Muramvya, le 9 novembre 2017(Net Press) . Quatorze élèves de l’école normale Arthur Chilson de Kibimba, en province de Muramvya, ont été foudroyés au cours d’une pluie diluvienne qui s’est abattue hier dans cette localité. Le directeur de cette école, Thaddée Nizirazanye, indique que parmi ces 14 élèves, 6 d’entre eux ont été grièvement blessés et ils ont été dépêchés à l’hôpital de Kibimba où ils reçoivent de soins intensifs.
Le phénomène de personnes foudroyées, surtout dans les écoles à régime d’internat, se multiplie ces derniers jours dans plusieurs provinces du pays.
Les pluies diluviennes qui se sont abattues ce lundi dans la localité de Nyankanda dans la province de Ruyigi ont occasionné beaucoup des dégâts. Selon les sources administratives, 30 maisons ont été détruites tandis que 10 chèvres ont été tuées. Plusieurs champs ont été également détruits. La population de cette entité lance un appel vibrant aux bienfaiteurs et au gouvernement du Burundi de les assister au risque de fuir la famine au pays de John Pombe Magufuli.
Dans une autre rubrique, un montant de 6 millions de nos francs ont été volés à la Coopec (coopérative d’épargne et de crédit ) en commune de Makebuko de la province de Gitega par des éléments non encore identifiés, estime les sources administratives
Burundi - Pays –Bas – Justice
Les juges de la Cpi autorisent le bureau de la procureure d’ouvrir une enquête sur les crimes commis au Burundi
La Haye, le 9 novembre 2017 (Net Press) . La chambre préliminaire 3 de la cour pénale internationale (Cpi) composée des juges Chang –ho Chung (juge président), Antoine Kesia –Mbe Mindua et Raul C.Pangalangan, a rendu publique ce mercredi le 8 novembre 2017 la décision qui autorise la procureure de cette Haute juridiction pénale internationale, la Gambienne Fatou Bensouda, à ouvrir une enquête sur les crimes relevant de la compétence de la cour pénale internationale commis depuis du 26 avril 2015 au 26 octobre 2017.
Selon nos sources, la chambre préliminaire 3 avait rendu sa décision sous scellés le 25 octobre 2017 juste la veille du retrait définitif du Burundi du statut de Rome. Elle a ordonné à la procureure de la Cpi, Fatou Bensouda, de lui fournir des renseignements supplémentaires, elle a accepté à titre exceptionnel que la procédure relative à la demande d’autorisation d’enquêter soit menée sous scellés avec la participation de la seule procureure pour atténuer les risques pesant sur la vie et le bien être des victimes et des témoins.
En outre, et à titre exceptionnel toujours, elle a autorisé la Procureure à repousser de 10 jours ouvrables la notification de l’ouverture de l’enquête aux États normalement compétents à l’égard des crimes allégués, afin qu’ils puissent préparer et mettre en œuvre des mesures de protection pour pallier les risques potentiels pesant sur les victimes et les témoins potentiels.
Concernant le retrait du Burundi du statut de Rome, la chambre préliminaire 3 conclut que la Cpi reste compétente de statuer sur les crimes commis depuis le 26 avril 2015 au 27 octobre 2017 et peut donc peut exercer sa compétence même après que ce retrait ait pris effet dès lors que l’enquête ou les poursuites portent sur les crimes qui auraient été commis à l’époque où le Burundi était un État partie au Statut de Rome. En outre, le Burundi est tenu de coopérer avec la Cour dans le cadre de cette enquête car celle-ci a été autorisée le 25 octobre 2017, avant la date à laquelle le retrait a pris effet. Cette obligation de coopérer subsiste tant que dure l’enquête et elle s’applique à toute procédure résultant de celle-ci. Le Burundi a accepté ces obligations lorsqu’il a ratifié le Statut de Rome.
La Chambre préliminaire 3 a jugé que les éléments justificatifs présentés par la Procureure de la Cpi, y compris les communications que celle-ci a reçues des victimes, donnent une base raisonnable pour mener une enquête concernant des crimes contre l’humanité qui auraient été commis à partir du 26 avril 2015 au moins au Burundi et, dans certains cas, à l’extérieur du pays par des ressortissants burundais, notamment : le meurtre et la tentative de meurtre, l’emprisonnement ou la privation grave de liberté ; la torture ; le viol ; la disparition forcée ; et la persécution. Ainsi qu’elle l’a relevé, on estime que 1 200 personnes au moins auraient été tuées, des milliers auraient été détenues illégalement et des milliers d’autres torturées et que les disparitions se chiffreraient par centaines. Les violences alléguées auraient entraîné le déplacement de 413 490 personnes entre avril 2015 et mai 2017.
Ces crimes auraient été commis par des agents de l’État et d’autres groupes mettant en œuvre les politiques de l’État, dont la police nationale burundaise, le service national des renseignements et des unités de l’armée burundaise opérant en grande partie selon des chaînes de commandement parallèles et conjointement avec des membres des Imbonerakure, la ligue des jeunes du parti au pouvoir.
La Procureure de la Cpi n’a pas à se limiter aux incidents et crimes décrits dans la décision mais elle peut, sur la base des éléments de preuve, élargir son enquête à d’autres crimes contre l’humanité ou à d’autres crimes relevant de la compétence de la Cour (c’est-à-dire le génocide ou les crimes de guerre), dès lors qu’il reste dans les limites des paramètres de l’enquête telle qu’elle a été autorisée.
Enfin, la Chambre a relevé que, d’après les renseignements disponibles, les autorités du Burundi étaient demeurées inactives à l’égard des affaires pouvant découler de la situation dans le pays. En dépit de la création de trois commissions d’enquête et du lancement de certaines procédures devant des tribunaux nationaux, la Chambre a jugé que ces mesures étaient insuffisantes ou ne concernaient pas les personnes ou les crimes qui seront probablement visés par une enquête de la Cpi. Par conséquent, il n’y a pas de conflit de compétence entre la Cour et le Burundi.
Le Bureau de la Procureure recueillera les éléments de preuve nécessaires auprès de diverses sources fiables, de façon indépendante, impartiale et objective. L’enquête pourra durer aussi longtemps que nécessaire pour obtenir ces preuves. S’il recueille des preuves suffisantes pour établir que certaines personnes en particulier ont engagé leur responsabilité pénale, la Procureure demandera aux juges de la Chambre préliminaire 3 de délivrer à leur encontre soit des citations à comparaître, soit des mandats d’arrêt.
Burundi -Rwanda - Confessions Religieuses
Les évêques catholiques du Burundi rendent visite aux réfugiés burundais de Mahama
Mahama, le 9 novembre 2017 (Net Press) . Les évêques catholiques du Burundi ont fait un déplacement hier du camp de Mahama, à l’est du Rwanda, tout près de la frontière tanzanienne. Ces évêques qui étaient dirigé par le premier d’entre eux, Mgr. Joachim Ntahondereye, évêque du diocèse de Muyinga, ont indiqué qu’ils ont amené un message d’amour aux réfugiés de Mahama.
Au cours de la messe célébrée dans ce même camp de réfugiés, Mgr. Joachim Ntahondereye a promis que l’église va faire tout ce qui est en son pouvoir pour que la paix revienne afin que les réfugiés puissent rentrer dans leur pays. Cette visite a été aperçue parles réfugiés comme un soutien de taille qui leur a donné de l’espoir qu’ils pourront rentrer dans les plus brefs délais, au regard de la situation de misère dans laquelle ils vivent depuis plus de deux ans.
Burundi - Rdc - Sécurité
10 Commerçants congolais arrêtés par Bujumbura
Bujumbura, le 9 novembre 2017 (Net Press) . Dix commerçants d’origine congolaise qui faisaient un trafic commercial entre Gatumba et la République démocratique du Congo, ont été arrêtés avec leurs bétails ce mardi 7 novembre 2017 à la frontière congolo-burundaise. Les autorités congolaises s’indignent de cette arrestation qu’ils qualifient d’ "arbitraire " et invitent Bujumbura à libérer sans conditions ses ressortissant.
Elles ne comprennent pas pourquoi le gouvernement burundais interdit le libre échange des biens et des services au moment les commerçants burundais qui font le trafic commercial se la coule douce.
Burundi - Politique
L’Olucome inquiet du sort du dialogue externe
Bujumbura, le 9 novembre 2017 (Net Press) . A travers une lettre qu’il a écrite au facilitateur dans le conflit burundais, Benjamin William Mkapa, avec copies au médiateur Museveni et à l’envoyé spécial du secrétaire général de l’Onu de passage à Bujumbura dernièrement, l’Oluscome voudrait demande une suite qui est réservée aux pourparlers inter burundais après l’adoption par le conseil des ministres d’un projet d’amendement de la constitution en date du 24 octobre 2017.
Pour l’Olucome, cette adoption dudit projet est un message clair à l’endroit de la facilitation qu’il faut oublier le dialogue conduit par la communauté de l’Afrique de l’Est. Cet observatoire se base du fait que le conseil des ministres agit ainsi alors que le facilitateur avait conseillé au gouvernement de Bujumbura de surseoir à la révision de la constitution jusqu’à la fin du dialogue inter burundais externe.
Par ailleurs, cette crise politico-sécuritaire a négativement affecté l’économie burundaise qui était déjà moribonde. Pour l’observatoire, la population burundaise ne parvient plus à satisfaire ses besoins fondamentaux à cause de leurs maigres revenus suite justement à cette crise.
Il trouve que reléguer les accords d’Arusha dans les oubliettes serait faire reculer le Burundi dans les années noires d’avant l’indépendance. Il donne en détails ce que prône l’article 5 du protocole I des accords d’Arusha et déplore le fait que cette constitution en vigueur émanant desdits accords vient d’être amendée sans que toutes sans que les parties en conflit en soient tous d’accord à travers un dialogue externe.
L’Olucome constate également que ce projet d’amendement de la constitution modifie largement les accords d’Arusha. Et tous ces amendements ne visent que violer systématiquement les accords d’Arusha et la constitution en vigueur alors que certains de ses éléments n’ont même pas encore mis en application.
Il demande au facilitateur d’user de sa sagesse pour convaincre le gouvernement du Burundi et le parti Cndd-Fdd de s’abstenir à continuer le processus en marche d’amendement de la constitution de ce pays en attendant les conclusions du dialogue piloté par Benjamin Mkapa. L’Olucome lui demande enfin d’accorder un entretien à sa délégation de trois personnes pour échange sur les développements déjà eus dans ce processus de recherche de ka paix au Burundi.
Burundi - Rwanda - Coopération
Kigali s’invite dans des réunions des formations politiques au Burundi
Bujumbura, le 9 novembre 2017 (Net Press) . L’assistant du ministre de l’intérieur et de la formation patriotique, Terence Ntahiraja, au cours d’une réunion d’échanges avec les leaders des formations politiques tenue ce mardi 7 novembre 2017, a présenté le Rwanda comme " un mauvais voisin "
Terence Ntahiraja indique que Kigali organise des entrainements paramilitaires à l’endroit des réfugiés burundais du camp de Mahama pour déstabiliser la paix et la tranquillité du Burundi. Pascal Barandagiye témoigne que les attaques armées en juillet 2015 contre le Burundi dans la commune de Bukinanyana en province de Cibitoke sont parties de ce pays.
Ntahiraja affirme que Bujumbura a déjà porté plainte contre le Rwanda à la communauté est-africaine et a l’Onu et que ces contentieux ne sont pas résolus dans les meilleurs délais, la reprise de la coopération s’avèrera difficile.
Burundi - Zimbabwe - Politique
Le vice- président zimbabwéen a fui le pays
Harare, le 9 novembre 2017 (Net Press) . Limogé ce lundi par le président zimbabwéen Robert Mugabe, pour manque de loyauté qui selon Harare, serait derrière l’éviction du président Mugabe, l’ancien Vice-président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa a pris le large vers un pays non encore connu.
Ce compagnon de lutte du président Mugabe était pressenti comme le probable successeur de l’hégémonie Mugabe mais depuis ces derniers jours, les relations entre le président Mugabe et son vice-président étaient tellement tendues qui virés jusqu’au point de raisonner en termes d’éviction.
Des sources de Harare indiquent que l’épouse du Président Mugabe, Grace Mugabe, actuellement présidente de la ligue des femmes du parti présidentiel (Zanu –pf ) reste la plus favorite pour succéder à son mari de président.