Bujumbura, le 27 juin 2022 (Net Press) . Dans une réunion tenue par le maire de la ville de Bujumbura, Jimmy Hatungimana, avec les administratifs de base de la commune urbaine de Muha, au sud de la capitale économique, ces derniers ont fait savoir qu’ils sont préoccupés par la consommation des stupéfiants et dénoncent « un trafiquant qualifié des stupéfiants » avant de plaider pour son arrestation.
Il est connu sous le pseudonyme de Museveni, ce commerçant trafiquant de stupéfiants. Ces administratifs indiquent que ce commerce illicite transite via la route nationale Rn 7 , il est connu comme un grand locataire de la prison centrale de Mpimba, mais pour des séjours de courte durée.
Ces administratifs ont révélé que ses clients sont constitués par de bandits qualifiés et des femmes qui transportent ces stupéfiants dans des récipients comme les seaux et trompent la vigilance les membres du comité mixte de sécurité accrédités dans tous les quartiers de Kanyosha. Pour ingurgiter ces stupéfiants, les consommateurs s’installent dans des endroits isolés et obscurs, en l’occurrence au cimetière de Kanyosha, à l’école fondamentale de la Convivialité, dans les quartiers de Gisyo, les quartiers Musama 2 et 5 ainsi que le pont de Kanyosha.
Ces administratifs déplorent que ces consommateurs sèment le désordre et perturbent la paix et la tranquillité dans les quartiers du sud de la capitale économique. Ils demandent son arrestation pour être traduit devant la justice. Le maire de la ville de Bujumbura, Jimmy Hatungimana, a rassuré que son administration va se pencher sur son cas et a demandé aux administratifs de garder un œil vigilant sur leurs administrés pour éradiquer la consommation et le trafic des stupéfiants nuisibles à la santé humaine et source d’insécurité. N.R.
Burundi - Politique
Un conseiller du gouverneur destitué en public
Rumonge, le 27 juin 2022 (Net Press). Un conseiller du gouverneur de Rumonge, au Sud-ouest du pays, qui est chargé du développement, a été limogé en public par le président de la République pour avoir été attrapé, les mains dans le sac, avec du carburant frauduleux chez lui.
Au cours d’un entretien que le président de la République a eu avec la population de la province de Rumonge ce vendredi 24 juin au stade Vyizigiro de Rumonge, Gilbert Horugavye, conseiller du gouverneur chargé du développement, a été soumis à un interrogatoire en public.
Le président de la République lui a demandé si du carburant a été saisi chez lui, ce qu’il a avoué mais en précisant que les quantités de carburant ne sont pas correctes, croyant que ses explications allaient minimiser l’ampleur de l’infraction. Le gouverneur a dit qu’il n’a pas les qualités d’être un bon dirigeant et qu’il aurait fallu qu’il démissionne après avoir attrapé la main dans le sac. Le chef de l’Etat a indiqué qu’il est déchu de ses fonctions et qu’il ne sera plus embauché dans la fonction publique au Burundi, la population a beaucoup acclamé la décision prise par le chef de l’Etat.
Signalons qu’au début du mois de mai, du carburant frauduleux a été saisi chez ce conseiller du gouverneur. Ce produit a été vendu et l’argent mis au trésor public comme l’a indiqué Consolateur Nitunga, gouverneur de la province de Rumonge.
Cependant, selon une opinion, le chef de l’Etat a besoin d’un soutien aussi bien de l’administration que de la population en général dans son combat car de tels manquements sont rapportés un peu partout dans le pays et dans le chef des responsables administratifs. L’on se souviendra que dans la province de Mwaro, un administrateur communal a été chassé de ses fonctions pour avoir été attrapé avec une tonne de sucre chez lui. F.N.
Burundi – Education - Violences Sexuelles
Les syndicats décident de mener des enquêtes sur les violences sexuelles en milieu scolaire en province de Rumonge
Rumonge, le 27 juin 2022 (Net Press). Les syndicats réunis au sein de la coalition Cossessona décident de mener des enquêtes pour démasquer les enseignants qui seraient des auteurs des grossesses non désirées de leurs élèves.
Ce dimanche 26 juin, les enseignants membres des syndicats de la coalition Cossessona, en province de Rumonge, au Sud-ouest du pays, se sont réunis en assemblée générale et ont déploré l’ampleur des violences sexuelles en milieu scolaire.
Egide Niyonsaba, représentant de la coalition Cossessona en province de Rumonge, a indiqué après la réunion que certaines filles élèves sont aujourd’hui enceintes et des soupçons pèsent contre certains enseignants qui seraient des auteurs de ces grossesses non désirées.
Certains enseignants sont en cavale de peur d’être arrêtés après avoir été cités par des élèves comme étant des auteurs de leurs grossesses.
Des cas de filles enceintes sont visibles au lycée islamique de Rumonge, au lycée Nyamibu, à l’école fondamentale de Rukinga 4, etc.…, selon toujours le représentant de la Cossessona dans cette entité provinciale.
Ces syndicats ont décidé de diligenter des enquêtes plus fouillées pour identifier les enseignants qui seraient responsables de ces grossesses non désirées afin que la justice puisse se saisir de ces dossiers. F.N.
Burundi – Santé - Société
Kirundo : un ambulancier pris en flagrant délit de circoncisions multiples avec un kit médical suspect
Kirundo, le 27 juin 2022 (Net Press). Un infirmier ambulancier a été arrêté ce samedi 25 juin en commune de Busoni en province de Kirundo, au Nord du pays. Il est accusé de faire les pratiques de circoncision illégales sur 8 enfants. Il a été arrêté et incarcéré au cachot du commissariat communal de Busoni.
Selon nos sources, tout a commencé ce samedi lorsque ce personnel soignant connu sous le nom de Viateur Ndayishimiye, du ressort du district sanitaire de Busoni, avait loué la maison d’un certain Joseph Rwasa, pour y faire une petite opération de chirurgie pour 8 enfants, dont 3 avait été opérés.
Chacun devrait payer une somme variant entre 15 et 20 mille francs burundais, même au-delà selon les moyens des parents. Les enquêtes sont en cours pour savoir où cet infirmier trouve les médicaments ainsi que le kit de chirurgie utilisés lors des opérations. L’infirmier ambulancier a été arrêté ce samedi, il est incarcéré au cachot du commissariat communal de Busoni. N.R.
Burundi – Onu – Environnement
Le secrétaire général de l’Onu contre l’usage des combustibles fossiles polluants
New York, le 27 juin 2022 (Net Press) . Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, estime que le monde brûle et qu’il faut une révolution des énergies renouvelables, raison pour laquelle il lutte pour une planète toujours habitable.
Pour cela, il conseille d’abandonner les combustibles fossiles polluants et d’accélérer la transition énergétique fondée sur les énergies renouvelables. L’intégralité de son message est disponible sur http://www.netpress.bi, rubrique « Protégez Votre Environnement ». J.M.
Burundi - Allemagne – Environnement
Le G7 veut mobiliser 600 milliards de dollars sur cinq ans, notamment pour l’Afrique
Berlin, le 27 juin 2022 (Net Press) . Les dirigeants des pays du G7 sont réunis depuis dimanche dans les montagnes du sud de l’Allemagne pour un sommet de trois jours, au chevet d’un monde en crise, de la guerre en Ukraine à la sécurité alimentaire. Ils se sont engagés à lever 600 milliards de dollars de fonds privés et publics sur cinq ans pour financer des infrastructures dans les pays en développement et répondre aux projets portés par la Chine. Selon France 24 infos.
Les dirigeants des États-Unis, de l’Allemagne, de la France, de la Grande-Bretagne, de l’Italie, du Canada et du Japon ont entamé des discussions, dimanche 26 juin, visant à renforcer leur soutien à l’Ukraine, à l’occasion de leur sommet annuel en Allemagne. Réunis pour trois jours au Schloss Elmau, un hôtel de luxe situé dans les montagnes bavaroises, les sept dirigeants se sont attelés sans tarder aux priorités de ce sommet qui se tient jusqu’à mardi dans un contexte de crises multiples : guerre en Ukraine, menaces sur la sécurité alimentaire et énergétique, urgence climatique.
Soucieux d’envoyer un signal fort de soutien à Kiev, le président américain Joe Biden et le Premier ministre britannique Boris Johnson ont annoncé un embargo sur les importations d’or russe, avant même que la décision ne soit formalisée par l’ensemble du G7. Cette interdiction, qui porte sur l’or nouvellement extrait en Russie – sans viser celui déjà vendu -, frappera "directement les oligarques russes et s’attaquera au cœur de la machine de guerre de Poutine", a assuré Boris Johnson.
Les Occidentaux ont déjà pris plusieurs volets de sanctions contre la Russie dont la guerre contre l’Ukraine est entrée dans son cinquième mois. Mais le gouvernement ukrainien en réclame davantage, après des frappes russes sur Kiev dimanche matin, un acte de "barbarie" dénoncé par Joe Biden.
Face au risque de "fatigue" du camp occidental, évoqué par Boris Johnson, le président américain a lancé un nouvel appel à l’unité du G7 et de l’Otan face à Moscou. Vladimir Poutine espérait que "d’une manière ou d’une autre, l’Otan et le G7 se divisent. Mais nous ne l’avons pas fait et nous ne le ferons pas", a assuré Joe Biden.
Hôte du sommet, le chancelier allemand Olaf Scholz a également loué l’unité des alliés, à laquelle "Poutine ne s’attendait pas". Les dirigeants ne se sont pas privés, lors d’un échange informel capté par les caméras, de tourner en dérision le président russe et sa pose torse nue lors d’une séance photo en 2009.
Alors que les troupes russes progressent dans le Donbass, le président ukrainien Volodymyr Zelensky interviendra lundi en visioconférence. Il s’agit d’un "moment critique pour l’évolution du conflit", ont souligné Boris Johnson et le président français Emmanuel Macron, selon un porte-parole du gouvernement britannique. Tous deux pensent qu’il est "possible de renverser le cours de la guerre", selon Downing Street.
Tenir tête à la Russie et faire face à la Chine
Le Premier ministre britannique a toutefois mis en garde contre toute tentation d’une solution négociée "maintenant" en Ukraine au risque de prolonger "l’instabilité mondiale". Le conflit et ses répercussions vont occuper une grande part des discussions avec de premiers entretiens consacrés aux turbulences économiques mondiales.
Joe Biden entend aussi démontrer à ses alliés que tenir tête à la Russie et faire face à la Chine sont des objectifs complémentaires, et non opposés. Le G7 veut notamment contrer la Chine et ses "nouvelles routes de la soie" en investissant dans les infrastructures des pays défavorisés en Afrique, en Asie ou encore en Amérique latine.
À l’initiative des États-Unis, les dirigeants ont annoncé leur intention de mobiliser 600 milliards de dollars d’ici 2027, montant censé répondre aux immenses chantiers financés par la Chine mais aux contours encore flous.
Élargir le front des démocraties
Les leaders d’Indonésie, d’Inde, du Sénégal, d’Afrique du Sud et d’Argentine, ont d’ailleurs été conviés à ce sommet annuel alors que les Occidentaux cherchent à élargir le front des démocraties unies contre la menace d’un bloc formé par la Russie et la Chine.
Ces économies émergentes sont aussi particulièrement exposées au risque de pénuries alimentaires, à l’explosion des coûts de l’énergie aggravée par la guerre en Ukraine et à la crise climatique.
Les acteurs du climat attendent du G7 des avancées concrètes, dont la "planification" de l’élimination complète des énergies fossiles.
Des discussions bilatérales complètent les sessions.
Avec une accolade franche et des mots chaleureux, Emmanuel Macron et Boris Johnson ont affiché leur volonté de réchauffer l’atmosphère et de dissiper plusieurs mois de tensions, entre crises des sous-marins australiens et désaccords sur les suites du Brexit.
Les deux dirigeants sont confrontés à des situations politiques compliquées : le président français vient de perdre la majorité absolue à l’Assemblée nationale tandis que Boris Johnson est affaibli par une série de scandales.
Le chancelier allemand mise lui sur ce G7 pour redorer sa popularité, en baisse ces derniers mois – faute d’afficher un soutien ferme à Kiev, selon ses détracteurs. N.R.