Cibitoke, le 25 septembre 2018 (Net Press) . Quatre personnes ont été blessées dans la soirée de ce lundi 24 septembre lors d’une attaque à la grenade au domicile de Joseph Shongongo, un habitant de la sous-colline de Nyamabuye (colline de Rushimabarimyi, zone de Ruziba), dans la province de Cibitoke, Nord Ouest du pays, par des personnes non encore identifiées.
Les victimes sont le père de famille, son épouse et leurs deux enfants. Tous ont été blessés grièvement. Le groupe d’assaillants était armé de grenades et de machettes. Un engin explosif a été lancé dans la maison alors que la famille était en train de dîner, indique la police. Des habitants sont intervenus pour permettre le transfert des blessés vers le centre de santé le plus proche.
Par ailleurs, au moins 10 personnes ont été tuées au moment où l’on enregistre 4 cas d’enlèvement et /ou de disparition forcée la semaine dernière. L’on évoque également 6 personnes torturées et 18 autres arrêtées arbitrairement. Parmi les victimes, figurent 3 femmes tuées, 1 torturée, 5 arrêtées et 2 mineurs tués.
Burundi - Eac - Politique
Vers le retrait du Burundi de l’Eac
Bujumbura, le 25 septembre 2018 (Net Press) . L’intention de retirer le Burundi de la communauté est-africaine a été annoncée par voie de presse par le président de l’assemblée nationale, Pascal Nyabenda, sur les antennes de la radio et télévision nationales. De retour d’une réunion des présidents de l’assemblée nationale de l’Eac tenue à Juba au Sud Soudan, Pascal Nyabenda l’a déclaré à sa descente d’avion.
La raison majeure de cette idée de claquer la porte de la communauté de l’Afrique de l’Est est l’usage de l’anglais au détriment du français. Pour lui, au moment des recrutements dans cette communauté, les Burundais ne parviennent pas à entrer en compétition avec les autres ressortissants de l’Eac pour la simple raison qu’ils parlent correctement un bon français et non l’anglais.
Pascal Nyabenda dit que lors des réunions précédentes, le Burundi avait proposé qu’il y ait également l’usage du français et l’introduction du service de traduction mais que jusqu’à présent, rien n’est encore fait dans ce sens. Et de conclure que dans les jours à venir, si la réclamation du Burundi n’est pas prise en considération, ce pays sera obligé de se retirer de cette communauté.
Rappelons qu’il y a à peine une semaine, notre pays avait fait savoir au monde entier qu’il peut se retirer de la commission des droits de l’homme de l’Onu, consécutivement au dernier rapport confectionné par une commission d’enquête contestée par Bujumbura. En date du 15 septembre, le Burundi avait organisé des manifestations à travers tout le pays pour dénoncer ce rapport qui devait être présenté officiellement dans les 48 heures qui allaient suivre. L’on demandait à l’Onu de n’accorder aucun crédit à ce "condensé" de mensonges, ce qui avait même poussé les autorités à designer de persona non grata sur le sol burundais les membres de la commission d’enquête.
Estimant que sa requête n’avait pas été satisfaite, - rapport présenté et accepté avec possibilité de prolonger d’une année le mandat de la commission alors que Bujumbura ne demandait que sa radiation, - les supporters du parti présidentiel, déçus, ont regagné les mêmes rues ’en date du 22 septembre dernier pour demander cette fois-ci au gouvernement de se retrier de cette commission. Ce dernier n’a pas encore réagi face à cette requête populaire.
Burundi – Politique
Agathon Rwasa rejette en bloc les accusations de préparer la guerre
Bujumbura, le 25 septembre 2018 (Net Press) . Le premier vice-président de la chambre basse du parlement et président du Fnl Amizero y’Abarundi, Agathon Rwasa, rejette en bloc les accusations dirigées contre lui selon lesquelles il serait en train de préparer la guerre, par son rival de toujours, Jacques Bigirimana, président du Fnl reconnu par le gouvernement burundais.
Agathon Rwasa réagit à la contre attaque qu’il accuse de préparer la guerre au Burundi. Il se pose la question de savoir comment Jacques Bigirimana est le premier à détenir cette information relative à la perturbation de la tranquillité du pays, une préparation qui n’inquiète même pas l’assemblée nationale dont il est membre.
Sur la question des inquiétudes soulevées du patron du Fnl reconnu par Bujumbura, Jacques Bigirimana, comme quoi les couleurs et l’emblème du parti non encore agréé ; Fnl Amizero y’Abarundi, ressemblent étrangement aux siens. De son côté, Agathon Rwasa de savoir comment il a pu identifier tout cela alors qu’il a remis le dossier confidentiellement au ministère de l’intérieur.
Il conclut que les couleurs de sa formation politique ne se ressemblent pas à celles du Fnl de Jacques Bigirimana. Par ailleurs, cela ne devraient pas poser de problème car sous d’autres cieux, la France, la Russie et les Pays Bas entretiennent des bonnes relations alors que les couleurs de leurs drapeaux se ressemblent.
D’aucuns estiment que chaque fois que le nom d’Agathon Rwasa est évoqué, Jacques Bigirimana saute sur l’occasion pour l’attaquer frontalement. Les psychologues indiquent que cela est souvent dû à un complexe d’infériorité par rapport à la personne attaque et que l’on veut cacher. Même en sociologie, on explique que l’on déclare que "tel me déteste", c’est en réalité toi qui le hais et tu expliques pourquoi tu l’abhorres.
Burundi - Politique
De l’intolérance politique signalée au nord du pays !
Kayanza, le 25 septembre 2018 (Net Press) . Selon des sources du nord du pays, en l’occurrence dans les provinces de Ngozi et de Kayanza, persiste une intolérance politique où la jeunesse du parti au pouvoir, (Imbonerakure ), se rentrent régulièrement dedans avec les partisans de la coalition Amizero y’Abarundi .
Selon les témoins, Aisha Nkeshimana, membre de la coalition Amizero y’Abarundi, a été tabassée dans la soirée de ce lundi 24 septembre vers 19 hoo par les membres de la ligue des jeunes du parti au pouvoir Imbonerakure. L’attaque a eu lieu sur la colline Butaganda, commune Gashikanwa, en province de Ngozi au nord du pays. Dans la même nuit, deux autres militants de la coalition Amizero y’Abarundi des collines Rusangi et Gatobo ont été séquestrés.
Et dans la même foulée, les imbonerakure ont encerclé durant toute la nuit le domicile d’André Muryango, situé sur la colline Rusengo, en commune Gashikanwa. La même famille signale qu’elle vit dans la crainte d’une attaque de grande envergure. Richard Ndagijimana, membre de la coalition Amizero y’Abarundi, a été passé à tabac par les Imbonekure sur la colline Kabuye, commune Rango, en province de Kayanza.
L’on saura qu’il y a trois semaines, les Imbonerakure et les partisans d’Amizero y’Abarundi se sont rentrés dedans faisant 2 blessés du coté de l’opposition, dont l’un a été transporté dans un état critique dans l’un des hôpitaux de Bujumbura
Burundi - Administration
Suspension provisoire de l’administrateur de la commune Mugamba
Bururi, le 25 septembre 2018 (Net Press) . Anicet Niyonzima, l’administrateur de la commune de Mugamba, a été suspendu pour une durée de trois mois par le ministre de l’intérieur et de la formation patriotique, Pascal Barandagiye. Selon des sources dignes de foi, cette décision est liée à la mauvaise gestion des taxes perçues sur les feuilles vertes du thé payées par l’OTB dans cette localité.
Les rapports ont conclu sur « l’irresponsabilité et une faute lourde dans la gestion de ces fonds », peut-on lire dans le document. Le ministre Barandagiye lui reproche le manque de signalement des irrégularités dans la gestion des fonds de la commune, essentiellement les fonds versés par l’ OTB (Office du Thé du Burundi) de Tora. Le conseiller technique chargé des questions administratives et sociales assure l’intérim en attendant la fin des enquêtes.
Burundi - Tanzanie - Réfugiés
Mille vingt refugiés burundais de Nduta rentre au Burundi !
Ruyigi, le 25 septembre 2018 (Net Press) . Il était vers 11 heures de ce matin lorsque 1020 refugiés burundais de Nduta en Tanzanie, constitués par 276 familles dont 498 hommes et 522 femmes, tous originaires de la province Ruyigi, sont rentrés au pays natal, en passant par le poste-frontière de Gisuru (204 Km de Bujumbura).
Des témoins sur place sous couvert d’anonymat disent que ces refugiés ont décidé de jeter l’éponge par peur d’être tués comme leurs confrères portés disparus il ya deux semaines. Ils ont ajouté que la vie n’était plus possible car la police tanzanienne avait perturbé toute activité commerciale qui faisait vivre les familles de ces refugiés.