Bujumbura, le 22 août 2018 (Net Press) . Nous apprenons de sources concordantes que la police a arrêté une quarantaine d’enfants en situation de rue dans la localité de Gitaza, dans la commune de Muhuta. Selon les mêmes sources d’information, l’objectif de cette action policière était de lutter contre la mendicité.
Un malaise a été ressenti ce matin au marché de Gatunguru qui était fermé par la police sur ordre de l’administrateur. La gestion de ce marché serait à l’origine de cette fermeture car celui qui veut assurer sa gestion au quotidien, un policier semble-t-il, n’a pas l’assentiment des commerçants dudit marché. Une réunion regroupant l’administration, le conseil communal, le propriétaire du terrain et les élus locaux est prévue cet après-midi sur place.
Par ailleurs, au moins 10 personnes ont été tuées la semaine dernière, 4 autres torturées au moment où 40 ont été arrêtées arbitrairement, en plus d’un cas de violences basées sur le genre. L’administration et la police sont pointées du doigt comme étant les auteures de la plupart de ces violations des droits humains.
L’on évoque également des cas de torture et d’arrestation arbitraire dont sont victimes des opposants et prétendus opposants du régime de Bujumbura. Des cas d’attaque à la grenade sont signalés ainsi que des sanctions à l’encontre de ceux qui ont voté « NON » au référendum constitutionnel.
Burundi - Politique
Lancement du plan décennal de développement
Gitega, le 22 août 2018 (Net Press) . Le président Pierre Nkurunziza, devant les deux vice-présidents, les membres du gouvernement, les diplomates, dont l’ambassadeur de Belgique au Burundi et celle des Etats-Unis, les hauts cadres de l’Etat, les partenaires au développement, les médias, a officiellement lancé le plan national de développement 2018 - 2027, qui sera financé à concurrence de plus 20.000 milliards de nos francs.
Dans son discours, Pierre Nkurunziza a laissé entendre que ce plan vise le développement des secteurs agricole, industriel, environnemental, le développement des infrastructures publiques, de l’éducation, de la sécurité et de la bonne gouvernance. Ce projet sera mis en œuvre sous le financement des partenaires techniques et financiers du Burundi.
Il n’a pas manqué d’indiquer que le Burundi a effectué un pas en avant dans la souveraineté, allusion faite à l’organisation du scrutin référendaire au mois de mai dernier sur fonds propres du gouvernement et les élections de 2020 qui se dérouleront dans un climat de transparence, élections paisibles et apaisées. Le président Nkurunziza a clairement indiqué que le Burundi ne va pas accepter des dons qui vont à l’encontre de la culture et des mœurs du Burundi.
Burundi - Tanzanie - Réfugiés
Une Ong internationale dénonce des pressions de la Tanzanie sur des réfugiés burundais
Nairobi, le 22 août 2018 (Net Press) . Selon la radio du monde, après trois ans de crise politique au Burundi, la Tanzanie est devenue le pays d’Afrique qui abrite la grande majorité des quelque 400 000 réfugiés burundais en exil. Les autres se répartissent entre la République démocratique du Congo (Rdc), le Rwanda et l’Ouganda.
L’ONG International Refugee Rights Initiative (IRRI) dénonce les pressions exercées notamment par le pouvoir tanzanien sur ces réfugiés burundais pour qu’ils s’inscrivent sur les listes de retour vers leur pays d’origine. L’un de ses responsables, Thijs Van Laer, dénonce les restrictions mises en place par les autorités pour limiter l’activité économique, qui s’ajoutent à d’autres mesures.
Burundi - Usa - Justice
L’étau se resserre autour du cou du président américain
Washington, le 22 août 2018 (Net Press) . Le président américain a l’habitude de s’attaquer aux médias de son pays qu’il présente souvent comme des ennemis du peuple. Mais à l’allure des choses, il devient de plus en plus clair que même son propre camp regorge des ennemis du président, sans qu’ils soient des journalistes.
En effet, l’ex-avocat de Donald Trump, Michael Cohen, a plaidé coupable hier pour huit chefs d’inculpation, six pour fraude fiscale et bancaire et deux pour financement illégal de campagne électorale. Pire, il a assuré à la justice avoir violé la loi à la demande du président, une information très embarrassante pour ce républicain qui ne fait qu’essuyer des échecs depuis qu’il est locataire de la maison blanche.
C’est un coup très dur pour le président pour plusieurs raisons. D’une part, Paul Manafort, ex-directeur de campagne de Donald Trump, a été jugé coupable hier même de fraudes fiscales et bancaires pour huit des 18 chefs d’inculpation qui le visaient. Une autre raison est que le coup vient de la personne même en qui il avait placé toute sa confiance pendant plus de 10 ans, pouvant devenir par conséquent la source des plus importants ennuis du milliardaire président, ce qui pourrait être interprété comme un crime fédéral.
Ce ne sont pas les seuls dossiers où le président rencontre de dures réalités de gestion de la chose publique. L’on se souvient des échecs rencontrés sur l’immigration, avec des enfants séparés de leurs familles, les mesures visant l’interdiction d’entrée aux Etats-Unis de six pas musulmans, l’Obamacare, etc.
En effet, Michael Cohen a affirmé avoir versé 130.000 et 150.000 dollars à deux femmes pour acheter leur silence sur des liaisons avec Donald Trump à la demande de celui-ci et dans l’intention d’influencer les élections. Une déclaration qui sous-entend que le président a commis un délit, un crime fédéral.
Michael Avenatti, l’avocat de Stormy Daniels, l’une de ces deux femmes, souligne la responsabilité de Donald Trump dans ce dossier. « Le président avait déclaré à bord d’Air Force One qu’il ignorait tout du paiement de ces 130 000 dollars, mais nous savons désormais la vérité grâce à Michael Cohen et nous pouvons affirmer que le président des Etats-Unis a menti au peuple américain alors qu’il se trouvait à bord de l’avion du peuple. »