Bujumbura, le 19 août 2017 (Net Press) . « Il faisait la deuxième fois dans le mois d’août que je sois la cible de l’insécurité, que ces malfaiteurs affrontent directement les forces de l’ordre et nous laissent tranquille, à la Regideso de nous éclairer car ces crimes se passent dans l’obscurité de tout le temps », s’indigne l’un des survivants de l’attaque à la grenade de ce mercredi de la zone Buyenzi, commune urbaine de Mukaza, en mairie de Bujumbura.
La même source conseille Bujumbura de ne pas clamer haut et fort que la paix et la sécurité règnent au Burundi au moment où parmi les hauts gradés de la république ayant un dispositif de sécurité suffisant, sont victimes eux aussi victimes des attaques, comme à titre d’exemple le conseiller en charge de la communication à la présidence de la république, Willy Nyamitwe.
Il s’interroge sur le sort de la couche vulnérable de la population et conseille au pouvoir de répondre favorablement aux négociations hétérogènes pouvant faire sortir le Burundi de l’impasse.
Sur la même rubrique, un arsenal de policiers de la brigade anti émeute (Bae) et ceux de l’appui à la protection des institutions (Api), lourdement armés, ont procédé à une fouille- perquisition dans la matinée de ce samedi vers 5 hoo au campus universitaire de Mutanga (commune urbaine de Mukaza ), en mairie de Bujumbura.
Le porte-parole de la police burundaise, Pierre Nkurikiye, affirme que 98 personnes interpellées résidaient dans le campus universitaire irrégulièrement, dont 78 étudiants préparant leurs mémoires, 15 étudiants qui fréquentaient d’autres universités, 4 personnes qui y avaient demandé l’hospitalité des étudiants et une personne qui trafiquait le chanvre en mairie de Bujumbura.
Burundi - Justice
Les défenseurs des droits de l’homme crient au secours pour Germain Rukuki
Paris, le 19 août 2017 (Net Press). L’observatoire pour la protection des droits de l’homme déclare qu’il a appris la confirmation, en date du 17 août 2017, du placement en détention de Germain Rukuki, employé de l’association des juristes catholiques du Burundi, président de l’association "Njabutsa Tujane" et ancien employé de l’action des chrétiens pour l’abolition de la torture, Acat - Burundi.
Selon toujours l’observatoire, cette décision intervient suite à l’audience du 14 août de la chambre de conseil du tribunal de grande instance de Ntahangwa, siégeant à la prison de Ngozi, où M. Rukuki est détenu depuis le 26 juillet. Cette séance, prévue par la loi selon toujours cet observatoire, avait pour objectif de statuer sur la régularité de la détention.
Le ministère public a présenté lors de l’audience les charges d’atteintes à la sécurité intérieure de l’Etat et de rébellion, charges déjà formulées à son encontre durant sa première audition le 1er août 2017. C’est notamment le fait que Germain Rukuki continue de représenter l’Acat- Burundi sans fournir d’indices sérieux de culpabilité. En outre, le ministère public a fondé ses accusations sur de prétendus éléments de preuve trouvés dans les affaires de son épouse, ce qui, selon l’observatoire, constitue une violation de l’article 18 du code de procédure pénal qui prévoit la personnalité de la responsabilité pénale.
La défense a demandé la libération de Germain Rukuki en invoquant la violation des articles 110 et 18 du code de procédure pénale et le ministère public a requis son maintien en détention en attendant la conclusion de l’enquête dans cette affaire. Il exprime donc sa vive inquiétude quant à la décision de confirmer le placement en détention de Germain Rukuki, en ce qu’elle est arbitraire et ne vise qu’à sanctionner ses activités de défense des droits humains.
Pour cela, il appelle les autorités à procéder à la libération immédiate et inconditionnelle de Germain Rukuki et à garantir le respect de son droit à un procès équitable au cours de l’ensemble des procédures engagées à son encontre.
Il demande aux intervenants d’écrire aux autorités burundaises en leur demandant de garantir en toutes circonstances l’intégrité physique et psychologiques de Germain Rukuki et de l’ensemble des défenseurs des droits de l’homme, de procéder à la libération immédiate et inconditionnelle de Germain Rukuki et de mettre un terme à toute forme de harcèlement, y compris au niveau judiciaire, à l’encontre de Germain Rukuki, etc.
Burundi - Politique
Imbonerakure à Pierre Nkurunziza : Restez éternellement au trône !
Gitega, le 19 août 2017 (Net Press) . Les jeunes Imbonerakure de tout le pays se retrouvent dans la province de Gitega dans une rencontre qu’ils ont baptisée "ImbonedrakureDay" Selon notre correspondant sur place, ils ont pris soin d’inviter d’autres jeunes des partis au pouvoir dans leurs pays respectifs comme la Turquie, le Tchad, le Cameroun, la République démocratique du Congo et le Sud Soudan.
Ils ont commencé leurs activités par des travaux communautaires en compagnie du chef de l’Etat et du secrétaire général du Cndd-Fdd, Evariste Ndayishimiye. Par après, ces jeunes Imbonerakure ont remis un prix au président Nkurunziza. Sur ce prix qui a une forme de tambour, l’on peut lire, "Son Excellence, Nous, Imbonerakure, disons : Restez éternellement au trône".
Pierre Nkurunziza était très réconforté par ce prix et sur les photos, il était tout sourire et tout joyeux. Les gens qui ont assisté à la scène estiment que le président devrait offrir un geste spécial à l’endroit des jeunes venus de l’étranger pour soutenir les Imbonerakure, surtout qu’il vient de passer trois jours de prière.
Burundi - Société
Un peu d’humour autour des travailleurs intelligents totalement oubliés
Kinshasa, le 19 août 2017 (Net Press) . On est en face d’un enseignant qui reste un travailleur intelligent totalement oublié par tous les pouvoirs qui se sont succédé, qui perçoit un salaire de misère et qui interroge ses élèves.
L’enseignant : Quel est le groupe du verbe aller ?
Les élèves : Le groupe qui vient après le cinquième groupe !
L’enseignant : Exact ! Et il fait quoi dans la vie ?
Les élèves : C’est le président de la République démocratique du Congo !
L’enseignant : Bonne réponse ! Et comment appelle t-on les habitants de Moscou ?
Les élèves : Les moustiques !
L’enseignant : Qui est Brigitte Macron ?
Les élèves : C’est la grand-mère d’ Emmanuel Macron
L’enseignant : Parfait !
L’enseignant : Qui est le plus jeune président africain ? Et il est le président de quel pays ?
Les élèves : Robert Mugabe, des Etats Unis d’Amérique !
L’enseignant : Parfait. Et ça restera comme ça jusqu’à ce que votre gouvernement augmente mon salaire !
Burundi - Burkina - Faso - Nécrologie
Salif Diallo, le président de l’assemblée nationale burkinabé, est décédé
Ouagadougou, le 19 août 2017 (Net Press) . Le président de l’assemblée nationale burkinabé, Salif Diallo, est décédé à Paris dans la nuit de ce vendredi. Selon des colonnes du journal "Jeune Afrique", cet ancien compagnon de l’ancien président en fuite, Blaise Compaoré, s’était rendu en Tunisie pour se faire soigner, avant de bénéficier d’un repos médical à Paris où il s’est éteint à l’âge de 60 ans.
Divorcé en 2008 d’avec le tombeur de Thomas Sankara, Salif Diallo était le président du mouvement pour le progrès au pouvoir, dont l’un des cofondateurs est le président burkinabé actuel, Christian March Kaboré, devenu le successeur de Michel Kafando, envoyé spécial des Nations Unies pour le Burundi. Salif Diallo a occupé dans le pays des hommes intègres différents portefeuilles gouvernementaux, en l’occurrence le ministère de l’agriculture et de l’élevage, eau et environnement, etc. …