Bujumbura, le 24 août 2017 (Net Press) . L’on n’a pas encore des détails, mais dans la soirée d’hier, vers 22 heures, une femme à bord d’un véhicule criait au secours dans le quartier de jabe, zone de Bwiza, commune de Mukaza dans la mairie de Bujumbura. La voiture qui n’a pas pu être identifiée roulait à tombeau ouvert et ceux qui ont assisté à une telle scène ont confirmé qu’il y avait plusieurs personnes à bord de ce véhicule.
Les gens de la place ont soupçonné que ce sont des garçons qui ont kidnappé des filles avec qui ils partageaient un peu avant car tout près de l’endroit d’où le véhicule a filé, il y a un bistrot. Cependant, comme il faisait nuit, les témoins de ce forfait n’ont pas cherché à vérifier si réellement ces personnes dans la voiture venaient de ce bistrot.
L’on signalera que la veille, le 22 août 2017, toujours dans le quartier de Jabe, un corps sans vie d’une jeune femme de 24 ans, Amissa Ndimurukundo, originaire de la zone de Nyakabiga, avait été retrouvé dans une maison d’un jeune du prénom de Claude, probablement son amant. Ils avaient passé la soirée ensemble, partageant un verre en compagnie du frère de la défunte et ce n’est que le lendemain que ce jeune homme a appelé la famille d’Amissa pour lui dire de récupérer son cadavre.
Au moment de l’appel, le numéro utilisé portait le préfixe de la République démocratique du Congo et la police déclare que le corps ne présentait aucun signe de viol ou d’égorgement. Au stade des enquêtes, l’on sait déjà que cet homme est un habitant de la zone Buyenzi, commune Mukaza, à la 7ème avenue.
Trois enfants qui gardaient les chèvres ont été blessés par une grenade qu’ils manipulaient ce mercredi soir sur la colline Gishubi, commune de Butaganzwa, province de Ruyigi. L’administrateur de cette commune, Fabien Tharcisse Ntakarutimana, conseille à la population de remettre volontairement les armes détenues illégalement. Les victimes ont été conduites au centre de santé pour les soins.
Burundi - Administration
Festus Ntanyungu à la tête de la Cntb
Bujumbura, le 24 août 2017 (Net Press) . Selon un décret présidentiel du 23 août 2017, Festus Ntanyungu a été désigné président de la commission nationale des terres et autres biens, Cntb. Il était retombé dans les oubliettes de la société burundaise n’eût été ce décret qui vient de sortir.
Festus Ntanyungu est cette personne qui a un parcours spectaculaire car d’emblée, l’on sait qu’il a suivi une formation militaire en Belgique aux côtés de Pierre Buyoya même s’il n’a jamais exercé. C’est un homme qui a longtemps vécu à l’étranger, qui a participé dans plusieurs commissions, dont celle de la création et du lancement de la commission vérité et réconciliation, Cvr.
L’on sait également que c’est un homme qui est nerveux surtout au micro lors des débats et qui, à un moment, commence même à être agressif comme tous les autres militaires en cours d’arguments. Quand il ne parvient pas à s’imposer par force, il se retire comme ce fut une fois quand il a déclaré sur les antennes de la radio Isanganiro qu’il ne se présentera plus au débat où est invité Charles Mukasi. Ce dernier, en rigolant, l’avait traité de tigre en papier.
Burundi - Nécrologie
Le cadavre d’une femme retrouvée sans vie près de la rivière Jiji identifié
Bururi, le 23 août 2017 (Net Press) . Dans son édition du 21 août 2017, la rédaction avait fait état d’un corps sans vie d’une femme qui a été retrouvé tout près de la rivière Jiji au sud du pays. Ce corps avait les bras ligotés et était sans habits. La rédaction avait indiqué qu’au niveau de la police, l’on déclare que cette femme n’a pas encore été identifiée et que sa dépouille mortelle a été déposée temporairement à la morgue de l’hôpital de Bururi en attendant que les siens viennent réclamer le corps.
Aujourd’hui, c’est chose faite. Sa famille s’est présentée à l’hôpital de Bururi et a identifié cette femme ce 23 août 2017, précisant qu’il s’agit de Noëlla Masabarakiza, gestionnaire d’un bar dénommé cercle de la Sosumo. Elle a disparu le 18 août 2017 dans la matinée lorsqu’elle était partie de Gitega où elle habitait pour Gihofi dans Rutana, Est du pays, où se trouve cette société sucrière afin de faire le contrôle de ses activités. Des sources sur place indiquent qu’elle aurait suscité la jalousie car ses activités étaient très florissantes au cercle.
Au moment où nous mettons sous presse, nous apprenons que le procureur de la République dans la province de Bururi aurait autorisé la remise du corps à sa famille pour des funérailles dignes de ce nom.
Burundi - Belgique - Expulsion
Il part malgré lui, mais...
Bujumbura, le 23 août 2017 (Net Press) . Il serait déjà arrivé sur le sol belge ce matin, ce Belge qui a été arrêté en date du 19 août à l’entrée de la province de Gitega. Route bloquée avant le passage d’une haute autorité qu’il ne cite pas, le Belge a été accusé d’être journaliste dans un premier temps et il a été enfermé à Gitega même.
Dans un deuxième temps, il a été traité d’espion et il a été ramené sur Bujumbura, tout droit dans les cachots du service national des renseignements où, selon son propre témoignage, il a été détenu dans "des conditions maladroites et insoupçonnables pendant trois nuits". Le Burundi a exigé son départ dans 24 heures car il a été désigné persona non grata.
Tout en saluant les efforts de ses amis, de sa famille et de l’ambassade qui l’ont fait sortir du cachot le 22 août 2017, il part avec une certaine amertume pour les autorités de ce pays et au regard de son texte, il est devenu plus radical que le Cnared. Il apprécie cependant le pays où il a vécu pendant 4 ans, partageant la souffrance avec les Burundais. A partir de son pays, il risque de tirer à boulets rouges sur le gouvernement burundais.
Burundi - Tanzanie –Sécurité
Quand le Hcr tanzanien est devenu la bête noire de tout le temps
Nduta, le 24 août 2017 (Net Press) . Un refugié burundais vivant au camp de Nduta en Tanzanie clame que le haut commissariat pour les réfugiés en Tanzanie est devenu la bête noire de tout le temps.
Selon la même source, le Hcr tanzanien prive des rations alimentaires aux refugiés burundais pour les obliger de jeter l’éponge et rentrer au Burundi. Ce qui est fort étonnant, estime ce refugié, c’est que le Hcr tanzanien est en train de faire signer une déclaration de retour volontaire des refugiés burundais où plus de 800 refugiés ont apposé leurs signatures.
Or, une large majorité de ces réfugiés ne savent ni lire ni écrire. Cette agence onusienne intime l’ordre aux refugiés de se faire enregistrer car c’est la dernière liste. D’un autre côté, une large majorité décline cette offre tant que le Burundi n’a pas encore recouvré la paix et la sécurité, elle déclare qu’elle préfère rentrer les pieds en avant.