Ngozi, le 28 août 2017 (Net Press) . Un corps sans vie d’un homme âgé de 99 ans a été trouvé hier 27 août 2017 dans une réserve forestière de la colline Butagazwa, dans la commune de Kiremba de la province de Ngozi, au Nord du pays. Après identification de cette dépouille, l’on s’est rendu compte qu’il portait le nom de Benoit Muzungu.
Les tout premiers témoins font savoir qu’il a été blessé avant de trouver la mort au regard de son corps qui présentait des plaies un peu partout. Deux jeunes, Evariste Manirakiza âgé de 25 ans et Charles Mpawenayo de 18 ans ont été arrêtés pour des raisons d’enquête. Selon des sources policières, des conflits fonciers seraient à l’origine de cet assassinat.
Dans la soirée de ce samedi 26 août 2017, un militaire du camp Gakumbu, caporal chef Ndayizeye, qui se préparait pour prendre part à la mission de la paix en Somalie, s’est donné la mort en se tirant deux balles dans la tête. Il faisait partie du 45ème contingent des militaires qui devaient se rendre dans ce pays.
Au niveau de l’armée, l’on ne connaît pas encore les motifs de cette action de ce militaire d’autant plus qu’il n’a laissé aucun message, ni verbal ni écrit. Il faisait partie des militaires qui assistent ceux qui ont des difficultés sur le front, que l’on appelle dans le jargon militaire Brancardier.
Les esprits critiques indiquent qu’il est difficile de se tirer deux balles dans la tête car l’on peut commander la première, mais jamais la deuxième, voulant insinuer que le caporal chef Ndayizeye aurait été tué pour des motifs que l’armée n’a pas voulu porter à la connaissance de l’opinion.
Un homme d’affaires de la colline Nyempundu, commune Mugina, province de Cibitoke au Nord Ouest du pays, a été attaqué à coups de machettes à son domicile dans la nuit de ce dimanche. Un montant de 600.000 francs burundais lui a été dépouillé et la victime pointe du doigt les membres de la ligue des jeunes du parti au pouvoir Imbonerakure, un de ces jeunes a été arrêté par la police pour une enquête préliminaire.
Dans une vagues d’arrestations opérées ce samedi par les autorités administratives et policières de Gitega, un journaliste de la radio communautaire Ijwi Ry’umukenyezi, Fiacre Ndikumana, a été arrêté alors qu’il s’apprêtait à faire le reportage sur cette affaire .Les jeunes regroupés au sein de l’association de lutte contre la violence domestique disent qu’ils sont emprisonnés dans des conditions difficiles.
Burundi - Sécurité Routière
Sauvé probablement par son état d’ébriété
Bujumbura, le 28 août 2017 (Net Press) . Dans la soirée de ce 27 août 2017, un véhicule de type Noah roulait à tombeau ouvert et quittait le quartier "Asiatique" vers le centre-ville. Arrivé à la jonction de l’avenue du commerce et du boulevard de la liberté, tout près de la station dite "Chez Katikati", il a eu l’impression d’entrer en collusion avec une voiture Ti qui vouait traverser la route pour se diriger vers le sud de la capitale.
Le chauffeur de la Noah a cru esquiver l’autre voiture mais il était moins une pour qu’il entre dans l’immeuble habitant l’agence de la banque burundaise de commerce et d’investissement, Bbci. Redressant brutalement la voiture, cette dernière a culbuté à deux reprises avant de se stabiliser tout près de la Place de l’Indépendance, les pneus en l’air.
Des populations qui étaient sur place, au lieu de sauver les populations à bord de ce véhicule, ont pensé à voler ce qui était dedans, dont les téléphones des passagers, leur argent que les forces de l’ordre ont su heureusement récupérer. Dans la voiture, il y avait également une bouteille à moitié remplie de Whisky, dévorée par ceux qui l’ont vu les premiers et d’après les témoins, les occupants de la voiture étaient en état d’ébriété, probablement qu’ils n’ont pas eu conscience de la gravité de l’accident.
Quant à l’autre voiture Ti, son propriétaire a eu peur de ce qu’il voyait devant lui et a jugé bon de détaler pour quitter l’endroit le plus tôt possible. Sinon, il n’a gêné en aucune manière la circulation de celui qui a fait l’accident. Selon les informations recueillies sur place, une dame qui était à l’intérieur de la Noah aurait vu ses mamelles amputées.
Burundi - Justice
Les experts onusiens appellent à la libération de Germain Rukuki
New York, le 28 août 2017 (Net Press) . Les experts des droits de l’homme des Nations Unies demandent la libération sans condition du défenseur des droits de la personne humaine et membre de l’association pour la lutte contre la torture aujourd’hui détenu à la prison centrale de Ngozi .
Selon le communiqué rendu public ce vendredi, le haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme dit qu’il est préoccupé par la détention arbitraire de cet activiste des droits de l’homme et regrette la décision du tribunal de grande instance de Ntahangwa en itinérance à Ngozi de maintenir sa détention dans le but de faire peur aux autres activistes des droits de la personnes humaine au cours de l’exercice de leur fonctions.
Pour rappel, le groupe d’experts onusiens était constitué de Michel Forst, rapporteur spécial sur la situation des défenseurs des droits de l’homme ; de David Kaye, rapporteur spécial sur la promotion et la protection du droit à la liberté d’opinion et d’expression ; d’Annalisa Ciampi, rapporteuse spéciale sur le droit de réunion pacifique et la liberté d’association et de José Antonio Guevara Bermúdez, président-rapporteur du groupe de travail sur la détention arbitraire.
Burundi - Malversations Economiques
L’Olucome contre la contribution obligatoire pour les élections de 2020
Bujumbura, le 28 août 2017 (Net Press) . D’emblée, l’observatoire trouve que le gouvernement du Burundi ne devrait pas voir dans sa population les imports et taxes. Dans un communiqué rendu public ce matin, l’Olucome indique qu’il est contre la proposition des gouverneurs et des administrateurs de plaider en vue d’une mise en place d’un décret relatif à la contribution obligatoire de chaque citoyen pour la préparation des élections de 2020.
L’Olucome avance que le gouvernement a deux moyens légaux de perception des fonds de sa population, les impôts et taxes qui sont du domaine de la loi. La contribution nationale n’est demandée que quand il y a une catastrophe naturelle. Pour l’Olucome donc, la contribution nationale n’est ni un impôt ni une taxe, encore mois une catastrophe naturelle.
Or, outre que le gouvernement a déjà haussé les taxes et impôts pour 2017, l’Olucome déplore le fait que ce même gouvernement continue à demander de l’argent à sa population déjà pauvre alors qu’elle n’en a pas comme c’est le cas pour la hausse du prix de l’électricité. Une fois que ce décret sera mis en place, l’Olucome prévient qu’il le considérera commune un vol organisé de l’Etat envers sa population.
Burundi - Politique - Réfugiés
Le Cndd-Fdd contre le haut commissariat pour les réfugiés
Bujumbura, le 28 août 2017 (Net Press) . Le secrétaire général du parti au pouvoir, le Cndd-Fdd, Evariste Ndayishimiye, estime que le haut commissariat pour les réfugiés, Hcr, a été impliqué dans la fuite des populations vers les pays voisins en 2015 et qu’il fait de même pour les empêcher de rentrer.
Pour ce patron du Cndd-Fdd, en 2015, cette institution onusienne a construit des tentes sur les différentes frontières du Burundi et demandait aux Burundais d’aller trouver de la nourriture à ces mêmes endroits. Une fois rendues sur place, les mêmes populations avaient l’obligation de déclarer qu’elles ont été chassées par des Imbonerakure du Cndd-Fdd et le Hcr ne leur facilite pas la tâche quand elles veulent rentrer au pays.
Selon toujours Evariste Ndayishimiye, le Hcr confirme l’information comme quoi des jeunes sont extraits de ces réfugiés pour qu’ils reçoivent des armes alors que les lois qui régissent les réfugiés sont claires, pas de politique, pas d’armes pour les réfugiés et pas d’empêchement pour celui ou celle qui veut rentrer.
Burundi - Anniversaire
Les accords d’Arusha soufflent leur 17ème bougie
Bujumbura, le 28 août 2017 (Net Press) . C’était le 28 août 2000 quand les politiciens du Burundi, de la mouvance comme de l’opposition, ont signé les accords d’Arusha pour la paix et la réconciliation que des Burundais venaient de négocier pendant plusieurs années. Les pourparlers, sous la médiation de Julius Nyerere, ancien président de la Tanzanie, se sont poursuivis sous la houlette de Nelson Mandela, alias Madiba, ancien et premier président noir de l’Afrique du Sud postapartheid.
Ces négociations avaient été parrainées par ailleurs par toute la communauté internationale, en témoigne la présence à Arusha du président des Etats-Unis d’alors, Bill Clinton, admirateur de Nelson Mandela. Même les autres pays des cinq continents étaient représentés à ce rendez-vous historique car ils voulaient assister à cet accord où les Burundais venaient de se réconcilier avec eux mêmes.
Les accords d’Arusha eurent un impact très positif dans le domaine de la sécurité et du partage des postes administratifs. Cinq ans plus tard, en 2005, c’étaient des élections apaisées et transparentes sous la supervision du professeur Paul Ngarambe, à l’époque président de la commission électorale nationale indépendante.
Mais à partir de 2015, les politiciens ont commencé à interpréter différemment la constitution, car le président Nkurunziza estimait qu’il avait été élu une fois au suffrage universel, ce que contestaient les autres politiciens de l’opposition qui brandissaient les articles 302 et 96 de la constitution, elle-même issue des accords d’Arusha.
Aujourd’hui, nous sommes à une période où chacun interprète à sa manière les accords d’Arusha en fonction de ses intérêts personnels qu’il vise. Mais là où le problème se pose avec acuité, les Burundais n’ont plus les hommes de la stature de Julius Nyerere décédé le 14 octobre 1999 ou de Nelson Mandela, décédé 14 ans plus tard, le 5 décembre 2013, pour "discipliner" les politiciens burundais.
Burundi - Droits de l’Homme
La campagne Sos-Torture publie son rapport hebdomadaire n° 89
Bujumbura, le 28 août 2017 (Net Press) . Il couvre la période du 19 au 26 août 2017 et concerne les violations des droits de l’homme dans ce pays. Pour ce rapport, au moins 7 personnes ont été assassinées, dont une veuve froidement exécutée et jetée dans la rivière Jiji de la province de Bururi.
Cette victime, Noëlla Masabarakiza, n’a été identifée par ses proches que 4 jours après la découverte de son corps, selon toujours le rapport. Près de neuf personnes ont été blessées, certaines sont victimes d’attaques à la grenade au moment où trois enfants ont été blessés par une grenade qu’ils manipulaient comme jouet.
Il évoque également 6 arrestations arbitraires dans différentes localités, dont un technicien anesthésiste arrêté sur ordre du gouverneur de Makamba (sud du pays). Cet homme a aussi été victime d’une justice expéditive, du fait qu’ il a été condamné à 13 ans de prison 24 heures après son arrestation, et suivant la fameuse procédure de flagrance.
Le rapport tient à souligner que la procédure faite par le tribunal de Grande Instance de Makamba était illégale car la personne a été arrêtée par une personne qui n’a pas les prorogatives mais aussi les exigences des articles 110 et 208 du code de procédure pénale qui parlent des conditions nécessaires pour l’application de la procédure de flagrance ont été violées.
Les miliciens Imbonerakure, jeunes du parti Cndd-Fdd continuent à commettre impunément des violations des droits de l’homme. Au moins six 6 ont été passées à tabac par les miliciens sur différentes collines de la province Ruyigi (Est du pays) sans que la police intervienne. Il évoque enfin les conditions sécuritaires précaires des réfugiés burundais du camp de réfugiés de Lusenda, en République démocratique du Congo.
Burundi - Usa – Politique
La Californie sous le seuil d’une arrestation massive
Sacramento, le 28 août 2017 (Net Press) . Suite aux affrontements entre les partisans du président américain Donald Trump et ses opposants, la police californienne a procédé à une vague d’arrestations ce dimanche soir à des milliers d’opposant de Trump. Les manifestants ont scandé des slogans contre Trump, tels que « Non à Trump », « Non à l’Amérique fasciste », et « Nazis, retournez chez vous ».
Le journal américain « Los Angeles Times » a indiqué, lundi, que « des milliers d’opposants à Trump se sont rassemblés dans le Parc Martin Luther King dans la ville de Berkeley dimanche soir, et ont scandé des slogans appelant à se lever contre la haine ».
Les protestations ont eu lieu simultanément à une manifestation pro-Trump, sous le slogan « Contre le Marxisme en Amérique », mais le nombre des opposants de Trump a largement dépassé celui de ses partisans, selon le même journal.
Il a indiqué que « les protestations étaient au début pacifique mais elles ont vite donné lieu à des affrontements violents entre les deux parties, ce qui a nécessité l’intervention des forces de la police pour séparer les manifestants avec du gaz lacrymogène ».
Selon le journal, la police a lancé une campagne d’arrestation à la suite des affrontements et a arrêté 14 personnes. La police américaine a lancé une vaste campagne d’arrestations à la suite des affrontements déclenchés entre les partisans du président américain Donald Trump et des milliers d’opposants, dans l’Etat de Californie (ouest), dimanche soir. Selon le journal, la police a lancé une campagne d’arrestation à la suite des affrontements, et a arrêté 14 personnes.