Dar es Salam, le 30 novembre 2018 (Net Press). Il s’appelait Théophile Manirakiza, il était originaire de la localité de Rukana, dans la commune de Rugombo de la province de Cibitoke, au Nord Ouest du pays. Il faisait partie d’une bande de six voleurs qui ont été tués par la police tanzanienne ce 29 novembre à Dar es Salam en Tanzanie..
Selon des informations de la police tanzanienne, Théophile Manirakiza avait son passeport burundais OP 0216239 et une carte du parti Cndd-Fdd au pouvoir. Les six malfaiteurs avaient 3 fusils de type AK47, 11 balles et 4 bombes et les informations en provenance de la police précisent qu’ils avaient l’habitude de dévaliser les banques qui travaillent dans la capitale tanzanienne.
La scène s’est passée dans le quartier d’Ibungo de la capitale et les six criminels sont tombés dans un piège tendu par l’armée qui avait eu vent de ces forfaits. Ils ont été surpris dans une maison et les deux parties ont échangé des tirs, tuant tous les six jeunes, selon toujours le reportage de la police tanzanienne.
Il serait superflu de rappeler que le régime de Bujumbura a boudé ces travaux, une attitude qu’il affiche depuis plus de trois ans, probablement par crainte d’un putsch comme cela s’est passé en 2015 ou alors par le principe de l’isolement pratiqué par le gouvernement.
Burundi - Eac - Politique
Les chefs d’Etat de l’Eac au 20ème sommet de cet espace
Arusha, le 30 novembre 2018 (Net Press) . Les chefs d’Etat de la communauté de l’Afrique de l’Est sont attendus ce 30 novembre 2018 à Arusha en Tanzanie dans un sommet ordinaire de cet espace politique. Jusqu’à présent, seul le Burundi est connu comme nation qui sera absente de cette rencontre.
Outre la question du Burundi qui sera étudiée au cours de ce sommet, les patrons de l’Eac se pencheront sur l’intégration de la Somalie, sur la confédération des pays membres ainsi que sur la probabilité de créer un marché commun de la communauté est-africaine. Rappelons que la mission des pays africains pour la paix en Somalie, Amisom, prend fin dès le mois de février prochain.
Une certaine opinion à Bujumbura est pessimiste sur d’éventuelles résolutions sur le pays de la part de l’Eac. Pour elle, les participants au sommet risquent d’emboiter le pays au conseil paix et sécurité de l’Union africaine. Celui-ci vient de se réunir à Addis-Abeba en Ethiopie et sur la question du Burundi, il a insisté sur la suppression des sanctions prises par l’Union européenne.
Burundi - Confessions Religieuses
Le secrétaire général du Cndd-Fdd contre la corruption
Bujumbura, le 30 novembre 2018 (Net Press) . Chaque dernier jeudi du mois, le parti au pouvoir organise une croisade de prières, à Bujumbura ou alors à l’intérieur du pays. A cette occasion, le secrétaire général du parti de l’Aigle, Evariste Ndayishimiye, a reconnu qu’il y a la corruption dans notre pays qui ternit l’image du Burundi dans le concert des Nations.
Pour Evariste Ndayishimiye, la corruption signifie avant tout l’injustice faite aux autres car celui qui verse un pot-de-vin cherche à gagner illégalement un marché. Pour lui, la corruption peut mettre en péril tout le pays si elle attaque les secteurs sensibles de la vie nationale comme la police, la justice, etc.
Il reconnaît donc que dans ces conditions, la corruption devient comme une maladie qui ronge le pays et il devient difficile de redresser son image, une forme indirecte d’inviter ses compatriotes à lutter contre la corruption même si d’aucuns estiment que le combat n’est pas du tout facile dans notre pays.
Burundi - Onu - Santé
L’Onu s’exprime à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le Sida
New York, le 30 novembre 2018 (Net Press) . Le 1er décembre de chaque année, le monde entier célèbre la journée mondiale de lutte contre la pandémie du Sida. A cette occasion, le secrétaire général des Nations Unies en fonctions fait une déclaration qui est reprise dans plusieurs médias des pays membres. La rédaction de Net Press a pu se procurer de cette déclaration et livre son entièreté à son lectorat.
" Trente ans après la première Journée mondiale de lutte contre le sida, le combat contre le VIH est à un carrefour. Le chemin que nous choisirons d’emprunter décidera de l’évolution de l’épidémie – soit nous éradiquons le sida d’ici à 2030, soit nous laissons les générations futures continuer de porter le fardeau de cette terrible maladie.
" Plus de 77 millions de personnes ont été contaminées par le VIH, et plus de 35 millions sont mortes de maladies associées au sida. D’énormes progrès ont été faits dans le diagnostic et le traitement de ces maladies, et les efforts de prévention ont permis d’éviter des millions d’infections.
" Pourtant, le rythme de ces progrès ne correspond pas aux ambitions internationales. Le nombre de nouveaux cas d’infection à VIH ne diminue pas assez vite. Certaines régions sont à la traîne, et les moyens financiers sont insuffisants. La stigmatisation et la discrimination entravent toujours l’accès à la prévention et au traitement, en particulier chez les populations les plus à risque, à savoir les homosexuels et les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, les travailleurs et travailleuses du sexe, les transgenres, les usagers de drogues injectables, les détenus et les migrants, ainsi que les jeunes femmes et les adolescentes. Par ailleurs, un quart des personnes qui vivent avec le VIH ignorent qu’elles sont porteuses du virus et ne prennent donc pas les décisions qui s’imposent en ce qui concerne la prévention, le traitement et les autres services d’aide et de soin.
" Il est encore temps. Encore temps d’intensifier le dépistage du VIH ; d’élargir l’accès aux traitements ; d’accroître les moyens alloués à la prévention des nouvelles infections ; et de mettre fin à la stigmatisation. À ce carrefour décisif, nous devons prendre le bon chemin. Maintenant. "
Burundi - Usa - Russie - Politique
Le président américain annule sa rencontre avec le président russe
Buenos Aires, le 30 novembre 2018 (Net Press) . Avant même le coup d’envoi du G20 en Argentine, Donald Trump fait grimper la tension. Le président américain a annulé sa rencontre prévue avec son homologue russe Vladimir Poutine, sur fond d’escalade entre Moscou et Kiev. Le revirement survient alors que l’enquête aux Etats-Unis sur l’ingérence russe avant l’élection présidentielle de 2016 se fait de plus en plus menaçante pour l’hôte de la Maison Blanche.
"En partant du fait que les navires et les marins n’ont pas été restitués par la Russie à l’Ukraine, j’ai décidé qu’il serait mieux pour toutes les parties concernées d’annuler ma rencontre préalablement prévue en Argentine avec le président Vladimir Poutine", a-t-il tweeté, peu après avoir quitté Washington.
Moscou réagit avec froideur
Une heure avant, le président américain, coutumier des volte-face brutales, avait encore confirmé aux journalistes cette rencontre bilatérale, dans un contexte "très opportun", avait-il même dit. "C’est comme ça que les grands leaders agissent !", s’est réjoui le président ukrainien Petro Porochenko en répercutant sur Twitter le message de Donald Trump, lui qui appelle par exemple l’Otan à intervenir contre la Russie.
Le Kremlin a réagi avec froideur à l’annulation de la réunion bilatérale, qui ne lui avait pas été signifiée officiellement. Un porte-parole a noté que Vladimir Poutine "aurait quelques heures de plus à consacrer à des réunions utiles en marge du sommet" si ce tête-à-tête tombait à l’eau.
L’enquête russe progresse
La Russie est accusée d’ingérence massive dans la présidentielle américaine de 2016, un scandale aux multiples ramifications qui a connu jeudi un nouveau rebondissement, défavorable à Donald Trump. Son ancien avocat Michael Cohen a avoué avoir menti à propos d’un projet immobilier en Russie impliquant le conglomérat de Donald Trump. Et s’est vu illico qualifier de "personne très faible" par un président américain de plus en plus nerveux face à la tentaculaire enquête du procureur spécial Robert Mueller.
Le président américain est arrivé jeudi soir à Buenos Aires, mais il avait imposé bien avant son rythme à cette réunion, dont le temps fort annoncé sera sa rencontre avec le président chinois Xi Jinping. Les deux dirigeants vont tenter d’enrayer l’escalade de représailles douanières entre les deux pays, qui menace la croissance mondiale.
Burundi - Russie - Centrafrique - Financement
Un prêt russe de plus de 10 milliards d’euros attribué par erreur à la Centrafrique
Moscou, le 30 novembre 2018 (Net Press) . La banque russe VTB s’est retrouvée mercredi 28 novembre dans un imbroglio médiatique. Sur la base d’un rapport financier du groupe, des médias ont affirmé que la banque avait attribué un prêt de plus de 10 milliards d’euros à la Centrafrique. Une affaire qui « n’a rien avec la République centrafricaine », a réagi le porte-parole du gouvernement de Bangui, Maxime-Ange Kazagui. La banque VTB a indiqué que l’information publiée dans le rapport était erronée.
Selon ce rapport financier, la banque VTB aurait attribué à la Centrafrique un prêt de 802 milliards de roubles, l’équivalent de 10,5 milliards d’euros. Une somme qui représente près de six fois le PIB annuel de ce pays. Forcément, l’information alerte les journalistes, d’autant plus que Moscou s’est récemment rapproché de Bangui. La Russie assure notamment la formation de l’armée centrafricaine.
La banque a mis les choses au clair. Sur son site, elle publie un démenti : « VTB n’effectue absolument aucune opération avec la Centrafrique et nous n’avons pas d’exposition de ce volume dans ce pays ». Le deuxième groupe bancaire russe évoque « une erreur technique dans le codage des pays ». Information confirmée par Elvira Nabioullina, présidente de la Banque centrale russe.
Interrogé par la chaîne RBK, le président de VTB, Andreï Kostine, a indiqué que le prêt était en réalité destiné à Chypre. Dans un rapport corrigé, ce prêt a été ajouté au passif de ce pays qui constitue un point stratégique pour les hommes d’affaires russes.