Bujumbura, le 26 juin 2021 (Net Press) . Le gouvernement de Gitega a demandé aux commerçants ambulants de s’installer dans différents marchés de la mairie, mais la mesure semble avoir échoué. Pour faire face à cela, la police recourt à la brutalité pour chasser ces vendeurs ambulants et ce, au grand dam de la population qui assiste à ces pratiques.
Selon nos sources ce samedi 26 juin 2021 vers 9 h30 minutes, une femme a refusé de donner son sac qui contenait des mandarines et qu’elle voulait étaler tout près de l’ex marché central de Bujumbura. Trois policiers ont fait irruption et ont encerclé la femme qui, malgré tout, a refusé de donner son sac aux hommes en uniforme.
Comme solution, les policiers ont pris le sac, la tête de la femme et les jambes avant qu’ils ne la battent. Ils l’ont emmenée de force vers une destination inconnue, ce qui a fait dire à ceux qui assistaient à cette scène macabre que les droits de l’homme sont bafoués par les forces de l’ordre dans ce pays. Les populations révoltées par ce traitement dégradant ont voulu prendre des photos avec leurs portables, mais en vain.
L’opinion se demande si le gouvernement ne peut pas trouver d’autres mécanismes pour que ces vendeurs ambulants quittent la rue. Par ailleurs, selon la même opinion, où vont ces marchandises saisies par la police ? L’on saura que ces mandarines et mangues sont périssables, d’où l’opinion soupçonne les policiers de les manger.
Une marchande que notre rédaction a approchée a juré qu’elle n’entend pas quitter l’endroit, qu’il pleuve, qu’il neige car c’est là où ils trouvent de quoi nourrir leurs familles respectives. Elle demande que ces commerçantes soient traitées comme des vulnérables qui n’ont pas de moyens pour payer les loyers et les taxes dans les différents marchés de la capitale. N.B.
Burundi - Sécurité
Deux personnes trouvent la mort dans la commune de Gihanga
Bubanza, le 26 juin 2021 (Net Press) . Selon des informations en provenance du village III de la commune de Gihanga, de la province de Bubanza, à l’Ouest du pays, deux personnes ont été tuées dans des coins différents dans la soirée d’hier. Les deux personnes avaient des lésions sur leurs corps comme le confirment les témoins oculaires.
L’hypothèse mise en avant par l’administration est qu’il s’agirait des voleurs qui ont succombé à des réactions des ménages qu’ils allaient "visiter". Toutefois, la police locale indique que des enquêtes sont en cours pour avoir des éclaircissements sur la mort de ces personnes. Pour le moment, il n’y a aucune arrestation liée à ce meurtre. J.M.
Burundi - Sécurité
Une jeune fille se donne la mort en province de Karusi !
Karusi, le 26 juin 2021 (Net Press). Elle s’appelle Yvette Haragirimana, elle est âgée de 23 ans, elle a décidé de mettre foin à sa vie à l’aide d’une corde dans la cuisine en date du 25 juin 2021. Les faits ont eu lieu sur la colline Mugende, dans la commune Gitaramuka, en province de Karusi, au Centre-est du pays.
Cette information a été confirmée par Pierre Nkurikiye, le porte-parole du ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique. Ce dernier précisé que le mobile de ce suicide est que son mari entretenait une relation intime avec une autre femme à Bujumbura et qu’elle avait mis au monde un garçon, alors que la première n’avait que des filles.
Pierre Nkurikiye dit que la population de cette localité voulait se rendre justice n’eût été l’intervention des forces de l’ordre. Son mari, le prénommé Jean Claude, est au cachot pour question de sa protection et d’enquêtes. N.R.
Burundi - Justice
Germain Rukuki empêché de sortir de la prison
Ngozi, le 26 juin 2021 (Net Press) . Alors que le directeur de la prison de Ngozi s’apprêtait à relâcher Germain Rukuki, détenu depuis juillet 2017, un émissaire de la direction générale des affaires pénitentiaires a fait irruption dans cette prison et a ordonné que la libération de l’activiste des droits de l’homme soit suspendue et ce, sans aucun détail.
Les défenseurs des droits humains estiment que ce comportement, qui devient de plus en plus généralisé, - allusion faite à Christa Kaneza, toujours détenue alors qu’elle a été relâchée par la justice-, est inacceptable car, trouvent-ils, personne, quelle que soit son rang dans la société, ne peut empêcher la mise en application d’une décision judiciaire.
Pour rappel, Germain Rukuki avant été arrêté le 13 juillet 2017 et incarcéré dans les cachots du service national des renseignements dans la capitale économique Bujumbura. Il avait été transféré dans la prison de Ngozi le 26 juillet de la même année. Après plusieurs séances, il avait été condamné par le tribunal de grande instance de Ntahangwa à 32 ans de prison.
Cette peine avait été confirmée par la cour d’appel de Ntahangwa mais quelques années plus tard, ce jugement a été cassé, poussant la même cour d’appel à revoir ce dossier. C’est ainsi qu’une autre décision est dernièrement sortie, condamnant Germain Rukuki à une année de prison et à 50.000 Fbu d’amende.
Tout le monde s’attendait à ce que cet homme rejoigne sa famille, surtout l’enfant qui est né après son incarcération, mais voilà, le sort en a décidé autrement. Les défenseurs des droits humains demandent aux pouvoirs publics d’accorder plus d’indépendance à la justice burundaise. D.N.
Burundi - Politique
La porte-parole du président de la République met en relief les atouts et les défis de l’ère Ndayishimiye
Makamba, le 26 juin 2021 (Net Press) . S’exprimant devant le parterre des journalistes et des porte-parole des institutions, au cours d’une émission publique tenue ce vendredi 25 juin en province de Makamba, au Sud du pays, la porte-parole du président de la République, Evelyne Butoyi, a dresse le bilan de l’ère Ndayishimiye.
Pour elle, le pouvoir Ndayishimiye a été frappé dans un premier temps par la perte de l’ancien président Pierre Nkurunziza, considéré comme le président conseiller du pouvoir d’Evariste Ndayishimiye, le gel de la coopération économique avec l’Union européenne, la propagation de la pandémie Covid-19 qui a été vite maitrisée par le ministère de la santé.
Evelyne Butoyi a également énuméré des atouts du régime dans la même période à savoir des élections paisibles et non contestées, la mise en exécution effective du plan national de développement économique, le retours de la paix et de la sécurité ainsi que l’autofinancement des élections de 2020. N.R.
Burundi - Politique
Gitega confirme bel et bien le génocide Hutu de 1972 commandité par l’ancien président Michel Micombero
Makamba, le 26 juin 2021 (Net Press) . Le secrétaire général de l’Etat et porte-parole du gouvernement, Prosper Ntahorwamiye, au cours d’une émission publique a persisté et signé que le pouvoir de Michel Micombero (1966 - 1976) a préparé et commandité le génocide des Hutu de 1972.
Prosper Ntahorwamiye a déclaré que le plan Micombero, Bizoza et Nyawakira visait à éliminer physiquement l’intelligentsia hutu et d’autres citoyens aisés d’ethnie hutu. Pour lui, ce plan était couplé de la déshumanisation, de la diabolisation et les victimes étaient enterrées dans des fosses communes où l’on plantait ensuite des arbres pour fausser les enquêtes. Il a cependant précisé qu’il appartient aux institutions habilitées pour qualifier ce qui s’est passé en 1972.
Prosper Ntahorwamiye dit que les fonctionnaires de l’Etat hutu, rescapés de ce qu’il qualifie de " génocide hutu de 1972 commandité par le pouvoir Michel Micombero " étaient pourchassés, avant d’être forcés d’abandonner leur travail pour prendre le chemin de l’exil.
Répondant à la question de savoir pourquoi il y a l’interférence entre le comité vérité et réconciliation (Cvr) et le sénat burundais sur le génocide des Hutu de 1972, Prosper Ntahorwamiye a répondu que les institutions se complètent dans cette affaire.
Sur la question de savoir si le ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique a mené des enquêtes pour identifier les auteurs des attaques de Muramvya, de la commune Rusaka en province de Mwaro et en mairie de Bujumbura, Pierre Nkurikiye a répondu que concernant les attaques de Rusaka 14 suspects, dont quatre ex forces armées burundaises, sont sous interrogatoire.
Concernant les attaques de Muramvya, Pierre Nkurikiye dit que 12 personnes, dont deux ex Fab et un policier qui était en congé sont entre les mains de la police pour une enquête y relative. Concernant les attaques en mairie de Bujumbura, trois suspects dont un appréhendé main dans le sac en possession d’une grenade, sont sous interrogatoire.
Le ministère du commerce donne la lumière sur la pénurie de certains produits !
A cette occasion, Gloriose Ntibarutaye, la porte-parole au ministère du commerce et de l’industrie et du tourisme, a fait savoir que la pénurie des produits Brarudi observée est causée par la multiplication des fêtes pendant la saison sèche et n’y est pas par quatre chemins que pendant cette saison, la demande de ces produits et grande d’autant plus que, selon ce communicateur, les gens accablés par le soleil de plomb ont toujours soif.
Concernant la pénurie du sucre, Gloriose Ntibarutaye fait savoir que la surpopulation et le facteur déterminant de cette pénurie d’autant plus que les 20.000 tonnes que la société sucrière du Mosso produit ne parviennent pas à satisfaire le marché intérieur. Elle a indiqué que le gouvernement burundais prévoit l’extension de cette usine pour la production de plus de 30.000 tonnes de sucres.
A la question de la rédaction de savoir de pourquoi l’ancien président burundais a été élu guide suprême du patriotisme, Evelyne Butoyi dit que cette élévation a suivi le processus normal avant d’être signé par le président de la République du Burundi, Evariste Ndayishimiye. N.R.
Burundi - Sport
Lancement officiel d’un centre sportif spécial à Mugamba
Bururi, le 26 juin 2021 (Net Press). Ce samedi 26 juin 2021, le président de la République du Burundi, Evariste Ndayishimiye, a procédé au lancement officiel d’un centre spécial sportif sur la colline Muyange, de la commune Mugamba, dans la province Bururi, au Sud du pays. Il a procédé à la pose de la première pierre.
Le président Evariste Ndayishimiye a fait savoir que ce centre est d’une importance capitale dans la vie du pays car les jeux ont permis la cohésion sociale dans notre pays. Ndayishimiye a demandé à la population de Mugamba et du pays en général d’entreprendre des activités sportives. Il faut noter que la construction de ce centre coutera quatre milliards de nos francs.
L’on saura que ce projet a été initié par le comité national olympique, Cno, et les activités avaient été rehaussées par le vice-président de ce comité, Henri Bukumbanya. N.B.