« On est en train de faire venir les procès-verbaux originaux pour vérification avant l’annonce des résultats officiels. Il nous reste cinq jours pour le faire et ce sera fait », a-t-il insisté. Sur les accusations de piratage du système, « Ce ne sont pour l’instant que des allégations », insiste-t-il, promettant par ailleurs une enquête interne. « Des inquiétudes ont été exprimées et nous ne pouvons pas les ignorer. Nous gardons confiance en notre système, mais pour l’instant je ne peux pas vous confirmer ou démentir un piratage informatique », a-t-il également insisté.