Bujumbura, le 13 septembre 2017 (Net Press) . Léopold Habarugira, membre de l’Upd Zigamibanga non Nyakurize en mille morceaux, proche d’Hussein Radjabu, a été enlevé hier au quartier Mutanga nord par des gens à bord d’un véhicule tout noir, de vitres teintées, dont une portait une tenue policière et un fusil.
Selon sa femme Libérate Nzitonda, M. Habarugira faisait du sport en compagnie de son épouse et elle affirme que ce n’est pas la première fois que Léopold Habarugira risque sa vie car au mois d’avril de l’année dernière, il avait échappé de justesse à un assassinat à son domicile. Jusqu’à présent, son épouse ignore l’emplacement de son mari. Léopold Habarugira, 54 ans, est le trésorier de l’UPD et un des rares responsables d’opposition à ne pas s’être exilés.
Serait-il sur les traces de notre confrère Jean Bigirimana ? Il est trop tôt de le dire, mais il y a des faits qui se ressemblent étrangement. Tout comme le premier, la police, via son porte-parole, Pierre Nkurikiye, affirme que la police n’est pas encore au courant de cet enlèvement de cet homme politique, l’un des rares opposants qui n’ont pas fui le pays.
Il a été enlevé en plein matin et à la vue de plusieurs passants, mais personne n’a osé intervenir, de peur probablement de subir le même sort. Les mobiles de son arrestation forcée ne sont pas encore connues.
Au sein de sa formation politique, l’on fait savoir que cette arrestation est une suite de de tracasseries, d’emprisonnements et de tueries des opposants politiques, ceux des organisations de la société civile et certains parmi les journalistes. Chauvineau Mugwengezo, président du parti Upd-Zigamibanga non reconnu par le ministère de l’intérieur et de la formation patriotique, demande avec insistance aux chargés de la sécurité de tout faire pour que sa famille soit informée sur son emplacement.
Au moment où nous mettons sous presse, nous apprenons que les bâtiments abritant le haut-commissariat des Nations Unies pour les droits de l’homme ont été attaqués hier soir par des personnes qui n’ont pas été identifiées.
Burundi -Kenya – Sécurité
Après les monarchies pétrodollars, chez les Al Shababs !
Nairobi, le 13 septembre 2017 (Net Press) . Après que les filles et les femmes eurent observé un mouvement de flux incontrôlable et incontrôlé sur les monarchies pétrodollars pour aller se vendre, la quête de la vie meilleure se fait actuellement dans les sens tout azimut car quatre Burundais ont été traqués par la police Kenyane ce mardi 12 septembre 2017 alors qu’ils s’apprêtaient à gagner le mouvement terroriste somalien Al Shabab.
Selon des informations en provenance du Kenya, ces hommes sont entrés au Kenya en tant que touristes mais ils ont été surpris à la frontière entre le Kenya et la Somalie. Interrogés depuis un bien long moment, ils ont fini par avouer qu’ils allaient intégrer le mouvement terroriste. Ces hommes sont Bernard Ntakarutimana 41 ans, Yusuf Niyongere 32 ans, Furgence Shadady 31 ans, Abderauf Bizoza 20 ans.
Burundi - Justice
Une réaction particulièrement musclée enregistrée contre l’Onu
Ottawa, le 13 septembre 2017 (Net Press) . La rédaction de Net Press a enregistré une réaction particulièrement violente du collectif des orphelins, des survivants et victimes du génocide contre les Hutu en 1972. Elle est dirigée contre l’Onu après la sortie du récent rapport qui exhorte la cour pénale internationale à enquêter sur les crimes contre l’humanité commis par les autorités en 2015.
La rédaction livre intégralement le contenu de ce plaidoyer :
"PLAIDOYER DES ORPHÉLINS, SURVIVANTS ET VICTIMES DU GÉNOCIDE CONTRE LES HUTU EN 1972 (AVANT & APRES) POUR ÉXIGER L’ARRÊT DES SANCTIONS INJUSTES ET DISCRIMINATOIRES CONTRE LE GOUVERNEMENT DU BURUNDI DE S.E PIERRE NKURUNZIZA
(Ottawa/CANADA, 11 septembre 2017)
"Suite à la publication du rapport des enquêteurs de l’ONU présidés par Fatsah Ouguergouz qui exhorte la Cour pénale internationale (CPI) à enquêter de toute urgence sur des crimes contre l’humanité et autres atrocités commis par les autorités au Burundi seulement depuis 2015 nous, membres du Collectif International des orphelins, survivants et victimes du génocide contre les Hutu de 1972, et autres atrocités commises au Burundi avant et après 1972, voudrions communiquer à l’ONU, l’Union Européenne et la Communauté Internationale en général ce qui suit :
1. "Le rapport de l’ONU porte des accusations injustes et discriminatoires à l’ endroit du Gouvernement du Burundi composé particulièrement d’orphelins du génocide commis contre les Hutu en 1972 et dont fait partie le Président de la République, le Président du Parlement, le Président du Sénat et plusieurs autres hauts responsables du Gouvernement de S.E. Pierre Nkurunziza ciblé par le rapport.
2. "Le rapport de l’ONU, de toute évidence, prend parti pour les acteurs principaux responsables de la crise de 2015 que sont les jeunes générations (Pacifique Nininahazwe, Alexis Sinduhije, Vital Nshimirimana, Bob Rugurika etc.) du groupe mafieux de Tutsi-Hima, qui a monopolisé le pouvoir pendant 40 ans (dont Pierre Buyoya, Jean Baptiste Bagaza, Bernard Busokoza, Cyrile Ndayirukiye…) sur fond de violation de droits humains et crimes de génocide contre la majorité Hutu.
1. "Le rapport est inéquitable surtout à l’endroit des orphelins du génocide Hutu de 1972 et autres atrocités commises au Burundi avant et après 1972, car il évite sciemment d’enquêter sur les violations de droits humains et crimes de génocide commis avant 2015.
"RECOMMENDATIONS DU COLLECTIF INTERNATIONAL À l’ONU
En conséquence, nous , membres du Collectif International des orphelins, survivants et victimes du génocide contre les Hutu de 1972, et autres atrocités commises au Burundi avant et après 1972,
1. "Nous dénonçons les conclusions mensongères et discriminatoires de ce rapport,
2. "Nous lançons ce plaidoyer urgent et angoissé à l’ONU, l’Union Européenne et la Communauté internationale en pour réclamer un arrêt immédiat de sanctions injustes et discriminatoires contre le Gouvernement du Burundi de S.E. Pierre Nkurunziza.
3. "Nous demandons plutôt a l’ONU et la Communauté Internationale de soutenir le Gouvernement actuel du Burundi pour l’aider à mettre fin à l’impunité en dirigeant leur enquête sur les violations de droits humains et crimes de génocides commis avant 2015 par le groupe mafieux de Tutsi-Hima réunis autour de l’ancien président Pierre Buyoya et les leaders sa jeune génération imputable des actions criminelles et terroristes vécues en 2015.
"Pour la coordination internationale du Collectif des survivants et victimes du génocide contre les Hutu de 1972, et autres atrocités commises au Burundi avant et après 1972
"Ottawa, le 11 septembre 2017
Fréderic Nzeyimana Nicolas Niragira
C.I&Représentant Légal CR Collectif France
CANADA France/EUROPE"
L’on signalera simplement que Frédéric Nzeyimana, de passage à Bujumbura, avait été arrêté à l’aéroport international de Bujumbura, il y a quelques mois, pour outrage à chef d’Etat. Il a complètement viré à 360° et est devenu un avocat zélé du gouvernement de Pierre Nkurunziza.
Burundi - Politique
Pour prendre le feu contre l’interrupteur, il a démissionné
Bujumbura, le 13 septembre 2017 (Net Press) . Accusé de tous les maux que connaît la commune de Mukike, en province de Bujumbura rural et sur le point d’être demis de ses fonctions, l’administrateur de la commune Mukike, Jérémie Ngendakumana, a préféré prendre le feux contre l’interrupteur en démissionnant ce mardi le 12 septembre 2017.
Dans une lettre qu’il a écrite au président de la République Pierre Nkurunziza avec copies au ministre de l’intérieur et de la formation patriotique, Pascal Barandagiye et au président de la commission électorale indépendante, Pierre Claver Ndayicariye, Jérémie Ngendakumana justifie qu’il jette l’éponge pour des convenances personnelles